Certains mériteraient un coup de fouet… (hein Max!)

Le débat a fait rage pour établir la liste des Pigeons d’avril ! La sélection aurait pu contenir 10 candidats mais nous n’en avons finalement retenu que six, le Pigeon d’Or devant rester élitiste ! Ainsi, Johan Micoud, Daniel Albrecht, Marcelinho, Jonathan Roy mais surtout Cory Pecker sont passés à deux doigts de la sélection. Mais il fallait faire un choix et la rédac est heureuse de te présenter ce mois six prétendants, provenant de cinq sports différents et tous particulièrement «brillants» en mars.

Simon Gamache

Après John Slettvoll pour son Lugano envoyé en play-outs, c’est Simon Gamache qui paie l’élimination prématurée de Berne en quart de finale des play-offs. La blonde de la KleenexArena personnifie à merveille la culbute de l’équipe ultra-dominatrice de la saison régulière. 
Alors que le collectif bernois commençait à donner sa pleine mesure, notamment grâce à un impressionnant Abid, les grands penseurs du directoire de la capitale ont eu la bonne idée de faire revenir la danseuse canadienne. Au final, la blondasse aura été un des grands artisans de la fessée administrée par Gottéron. Suspendu durant deux rencontres, il n’a réussi qu’un assist dans les quatre pauvres matches qu’il a disputés.

Brian Joubert

Notre danseuse française préférée s’est lâchée après le programme court des Championnats du monde de patinage artistique. Blessé puis malade ces derniers temps, Joubert est arrivé à Göteborg à court de préparation, mais a tout de même trouvé le moyen pour que sa cuisante défaite ne soit pas mise à son débit.
 
Alors que les musiques de ce programme ne doivent pas comporter de paroles, le Français s’est étonné de s’être vu retranché un point de son total déjà bien modeste au départ. De plus, il y est ensuite allé de sa diatribe contre les juges, expliquant que lui au moins avait tenté des choses difficiles, au contraire de ses concurrents (bonjour le fair-play). Mais bon Brian, c’est sympa de tenter des trucs compliqués, mais si tu les avais réussi, tu ne penses pas que t’aurais gagné ?

Max Mosley

Max Mosley est évidemment sélectionné pour son escapade dans un donjon SM pour assouvir ses fantasmes sexuels ainsi que ses penchants familiaux pour la barbarie nazie. Pour ceux qui ne le savent pas encore, «Mad Max» est le rejeton d’un certain Oswald Mosley, fondateur de l’union fasciste britannique et «chemise noire» en chef dans les années 1930. Dans ces conditions, une sorte de profil bas n’eût pas été de trop pour l’un des pontes de la FIA.  
Max Mosley, le «vilain petit cochon», a donc complètement foiré et définitivement terni son image. A défaut d’un licenciement en ordre de la FIA, le Britannique repartira peut-être avec un Pigeon d’Or… qu’il utilisera en sex toy ?   

Ronaldinho

L’otarie du FC Barcelone est sur la pente descendante. Au début de saison pourtant, le Brésilien était plein de bonnes intentions. Il entendait devenir un leader sur le terrain et dans le vestiaire. Mais comme d’habitude, ses frasques l’ont rattrapé.
Une différence notable est toutefois intervenue cette saison au grand dam du prodige de Gremio Porto Alegre : il a été lâché par son club. Habitué des excuses bidons, il a vu le service médical du Barça contredire une soi-disant blessure diplomatique certainement contractée tard le soir dans un bar à salsa. Invisible sur la pelouse, il est une des principales raisons du déclin de son équipe et du futur licenciement de Frank Rijkaard.

Martin Rufener

Personne n’est parfait. Même Martin Rufener. Le Bernois est un des hommes clef dans le réveil du ski suisse depuis deux saisons. N’empêche qu’il a foiré. Cela se passait lors du super-G des finales de Bormio. La fameuse course où Albrecht éjecte Cuche des points et prive le Neuchâtelois du globe de cristal. Fallait-il donner une consigne pour que Albrecht freine ? Ca se discute. Ou laisser Albrecht faire sa course en arguant que le ski est un sport individuel ? Ca se discute aussi.
La honte pour Rufener et ses adjoints est ailleurs. Il a donné une consigne, mais elle n’est pas passée. Et ensuite, il a eu le culot d’affirmer que c’était mieux comme ça, pour la beauté du sport. Autrement dit : Rufener a voulu magouiller, il s’est planté et s’est finalement caché en se faisant passer pour un grand seigneur, chantre de l’éthique sportive.
Dans les faits, il a paniqué. Rien n’avait été préparé pour un tel cas de figure. Albrecht a reçu la consigne de traîner en piste juste avant son départ (3-4 secondes selon le Valaisan). Trop tard, beaucoup trop tard. Sans cette erreur de coaching, la Suisse aurait aujourd’hui le globe du super-G.

Reto Steinmann

De par ses décisions et indécisions ubuesques, de par la lourdeur partiale de certaines de ses sanctions, le juge unique de la Ligue nationale a bien failli faire basculer le destin du championnat de Suisse. Kolnik suspendu pour une longue durée quand Gamache ou Dubé pouvaient rapidement revenir au jeu, Roy pas suspendu de manière provisoire ou encore un acharnement quasi méthodique à l’encontre de Julien Sprunger, Steinmann a rendu des décisions incohérentes et souvent bizarrement aux dépens des équipes welches.
 
De plus, le juge a bien souvent déjugé les arbitres, qui n’ont jamais autant besoin d’appuis et de sérénité que lors de ces séries où le moindre détail peut faire basculer le score. Heureusement pour le sport, ces suspensions n’ont finalement pas fait basculer les Romands du mauvais côté et ceux-ci pourront lui faire un joli pied de nez au moment du décompte final.

Tu as fait ton choix ? Ne te reste donc plus qu’à voter… et à attendre patiemment. Le vote sera arrêté le 30 avril à minuit et le nom du vainqueur dévoilé début mai. Et ensuite, place aux Pigeons de mai !