Jeux Olympiques

«La propagande politique pendant les compétitions est interdite par la charte olympique et la loi russe.» Cette énormité lâchée par Ban Ki-Moon donne tout de suite le ton ainsi qu’une bonne idée de la crédibilité de la première et l’arbitraire

C’est le lundi 6 août que nous avons débarqué dans le petit aéroport de London-City.

Certains pays ont du pognon et pas d’idées, d’autres n’ont pas un rond mais un énorme réservoir de matière grise.

«L’important dans la vie ce n’est pas le triomphe, mais le combat, l’essentiel ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu.» Cette phrase aurait été prononcée en 1908 par Pierre de Coubertin qui, entre autres défauts, a inventé

On a adoré Ces Jeux de Londres tout simplement : de l’égérie Jessica Ennis en passant par l’imprononçable haltérophile Salimikordasiabi pour finir par les loufoques gamelles en BMX ; la glorieuse incertitude du sport a régné sur les plaines de Buckingham.

On a adoréLe spectacle d’ouverture typiquement «made in England» de Danny Boyle : une succession d’épisodes industrio-sportifs et musicaux à la sauce Mr Bean, avec un soupçon de cascades royales, secouées mais pas remuées.

Le CIO désignera la ville hôte des Jeux Olympiques de 2020 le 7 septembre 2013, à l’occasion de sa 125e session qui se tiendra à Buenos Aires.

Une bavure comme on n’en voit jamais dans les Experts ou dans Derrick et la flamme olympique a été allumée par un émeutier, par l’intermédiaire d’un cocktail Molotov dans une Jaguar qui trainait.

Malgré le short-track et les titres en 50 mètres, 113 mètres, 240 mètres, 300 mètres sur un patin et 330 mètres avec un œil bandé, les JO d’hiver arrivaient à ne pas être aussi grotesques que ceux d’été.