Ligue des Champions

Si tu n’as pas passé ta soirée de mercredi soir planté devant la télévision, la grande nouvelle a pu aisément t’échapper.

Le Borussia Dortmund conservait mathématiquement un mince espoir de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

– Le FC Bâle n’a nullement été impressionné par les cinq premières minutes de son adversaire lisboète et à montrer un visage séduisant, bien même qu’il lui manquait en attaque sa girafe et son plongeur.

On a aimé :- Frei qui se prend un jaune pour simulation.
– Bernard Challandes, consultant de luxe pour la RTS, se permettant de fustiger l’énervement de l’entraîneur du Benfica qui lui a valu une expulsion.

Cela faisait pas mal d’années que je n’étais pas retourné au Stade du Vélodrome mais je constate qu’au niveau olfactif, cela n’a guère changé : si tu t’approches des virages, ça sent la marijuana, dans le reste du stade, ça refoule

On a aimé – 

À Dortmund, cela fait plus de trois ans qu’il n’y a pas eu moins de 70’000 spectateurs pour un match de championnat, quels que soient l’horaire, le classement, l’enjeu, la météo ou l’adversaire.

«Une finale sans le grand Real, club européen le plus titré, qui possède les meilleurs joueurs, le meilleur staff, le meilleur public et surtout le meilleur entraineur, ce n’est pas une finale.

Après une délicieuse et tiède cask ale dans un pub à la sortie de l’avion, la lecture des quelque dix-sept pages du Daily Mirror consacré à la finale et un burger plus tard, on commence à faire les docteurs ès

«Manchester a joué le jeu», «ManU n’a pas cherché à détruire l’adversaire» ou encore «les Red Devils beaux perdants», tels ont été certaines des puissantes analyses des grands penseurs du football.