Résultats de juillet et Pigeons d’août

Malgré la chaleur ambiante, vous ne fûtes pas moins de 225 à venir jeter votre courroux sur nos pigeons estivaux. Apres s’être tiré une belle bourre, c’est finalement Sylvio Bernasconi qui remporte notre Pigeon d’Or de juillet (48%) à la barbe et au nez de Christian Dubé qui crève au poteau à 45%.

Que dire du gars qui a remis les clefs de la baraque au prestidigitateur que fut Bulat Chagaev…. Ecoutons ce beau parleur de Bernasconi : « La vérité, c’est que je n’ai pas pris le temps de me renseigner. Il faut remettre les choses dans leur contexte. À l’époque, le canton de Neuchâtel nous causait beaucoup de soucis, notamment par l’intermédiaire du conseiller d’État Jean Studer. Les relations n’étaient pas bonnes. Je n’en pouvais plus. Alors, j’ai vendu au premier venu. »

Contrairement à toi cher Sylvio, les lecteurs de notre site n’auront pas remis un pigeon au premier venu, mais à celui qu’ils considèrent comme un témoin moralement actif et coupable de la mort d’antan de votre si beau club.

Pigeons d’Août 2017

Le foot suisse ayant finalement repris le dessus sur les sports mineurs que sont le cyclisme et les combats de reines d’inalpes, il devient évidemment pourvoyeur de zigotos risibles issus des rangs du LS et du FC Sion : à ma gauche une vieillissante pince rejetée même par le FC Crotone et à ma droite un rebut consternant du Milan AC. Pour accompagner ces lascars, on a été repêcher deux athlètes féminines qui n’ont rien pu faire à Londres face à une avalanche d’athlètes intersexuées. De là à les épargner pour une sélection mensuelle aux Pigeons d’Or, que nenni !

Postez vos votes sans faute d’ici au 30 septembre 2017 et parlez-en autour de vous ! Et si vous n’êtes point d’accord, venez créer un débat éclatant en nous laissant des commentaires saignants.

 

  • Selina Büchel

    Selina Büchel


    L’équipe suisse d’athlétisme féminine nous a toujours bien fait marrer à la Rédac (notez que la masculine également). Après les chaleureuses nominations de Léa Sprunger et de la Kambudji il y a quelques mois de cela, le podium des chialeuses en liquette vient d’être complété par la sélection de Selina Büchel, la coureuse suisse de demi-fond, qui paradoxalement ne court jamais à fond, surtout lors d’une demi-finale de Championnat du Monde.

    « Sur les 50 derniers mètres, je me suis crispée. J’étais fatiguée de mes séries de la veille qui avaient déjà été dures à la fin et je n’ai pas pu accélérer contrairement aux autres.». Putain, mais des inepties pareilles. Si elle courait le 10’000 mètres, on pourrait peut-être tenter de se laisser bercer par ses jérémiades infantiles. Mais le 800 mètres, bordel ! Deux éphémères tours de pistes et la pauvre petite du KTV Bütschwil est vidée comme si elle avait fait Sierre-Zinal avec des galets du Rhône rivés aux chevilles. Non mais, allô quoi !

    Ce qui est agacant ou risible (c’est selon…), c’est que la Saint-Galloise s’est fait éliminer pour la troisième fois d’affilée en demi-finale de compétitions mondiales (JO de Rio et CM de Pékin). Et à chaque fois, elle se fait enfermer à la corde démontrant un flair tactique aussi affûté qu’un couteau plastique puisé dans une dînette Barbie. Le constat est pourtant fort simple : Selina Büchel ne progresse plus depuis deux ans et pire elle n’a même pas été foutue de passer sous les 1’59’’ cet été. Bref, c’est un peu la Damien Brunner de l’athlétisme suisse. Et quitte à trouver des excuses débiles pour justifier ses contre-performances aux journalistes suisses, la tortue de Mosnang aurait dû faire appel au service de presse de Carton-Rouge.ch, car comme l’a très justement suggéré mon confrère Grégoire Etienne, on devrait lui lâcher la grappe à la Büchel car elle court dans une discipline hyperdense composée pour une bonne moitié d’athlètes intersexuées. Pas faux !

    De là à suggérer à la si vannée Selina d’aller chercher quelques capsules de stéroïdes auprès de l’Alex Zülle Cycling Academy, il y a un pas que l’on n’osera pas franchir. A défaut de médaille en chocolat à la menthe qui fait la fierté de moult Londoniens, contentons-nous de remettre un Pigeon d’Or à celle qui finira sa carrière sur un sacré coup de mou.

    Paul Carruzzo

  • Nicole Büchler

    Nicole Büchler


    Comme l’a souligné l’excellent Carruzzo dans un Pigeon d’à-côté, on n’est pas toujours très sympas à Carton-Rouge au moment de nominer les athlètes suisses. C’est pas qu’on se lasse de regarder tous ces sportifs dont le principal titre de gloire sera d’avoir concouru contre un adversaire qui a failli obtenir un diplôme, mais parfois on se demande si certains ne sont pas devenus athlètes pour visiter de jolies villes à peu de frais.

    Ainsi Nicole Büchler aux récents championnats du monde de Londres, qui s’est alignée au saut à la perche. Qualifiée pour la finale, elle rend une feuille qui laisse songeur. Son seul saut réussi en finale est à 4m45. Autant dire qu’elle a utilisé une perche qui doit probablement faire quatre mètres pour passer deux mètres de plus que ce que saute Javier Sotomayor… sans perche.

    Ensuite, elle rate ses trois dernières tentatives à 4m55. Mieux, sur les deux premières, elle ne saute même pas après sa course d’élan, comme un cheval qui refuse l’obstacle.

    Bon d’accord Martin-la-langue-de-pute (un lecteur Facebook m’a appelé comme ça suite à mon édito sur Shaqiri), mais toi, bien assis derrière ton PC à critiquer tout le monde, tu pourrais en faire autant ?

    Parfaitement. Je suis prêt à faire le pari devant notaire à quiconque m’offrira un week-end à Londres tout frais payés : je suis absolument capable de passer sous une barre à 4m55. Sans la toucher.

    Allez Nicole, j’espère que tu as bien profité de ton week-end de shopping. On verra si les centaines de milliers de téléspectateurs déçus (non, je rigole…) se vengent en votant pour toi.


    Yves Martin

  • Djamel Mesbah

    Djamel Mesbah


    Présenté, notamment par 24heures, comme un des (si ce n’est LE) meilleur transfert du Lausanne-Sport durant l’été, Djamel Mesbah sera selon toute vraisemblance à ranger du côté des déceptions, à côté des Guié-Guié et autres Sinama-Pongolle. Même en admettant qu’il avait l’excuse d’être « à court de forme » pour les premiers matches, il est difficile de dire que son apport a été déterminant jusqu’ici.

    Certes, Mesbah n’est pas responsable à lui tout seul du mauvais début de saison du LS, et son transfert cet été n’est pas le seul à trahir les limites du potentiel de recrutement du club : Zarate, repêché au relegué Vaduz, avec sa brillante statistique de 13 buts en 129 matches de 1ère division suisse, Bojinov qui semble garder de son expérience en deuxième (!) division chinoise une certaine propension à prendre des jaunes, ou encore Delley dont Servette ne voulait plus en Challenge League.

    Mais Mesbah, il faisait vaguement illusion. Ses états de service récents (8 matches en Serie A avec Crotone l’année dernière) ne sont pas beaucoup plus brillants, mais on nous a vendu pas mal de rêve dans 24heures, notamment Fabio Celestini (« Il va nous apporter de l’expérience et de la qualité. On a besoin de ça. »), et l’intéressé lui-même (« Je viens au LS pour montrer que je suis encore bien là. »). Il avait même sa place, juste avant la reprise, dans le « Zoom sur ces quatorze joueurs de Super League à suivre de très près ! », article que l’on pourrait presque qualifier de putaclic, sauf qu’on parle de première division suisse. Un vrai messie, le Mesbah : « A bientôt 33 ans, il va hériter d’un rôle de leader, de locomotive, à la Pontaise. […] Le LS a semble-t-il effectué une très belle pioche. » Semble-t-il, oui, la nuance sauve tout. Mais on va quand même le suivre « de très près! », hein. Le clou de l’article étant tout de même : « « Je ne suis pas encore mort », a-t-il déjà prévenu. » On en tremble encore.

    Mais trêve de bavardage, quelle est la « vérité du terrain » concernant ce transfert ? Le match du 19 août contre Thoune est emblématique : Mesbah a été aligné comme 4ème défenseur par Fabio Celestini, qui a pour le coup renoncé au 3-5-2. Mais peut-on vraiment dire qu’il y avait 4 défenseurs sur le terrain, lors de ce match perdu, on le rappelle, 5 à 2 par les Lausannois ? Mesbah a enchaîné les mauvaises passes et les placements foireux, il est en cause sur un voire deux buts de Thoune. Mais le plus énorme, c’est que sur l’égalisation lausannoise, c’est très probablement en ratant son contrôle qu’il fait la passe décisive à Margiotta. Et que, indirectement, il permet au LS de faire illusion pendant environ 15 minutes, celles passées au vestiaire.

    Mesbah incarne à lui tout seul tout le paradoxe de cette équipe, pleine d’espoir, non dénuée d’envie suivant quel moment du match vous regardez, capable de se créer des jolis buts, même si c’est parfois sur des malentendus, mais incapable de faire un match complet ou de ramener une victoire. Il est grand temps de couronner d’un Pigeon Djamel Mesbah, dont l’honneur rejaillira sur toute son équipe.

    Philippe Küng

  • Kevin Constant

    Kevin Constant


    Vous le sentiez aussi le gros coup d’épée dans l’eau du sieur Constantin avec l’arrivée sous le chandail sédunois de Kevin Constant, hein ? Et oui, après la rigolote saison de Gattuso en Valais, CC a cru bon de nous amener la plus belle pioche de tous les temps en provenance de San Siro, sans doute pour nous démontrer sa vaste connaissance du déliquescent Calcio.

    Seulement à défaut de belle pioche, le FC Sion s’est retrouvé avec un sacré manche à balais dont Tramezzani ne sait plus quoi faire à Tourbillon. Peu efficace là où on l’attendait (milieu défensif), Constant doit être sempiternellement bougé comme dans un marolet pour trouver une utilité quelconque au trentenaire franco-guinéen. Aux dernières nouvelles, notre bras-cassé milano-bolognais aurait finalement trouvé un point d’ancrage dans l’effectif sédunois qui correspond mieux à l’étendue de son talent : assis sur la banquette des remplaçants, bien calé entre Fickentscher et Barthélémy Constantin.

    Intermittent dans son rendement, le Const(ern)ant possède un immense melon, situé juste entre celui de Ronaldo et de Diego Costa : « Il ne faut pas se baser uniquement sur notre défaite en finale de la Coupe et notre échec dans la course à la troisième place pour juger mes premiers mois à Sion ». Quand un loustic arrive à te placer deux fois le mot « échec » dans une même phrase, soit il s’appelle Kasparov, soit c’est une brèle finie. Il faut dire que ce monsieur aux tendances princières déplacées aime faire de la place autour de lui et n’hésita pas à semer la zizanie dès son engagement sur les bords du Rhône en se prenant notamment de bec avec Salatic et Reto Ziegler. Bien modeste, Constant décida d’en remettre un couche bien orgueilleuse dans les colonnes du Nouvelliste : « Le FC Sion m’a offert un contrat ce qui est un signe de confiance et il ne l’a pas fait pour Salatic ». Mouais, c’est d’une naïveté rare pour un joueur sous contrat avec l’impatient Constantin quand on sait que le PDG du Valais donne autant de valeur à un pacte de travail qu’à une bouteille de Dézaley qui a pedzé un après-midi entier dans le coffre d’une bagnole au soleil. En parlant abus d’alcool, une source connue de la rédaction nous a glissé à l’oreille que l’ex-Milanais serait arrivé fin gelé à l’entrainement, après un tête à tête intensif avec une bouteille de whisky. Un pro dans l’âme notre Gascoigne valaisan !

    Une fois de plus, le directoire du FC Sion s’est trompé sur toute la ligne en recrutant ce Thauvin du foot suisse car à part quelques demi-saisons potables à Milan ou au Chievo, Constant n’a fait valoir qu’une présence superfétatoire et un caractère bougon dans la kyrielle de club qui ont dû l’endurer. Comme cadeau de départ de notre Raiffesen Super League, dépêchons-nous de lui allouer un joli Pigeon d’Or pendant qu’il en est encore temps.

    Paul Carruzzo


Qui est le Pigeon d'août ?
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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4 Commentaires

  1. Le pigeon ce n’est pas Mesbah, on lui propose des vacances payées au bord du Léman, pourquoi devrait-il refuser? Les pigeons sont les 2 directeurs sportifs du LS et leur recrutement de quelques chèvres de plus de 30 ans soldées au mercato, au détriment de jeunes joueurs formés au LS.

  2. Ernesto Bertarelli (voile) a remporté le Pigeon de juin devant Bia et Ziegler…
    Christophe Roessli (basket) a remporté celui d’avril devant Carlitos, Duperret et Xhaka…
    J’ai la flemme de remonter plus loin, mais il y en a d’autres. Je nuancerai…

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