C’est l’année de la femme… Aussi au Pigeon d’Or ?

Les Pigeons de septembre sont enfin là ! Ce mois, nous te proposons deux présidents à grande gueule, un vilain et dangereux hockeyeur, un Gaston Lagaffe indien, la Ministre de l’Intérieur du Royaume Federer ainsi qu’un sportif espagnol dopé, ah pardon c’est un pléonasme, un sportif espagnol. Qui mérite de remporter le volatile doré ? Ami lecteur, tu as jusqu’au dimanche 24 octobre à minuit pour faire ton choix !

Sylvio Bernasconi

Il faudra bien qu’il l’emporte une fois ! Mais d’ici là, ou d’ici qu’il passe la main à la Maladière, on risque de retrouver souvent Sylvio Bernasconi parmi les Pigeons du mois. Cette fois-ci, le «Constantin du Rom», le «Zamparini du clochard», le «Bernard Tapie du pauvre», le «Silvio Berlusconi de petite taille» a encore une fois fait dans le grotesque. Non content de se plaindre de la désaffection des Neuchâtelois pour son alignée de Sénégalais à vendre dans les trois mois s’ils sont pas trop mauvais – aux dépens des bons jeunes Helvètes qui chauffent le banc –, le président des Rouge et Noir a décidé de bouder et de quitter le club en fin d’exercice.
Sûrement frustré par l’omniprésence médiatique de son rival romand, le Neuchâtelois a décidé de faire pire au niveau du n’importe quoi pour essayer d’exister sur l’échiquier footballistique. Et dans la foulée, plutôt que de remettre en cause sa gestion à la petite semaine, il reporte la faute sur, à choix, le public, l’environnement, les arbitres, la Ligue… Et pourquoi pas le ballon et les mouettes ? Son jouet préféré, ce sont les entraîneurs. Mais voilà, Pierre-André Schürmann a eu les couilles de le renvoyer à ses études. Après avoir vidé Jean-Michel Aeby qu’il avait déjà engagé une année plus tôt, il offre le poste à l’ancien coach toujours sous contrat mais qui refuse. Bel effort. Ollé ! Un Pigeon pour la forme !

Michael Cammalleri

Il était une fois une superstar de la Ligue Nationale de Hockey qui a oublié son cerveau au vestiaire. Michael Cammalleri est de ces hockeyeurs adulés de tous, mais capables de craquer complètement au moment où on l’attend le moins. En match de pré-saison contre une formation formée de trois quarts de réservistes des New York Islanders, gagné 7-2 avec les protèges-lames à Québec, l’ailier gauche canadien n’a pas supporté d’être chatouillé dans une bande par un petit Suisse formé à la dure dans d’obscures ligues inférieures nord-américaines.
Après avoir tenté de lui déglinguer la tête avec la crosse, il feinte un infect cross-check et enchaîne sur un coup de pute derrière le genou. A 28 ans, pour son septième exercice en NHL, il méritait une punition exemplaire pour ce comportement scandaleux. Mais bizarrement, à l’heure pourtant où les pontes de la Ligue nationale essayent de chasser les attaques à la tête ou les coups dits «salauds» dans la Belle Province, le nain de Richmond Hill s’en est tiré avec un seul et unique match de suspension. Il aurait été genevois, il prenait 587 matches de suspension venus de Zoug. Avec un Pigeon d’Or, l’équité pourrait être respectée.

Alberto Contador

Regarde la liste des vainqueurs du Tour de France depuis une trentaine d’années. Et encore, c’est parce qu’avant, la recherche de produits interdits n’était pas vraiment sérieuse… Hé oui, la grande, l’immense majorité de ceux-ci sont des dopés et des tricheurs en puissance. Mais je ne sais pas pourquoi, cette fois, avec l’Espagnol, on voulait vraiment y croire. C’était sûr, on en avait fini des affaires. Il allait gagner sa troisième Grande Boucle et devait réhabiliter le cyclisme.
Mais voilà, comme d’habitude serait-on tenté de dire, le coup de massue est tombé quelques mois plus tard. Le coureur de l’équipe Astana aurait mangé un morceau de viande contaminé… Ou alors pris un produit interdit. Pire, selon une méthode pas encore vraiment fiable de détection des transfusions sanguines, on aurait retrouvé du plastique dans ses urines. Alors que le type allait fatalement s’emparer du maillot jaune un jour ou l’autre, il savait qu’il allait être contrôlé. Comme son prédécesseur au palmarès du Pigeon d’Or Floyd Landis, il a craqué et s’en est foutu plein les veines juste pour vouloir être le plus fort. Pour gagner. Quitte à se faire choper et être pigeondorisé dans la foulée…

Suresh Kalmadi

Ce nom ne te dit sûrement rien et pourtant, Suresh Kalmadi a tout d’un Pigeon en puissance. Le patron des Jeux du Commonwealth a fait très fort lors de la cérémonie d’ouverture à New Delhi. «Oui, la princesse Diana était là», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse désormais mythique, confondant ainsi Camilla à la défunte Princesse de Galles. Gaston Lagaffe n’aurait pas fait pire !
Cette bourde monumentale est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ou plutôt la piscine… Non content d’avoir ressuscité Lady Di, Suresh Kalmadi a en effet complètement merdé la préparation de ces XIXe Jeux du Commonwealth. Des chiens errants qui se baladent dans les complexes sportifs, le plafond du stade devant accueillir la cérémonie d’ouverture qui s’effondre deux semaines avant le Jour J, un village sportif insalubre et aux odeurs nauséabondes qui attirent les moustiques, des retards conséquents sur quasiment tous les sites : voici une liste non-exhaustive des problèmes d’organisation de ces «Jeux de la honte», comme l’ont baptisé les journaux indiens. Mais que Suresh Kalmadi se rassure : incompétent et maladroit comme il est, il pourra facilement trouver de l’embauche auprès de Nelly Wenger !

Majid Pishyar

Majid Pishyar est en train de réaliser un exploit peu commun : réussir à rendre Marc Roger sympathique ! Le président du Servette FC n’a en tout cas pas mis longtemps avant de se fondre dans la mentalité locale. Grande gueule à souhait, prétentieux et limite arrogant, le millionnaire iranien doit faire fureur dans les soirées mondaines de la Cité de Calvin. Si son discours fait mousser les supporters genevois, tout contents de pouvoir profiter des millions d’un businessman étranger, il a le don d’agacer le reste du pays. Il faut dire que Majid Pishyar n’y va pas avec le dos de la cuillère…
«Nous allons remonter en Super League, j’en suis sûr. Nous serons champions en 2014, j’en suis sûr aussi. Et ensuite, avec les Coupes européennes, nous irons déployer le drapeau de Genève dans les autres villes d’Europe», fanfaronnait-il avant le derby face au LS. Même Constantin et Bernasconi n’auraient pas osé ! La suite, on la connaît : le petit LS est venu battre le grand SFC et la vache à pognon iranienne est tombée de haut.
Bref, même si l’opération reconquête lancée par les dirigeants grenats et leur vice-président David Pivoda mérite des éloges, la communication de leur porte-monnaie sur pattes est franchement grotesque, sans oublier que c’est une motivation supplémentaire pour tous les adversaires de l’autoproclamé futur champion suisse. Le pire dans tout ça, c’est que le SFC n’est pas à l’abri que ce mégalomane au passé trouble se lasse de son jouet dans deux ou trois ans… Voire moins si le club du bout du lac foire sa promotion. 

Miroslava Vavrinec

La relégation de la Suisse hors du groupe mondial de la Coupe Davis porte le sceau d’une personne : Miroslava Vavrinec. Plus que les défaites de Stan Wawrinka, plus que la nullité abyssale d’Yves Allegro, plus que les incapacités chroniques de Marco Chiudinelli à élever son niveau de jeu, plus que l’incompétence et l’inutilité de Séverin Lüthi,  la native de Bojnice en République tchèque (un 1er avril, tiens tiens…) est la grande fautive. A cause de son emprise sur l’ancien numéro 1 mondial, celle qui n’a jamais grimpé plus haut que le matricule n°76 à la WTA (260’832 $ de gains en tout, soit une bonne semaine d’élimination en quart de son homme) interdit désormais à Rodg’ de la quitter pour défendre le drapeau national.
Ce ne sont que de rumeurs ? Certes, mais elles sont crédibles. Le si parfait Roger Federer, joueur préféré de toute la planète et exemple de modestie et de simplicité, aurait fauté lors d’un déplacement en Coupe Davis, alors que Madame n’avait pas pu faire le voyage. Depuis ? Ceinture. Si la destination n’est pas glamour (le Kazakhstan, tu vois comment…) ou si les jumelles du couple le moins sexy du monde se font les dents : pas de Fed’ sous les drapeaux. Peu importe qu’il s’agisse d’un des derniers challenges que veut relever le Maître. Madame décide, Roger file droit.

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25 Commentaires

  1. La crevette à l’ail, pour que Ramon et autres Crevettes à l’Ail puissent venir se pavaner sur CR en se gargarisant de ce qui reste de crédibilité à l’Espagne, le sport…mais pour encore combien de temps…?

  2. Camalleri est un grand joueur et ça peut arriver de péter un plomb. Nul doute que si ça ne serait pas un Suisse qui avait ramassé, il ne paraîtrait même pas dans cette article !

  3. Cammalleri me tente juste parce que sur votre photo il ressemble drôlement à Richard Virenque! Mais si on devait pigeondorisé chaque agresseur de la NHL on en verrait pas le bout. Il en va de même avec le cyclisme qui ne mérite aucun prix que se soit. Mirka et Kalmadi j’en ai rien à péter. Reste les deux présidents et le choix et difficile. Pishyar ne s’étant pas encore assez ridiculisé, mon vote ira à Bernasconi.

  4. Je ne suis pas espagnol, et pourtant…

    Contador, jusqu’à preuve du contraire, est toujours présumé innocent!

    Patience, pas besoin d’aller plus vite que la musique… Contador méritera certainement son Pigeon le jour où il aura été convaincu de dopage.

    Quant à Miroslava, vous vous fondez sur des rumeurs…

    Dommage, j’ai connu des listes de nominés de meilleure qualité!

  5. @ la redac

    Tiens ça serai marrant quand même, un pigeon de bronze pour les intervenants… cotation de sous-ramon 1.05…grand favori

  6. La sélecton de Pishyar et Cammalleri est sévère. Le premier est quand même entrain de faire quelque chose de bien avec le SFC, le publique se déplace au stade, l’équipe déploie un jeux plaisant, le classement est pas mauvais etc. Ok c’est une grande gueule, mais n’oublions pas que le Romand ne pardonne vraiment pas grand chose au Genevois.

    Cammalleri a dérapé, bêtise et péché d’orgueil sans doutes. Encore un peu mince pour en faire un pigeon d’or, son dossier était vierge de tout incident jusqu’ici. Je l’ai trouvé vraiment impressionnant la saison passée en plus. Si il trainait son spleen sur les patinoires je dis pas, mais la…

    Bernasconi c’est pas très sexy (quel slogan), un cycliste dopé c’est un pléonasme, j’ai envie de voter pour Mirka, c’est quand même elle qui nous coute la descente en coupe Davis non? Plus grave, avec un Rodg’ qui est quand même sur le déclin, et une équipe reléguée le chemin pour gagner un jour la coupe Davis parait bien long.. sans doutes trop long désormais.

  7. Sylvio Bernasconi est un « vrai », j’aime le personnage mais je comprends qu’il agace.

    Michael Cammalleri n’a rien fait de dramatique, arrêtons de faire les chochotes.

    Alberto Contador est dopé… comme la majorité du peloton. C’est un gros pigeon, un vrai naze même.

    Suresh Kalmadi est un nobody.

    Majid Pishyar est une grande gueule, antipathique, genevois quoi, là aussi on aime ou on aime pas, perso je n’aime pas mais si Servette est promu à la fin de la saison, il aura eu raison sur toute la ligne.

    Et enfin… Mirka… la vache Mirka… celle qui est arrivée au bon endroit au bon moment… celle qui a conquis le cœur de Rodgeur… celle qui pourrait être remplacée par 100x fois mieux… je vote pour elle !!!

  8. De bleu c’est dégueulasse!

    Pishyar a dit que l’objectif est d’être champion suisse d’ici 2014. Il est ambitieux, c’est tout.
    Il respecte les autres équipes mais il est ambitieux.
    Il veut soulever le trophée d’ici 4 saisons quoi de mal…

    Lausannois jalouuux! Pelé vous a abandonné bande de nazeeees!
    Hahahahah
    LS brèèèèles de pêcheuuuuurs

  9. Il est complètement nul ce site.
    Pishyar, est un homme discret et élégant. Tout le contraire de ce qu’on dit de lui.
    S’il ose être optimiste c’est pour montrer l’exemple aux joueurs. Quoi de plus naturel pour un président que de montrer la direction à suivre.
    Toutes les critiques à son égard ne sont que des phantasmes. Il ne sera certainement pas assez bête pour leur donner du crédit.

  10. @ Napoleon

    Je vote pour le pigeon d’or des intervenants : NAPOLEON, xénophobe idiot et cocufié par un espagnol…ah, pardon c’est un pléonasme !

  11. Donnez le pigeon d’or revient aux chèvres qui jouent en équipe de Suisse !

    Ne pas gagner contre le Honduras…et perdre contre le Montenegro (700’000 habitants !), c’est vraiment la grosse HONTE !!!

  12. Comprend pas vraiment ou est le journalisme dans cette page, Magic Pishyar est certainement le président le plus intelligent des clubs de foot romand de ligue national. Depuis quand déclarer de l’ambition est t’il une tare ? Il reconstruit le Servette avec patience et intelligence, il à professionnalisé la une, mais également créer une « deux » ainsi que donner un encadrement pro aux juniors. Le tout, sans mégalomanie, sans grand noms, alors vous lui reprocher quoi ? de vouloir réussir la ou les autres dirigeants romand ce plantent année après année. Le Servette est le dernier champion de suisse romand et sera le prochain, surement bien avant que la carrière journalistique de Gary Romain et Marc-Olivier Reymond ne décolle. C’est pour rire, bande de pigeon.

  13. Majid…
    pour les toutes les affiches « Objectif Super League » placardées à Genf…

    Quand un président se met lui-même en photo pour une campagne de pub de son club, c’est qu’il n’a aucun respect pour son équipe et son staff…

    Avoir de l’ambition c’est un chose, avoir le melon c’en est une autre…

  14. Sans hésiter MONSIEUR Bernasconi.

    Je l’ai jamais senti à l’aise dans la peau du président, et il est pas fait pour ça.
    Par contre j’adore lorsqu’il parle à la TV… Entre CC et Bernasconnerie, c’est un sketch à chaque fois !
    C’est le moment de partir mon petit Sylvio ! Voles de tes propres ailes (de pigeon…) !!

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