Bienvenue à cette demi-finale aller de Ligue des champions féminine entre Chelsea et Barcelone des plus prometteuses ! Carton-Rouge a bien évidemment dépêché à Stamford Bridge ses deux rédacteurs diplômés ès football féminin et agréés par son Bureau de l’égalité hommes-femmes consubstantiel nouvellement créé. Du coup vous aurez droit à un article « multivers », avec la vision de Raphaël Iberg dès demain. On aurait bien fait un triptyque, mais les rédacteurs qui écrivent sur le foot féminin chez nous sont encore plus esseulés qu’une capitaine qui négocie l’égalité salariale pour son équipe…
L’avant-match
Après avoir lu cette semaine que le Racing Club (Argentine) allait proposer des maillots qui permettent aux mères d’allaiter tout en encourageant leur équipe favorite, nous ne savions à quel saint nous vouer avant ce match…
Sinon, on peut vraiment dire que le sport féminin monte en puissance en Angleterre, tant au niveau marketing qu’au niveau des affluences.
Même les cabines téléphoniques s’y mettent !
50 000 billets vendus pour le match de rugby Angleterre – France du Tournoi des Six Nations à Twickenham…
St Pancréas
Quand la gare à l’arrivée t’annonce d’emblée qu’il faut prier pour ton pancréas…
La minute féministe
L’équipe de Barcelona s’appelle les Femeni. Honnêtement, bonne tactique de la part de Barcelone de faire croire que les joueuses imiteront les FEMEN sur le terrain pour attirer le public.
Heureusement, Didier veille au grain et s’était déjà insurgé contre le traitement réservé au foot féminin lors d’un Chelsea-Barcelone mythique…
Maman, j’ai été admis à Stamford
25 £ : les frais d’admission à Stamford n’ont jamais été aussi bas, à faire pâlir plus d’un Américain !
Le stade
27 697 personnes ont assisté à ce match dans ce bel écrin, une affluence impressionnante pour du foot féminin.
« Vraiment sympa, je reviendrai avec les enfants ! »
L’instant Monty Python
Tu sais que tu n’as d’autre choix que d’apprécier l’ironie britannique quand tu t’aperçois que tu es assis derrière le seul gars du stade à faire deux mètres avec des épaules de cimentier affublé d’un maillot floqué « Daddy ». Just precious !
J’ai pas osé lui demander comment s’était passé le tournage de Game of Thrones…
Le match
À noter que tous les matches de Ligue des champions féminine sont diffusés gratuitement sur la chaîne YouTube du groupe DAZN, qui appartiendrait à Heidegger (j’offre une bière à quiconque apprécie cette blague)…
La joueuse du match
Caroline Graham Hansen, attaquante norvégienne de Barcelone, qui décidément perpétue la tradition des Graham qui font du mal à Chelsea.
Merci de bien vouloir jeter ici les muscles cramés des défenseuses qui ont fait face à Hansen…
Mais aussi Lucy Bronze, la défenseuse anglaise de Barcelone qui joue bien le hors-jeu pour faire refuser un but et en sauve un autre sur la ligne.
Bronze (n° 15) prend la pose…
Par contre la star australienne de Chelsea, Sam Kerr, n’a pas pu exprimer son talent, ne recevant que de rares ballons sur des passes se rapprochant plus du lancer de briques que de la transversale à la Lampard.
Sam, une femme de Kerractère…
Is it drizzling ?
Un match anglais sans pluie, ce serait comme un repas sans fromage…
Blueswomen et pluie : voici le véritable hymne du Chelsea FC Women !
Conclusion
Franchement, l’organisation, le niveau, l’ambiance, les prix, tout est top en Ligue des champions féminine. Si vous avez l’occasion, foncez !
1890…
Du coup Appenzell accueillera logiquement la finale de la Ligue des champions féminine en 2123…
Pour finir, un petit jeu : la personne qui rédigera l’article de demain se cache sur cette photo. Saurez-vous la reconnaître ?
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