Ami lecteur, tu as encore 13 jours pour désigner le Pigeon de Février et décider qui succèdera à Christian Constantin, lauréat en janvier. Tel un… pigeon, Stéphane Lambiel s’envole actuellement vers une victoire facile. David Beckham et Fabio Capello sauront-ils rattraper leur retard ? A toi de voter ! Résultats et commentaires début mars sur CartonRouge.ch.
Ils sont quatre, ils sont célèbres et ont été sélectionnés par la rédaction de Carton Rouge pour la votation des Pigeons de Février : deux galactiques, un entraîneur du PSG (ça devient une habitude !) et un petit prince… Ami lecteur, à toi voter !
David Beckham
David Beckham a tout raté à Madrid ! Arrivé à coups de millions et de unes de journaux durant l’été 2003, le Spice Boy est passé complètement à côté de la seconde moitié de sa carrière. Mise à part une Supercoupe d’Espagne aussi prestigieuse que le concours de Miss Beauté Romande, l’Anglais aura tout perdu avec le Real. Relativement bon au début de son épopée madrilène, la «fashion victim» aura peu à peu sombré avant de devenir un remplaçant indésirable. Beckham a donc choisi de rejoindre les Los Angeles Galaxy dès la saison prochaine. En décidant d’évoluer dans l’anonymat du «soccer US», le Spice Boy tourne par la même occasion le dos à l’équipe d’Angleterre et s’apprête à quitter la scène européenne par la toute petite porte. Footballeur de talent – voire de génie par moments –, Beckham méritait une fin de carrière plus glorieuse : on aurait tellement aimé le voir briller à nouveau dans un grand club anglais et signer un come-back dans l’équipe aux trois lions ! Mais le beau David a préféré 256 millions de dollars américains, le soleil de Californie et les garden parties chez son futur voisin Hugh Hefner… On le comprend quand même un peu, malgré tout…
Fabio Capello
En montée de sangria, Fabio Capello a pété les plombs le dimanche 14 janvier ! A l’image de Marc Rosset se fracassant le poignet contre un panneau publicitaire à Perth ou d’Eric Cantona se jetant sur un supporter de Crystal Palace, le bouillant Transalpin a vécu sa «minute Jean-Claude Van Damme» lors du match Real Madrid – Real Saragosse. Chauffé par deux spectateurs, l’Italien a gratifié le public de Santiago Bernabeu d’un doigt d’honneur que n’auraient pas renié Joey Starr ou Samy Naceri… L’Italien nous avait pourtant habitué à plus de classe et d’élégance. Décidemment, le spectacle est davantage présent dans les tribunes que sur le terrain cette saison au Real ! A défaut de voir des buts extraordinaires et des actions de rêve, le public madrilène peut au moins se délecter des péripéties de l’entraîneur le plus impulsif de la Liga, des tergiversations de Beckham et Ronaldo ou des bourdes de Mijatovic…
Paul Le Guen
Paul Le Guen n’est pas sélectionné pour ses débuts mitigés à la tête du PSG, mais bien pour sa fin de parcours calamiteuse aux Glasgow Rangers. Sous la pression de la presse et des supporters, le Français a préféré démissionner le 4 janvier 2007. En à peine six mois, Paul Le Guen a réussi à devenir le Français le plus détesté de toute l’Ecosse ! L’ex entraîneur de Lyon a non seulement été l’auteur du pire départ des Rangers depuis 23 ans, réussissant à accumuler jusqu’à 20 points (!) de retard sur le Celtic Glasgow, mais a en plus littéralement touché le fond en voulant retirer le capitanat à Barry Ferguson, joueur adulé par le public d’Ibrox Park. S’il était resté plus longtemps à Glasgow, Paul Le Guen aurait probablement exigé que les supporters ne portent plus de kilt et qu’ils mettent du coca-cola dans leur single malt ! Fera-t-il mieux (et plus longtemps) que Guy Lacombe au PSG ? Les paris sont ouverts !
Stéphane Lambiel
Le petit prince n’a plus le feu sacré, le petit prince est déprimé, la petit prince n’a plus la flamme… Pauvre chou ! Oui c’est vrai, ça doit être dur d’être patineur, dur de trouver la motivation. Je me suis demandé ce que doit ressentir un ouvrier du Lötschberg qui part pour aller faire le 3 fois 8 dans son trou et lit que la «danseuse» de Saxon fait une pause. Tu crois qu’il se demande où est sa motivation ? Tu crois qu’avec ses 3500 balles et sa famille il demande à son patron de faire une pause ? Lambiel est tout sauf un exemple, tout sauf un grand champion. Face à l’adversité, il pause les plaques. Et voilà que certains compatissent sous prétexte d’une prétendue humanité. Lambiel est l’antithèse de ce que l’on peut attendre d’un sportif en première page d’un journal. Bref, le petit prince mérite des claques ! Que la «pleureuse» de Saxon se repose, qu’elle devienne professionnelle et fasse plaisir à ses fans du troisième âge dans des shows sponsorisés par la Coop. Au rythme effréné des galas d’Art on Ice, aura-t-elle à nouveau besoin d’un break ?
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