Petite introduction au basketball japonais : JBL vs bj-league

Après nous être passablement attardés sur des aspects structurels, retournons à des considérations un peu plus sportives. Le Japon a cette particularité d’avoir deux championnats de haut niveau qui se font concurrence, et il convient d’en dire un peu plus à leur sujet. Nous consacrerons donc cette troisième et ultime partie de notre présentation aux caractéristiques des ces deux ligues, avec en toile de fond la question de savoir laquelle des deux est la meilleure. Nous nous demanderons enfin de quoi pourrait être fait l’avenir du basketball japonais.

Lorsque l’on se retrouve dans une situation où deux championnats se font concurrence, difficile de ne pas se demander lequel est le meilleur. Cette sempiternelle question est débattue depuis le lancement de la bj-league en 2005 et continuera à soulever des avis différents tant que les équipes des deux ligues ne s’affronteront pas de manière régulière. La tendance dominante ces dernières années a été de considérer que la Japan Basketball League (JBL) était supérieure à sa concurrente, et ce malgré un statut non entièrement professionnel. Il faut dire qu’au Japon, les équipes possédant le plus de joueurs professionnels ne sont pas toujours à la fête. Le Rera Kamuy Hokkaido n’a ainsi jamais réussi à finir une saison au-dessus de l’avant-dernière place du classement et était régulièrement surpassé par des formations évoluant avec une majorité de joueurs amateurs. Les premières années de coexistence ont été caractérisées par une tendance à voir les meilleurs joueurs de bj-league chercher à rejoindre des formations de JBL, qui proposaient des salaires bien plus attractifs en raison du soutien financier des grandes compagnies multinationales à leur équipe.Ensuite, la plupart des joueurs sélectionnés en équipe nationale du Japon proviennent de JBL, ce qui semble signifier que ce championnat possède les meilleurs joueurs. De nombreux joueurs n’ont par ailleurs pas réussi à gagner leur place en JBL et ont fini par se faire embaucher en bj-league. Pour ces raisons, certains officiels de l’Association japonaise de Basketball (JBA) craignent que la fusion des deux championnats prévue pour la saison 2013-2014 aboutisse sur une ligue à deux niveaux dominée par les équipes actuelles de JBL.

Cependant, les défenseurs de la bj-league ont eux aussi des arguments à faire valoir pour défendre la qualité de leur championnat. En premier lieu, la JBL a drastiquement réduit les salaires de ses joueurs ces dernières années. Ainsi, le vétéran Takehiko Orimo – figure emblématique du basketball japonais et actuellement propriétaire-joueur de la nouvelle équipe de JBL Levanga Hokkaido – percevait encore un salaire annuel de 40 millions de yen (465’000 CHF) durant la saison 2008-2009 qu’il disputa sous les couleurs du Rera Kamuy Hokkaido, aujourd’hui disparu. Pourtant, son salaire avait été abaissé à 19 millions de yen (220’000 CHF tout de même) au commencement de la saison 2010-2011, ce qui signifie une diminution de plus de la moitié de ses émoluments en à peine deux années ! Si l’on comprend un peu plus aisément à présent pourquoi le Rera Kamuy Hokkaido a fini par faire faillite, le fait que les autres clubs de JBL ont eux aussi procédé à des renégociations de contrats nous permet également de comprendre que la différence entre les salaires offerts en JBL et en bj-league s’est progressivement amenuisée. Les joueurs ont ainsi eu une raison de moins de chercher à rejoindre un des clubs de JBL, comme tend à le prouver le transfert de Takumi Ishizaki, premier international nippon à passer d’une équipe de JBL (Toshiba Brave Thunders) à une de bj-league (Shimane Susanoo Magic) en 2010-2011.
Un autre argument tout à fait légitime est que les têtes pensantes de l’Association japonaise de Basketball (JBA) ont tendance à favoriser «leur» championnat, celui qu’ils chapeautent depuis des décennies. Difficile en effet d’imaginer un de ces vieux dinosaures de la JBA s’incliner devant l’arrogance de cette bj-league qui a voulu faire cavalier seul. A l’image d’un maître sushi à qui, dit-on, plus de dix ans de pratique sont nécessaires pour atteindre ce titre, une ligue née il y a six années à peine ne peut décemment pas prétendre surpasser son aînée. C’est pourtant bien cet immobilisme qui est aujourd’hui au centre de certaines critiques : la JBA aurait tort de continuer à sous-estimer la bj-league, qui a bien progressé depuis son lancement à l’automne 2005. En autorisant jusqu’à quatre joueurs étrangers à fouler le parquet en même temps – un seul seulement en JBL –, les joueurs nippons de bj-league ont l’occasion de s’aguerrir au contact de joueurs ayant parfois déjà évolué en NBA et d’entraîneurs ayant eux aussi officié dans la grande ligue.
Cette méthode a déjà fait ses preuves au Japon lors des premières années du championnat professionnel de football (J.League), lorsque les clubs recrutaient des anciennes gloires qui vinrent y finir leur carrière. Pour ces observateurs, se confronter à ce genre de joueurs reste le seul moyen pour faire évoluer le niveau du basketball au Japon. Ils sont ainsi nombreux à louer les progrès accomplis par les joueurs japonais de bj-league et à critiquer l’Association japonaise de Basketball, qui persiste à se baser sur des joueurs stagnants en JBL pour former l’ossature d’une sélection nationale qui ne parviendra jamais à se qualifier régulièrement pour les grandes compétitions. Quant à la question du talent des joueurs japonais, les clubs de JBL sont régulièrement accusés de n’engager que des juniors provenant des collèges et universités les plus prestigieux. Contrairement à sa concurrente, la JBL ne propose en outre pas de système de repêchage de jeunes joueurs et/ou de joueurs sans contrat : elle ne peut donc pas affirmer que tous les meilleurs joueurs de basketball font nécessairement partie de ses équipes. Entraîneur de l’équipe de bj-league Tokyo Apache en 2010-2011 et au bénéfice de plusieurs expériences de coaching en NBA, Bob Hill disait ainsi n’avoir «absolument aucun doute sur le fait que les équipes de bj-league domineraient celles de JBL si elles devaient jouer les unes contre les autres en gardant leurs règles de jeu respectives».

Peut-on croire à une réunification ?

Le processus de réunification des deux championnats se heurte actuellement aux arguments des deux camps et semble ne pouvoir se sortir de l’impasse dans laquelle ils l’ont menée. Personnellement, je ne suis moi non plus pas très optimiste à propos des chances de réunification pour la saison 2013-2014. Une tendance se dessine pourtant clairement. La bj-league accueille chaque saison de nouvelles équipes et poursuit son objectif de former un championnat à 24 équipes pour les dix ans de son existence, en 2015-2016. A ce rythme, elle risque bien d’y arriver, et ce même si le retrait de l’équipe Tokyo Apache pour des raisons financières en 2011-2012 lui a rappelé la fragilité du monde dans lequel elle évolue. De son côté, la JBL régresse. Les grandes multinationales semblent de moins en moins intéressées à investir dans une équipe de basketball et ont entamé un processus de réduction des salaires qui, à terme, pourrait les voir n’engager plus que des joueurs amateurs voir même se désengager complètement de leur équipe.

C’est pourquoi j’ai résolument décidé de me poser en supporter de la bj-league. Je reste convaincu que cette compétition a encore de belles années devant elle, car elle a amené le sport de haut niveau à de nombreuses contrées qui n’y avaient jamais goûté. Est-ce que les noms d’Akita, Toyama, Hamamatsu, Matsue, Beppu, Ginowan ou Takamatsu vous disent quelque chose ? Ce sont toutes des villes qui auraient fière allure dans un pays comme la Suisse mais qui n’auront certainement jamais la capacité financière d’accueillir une équipe professionnelle de baseball ou de football. La bj-league leur a pourtant donné l’opportunité d’avoir également droit au chapitre, et elles le lui ont bien rendu puisque la plupart de ses équipes évoluent devant une assistance comprise entre 1000 et 3000 spectateurs de moyenne, ce qui est remarquable pour un sport mineur comme le basketball. Si ces équipes ne sont pour la plupart pas vieilles d’une dizaine d’années, elles ont pris soin d’impliquer la population régionale dans leur processus de constitution : nombre d’entre elles ont demandé à la population de leur soumettre des propositions pour le nom de l’équipe, de la mascotte, du club de cheerleaders ou encore des couleurs du maillot. Les Shimane Susanoo Magic ont même lancé un concours parmi les hautes écoles de la préfecture pour le design du logo et de la mascotte de l’équipe. Les médias régionaux ont eux aussi joué le jeu : pour presque chaque équipe, de nombreuses télévisions et radios locales proposent des émissions hebdomadaires consacrées à leur équipe et de plus en plus de matchs font l’objet de retransmissions en direct.
Autant d’éléments qui nous permettent d’entrevoir le futur de la bj-league avec optimisme. Que ce soit ou non au moyen d’une fusion, il est important pour le basketball japonais que le pays puisse se doter d’une seule compétition offrant un leadership clair et incontestable. Tous les partis sont au moins d’accord sur ce point, et ça, c’est déjà mieux que rien.  Il reste désormais aux hiérarques de l’Association japonaise de Basket-ball de faire les bons choix, quitte à y laisser un peu de leur fierté. Au bénéfice d’une excellente image chez les Japonais de moins de 35 ans – filles comme garçons – le basketball a un trop bel avenir pour se permettre de ne pas saisir la balle au bond.

JBL (2011-2012)

Huit équipes s’affrontant six fois chacune lors de la saison régulière qui s’étend de l’automne au printemps pour un total de quarante-deux matchs par équipe ont entamé le championnat 2011-2012 de JBL. Les quatre premières formations obtiennent le droit de disputer les demi-finales (best of 3), dont les vainqueurs s’affronteront pour une finale disputée cette fois-ci au meilleur des cinq matchs.

Levanga Hokkaido
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Sapporo (Hokkaido)
Compagnie propriétaire : Hokkaido Sports Club
Affluence moyenne (2009-2010) : –
En JBL depuis : 2011-2012
«Levanga» constitue une sorte d’anagramme du mot japonais «ganbare», qui est un mot d’encouragement à faire de son mieux (un peu comme un «come on» ou un «vamos»). Il est là pour rappeler aux joueurs leur promesse de toujours continuer à se battre pour l’équipe.
Link Tochigi Brex
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Utsunomiya (Tochigi)
Compagnie propriétaire : Link Sports Entertainment
Affluence moyenne (2009-2010) : 2609
En JBL depuis : 2008-2009
«Brex» fait référence à la fois à «breakthrough» et à «rex» qui signifie roi en latin. «Link» fait référence à Link and Motivation, la compagnie ayant acheté les droits de dénomination. Le terme entend également créer un «lien» entre citoyens, entreprises, autorités et associations de la région.
Hitachi Sun Rockers
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Tokyo
Compagnie propriétaire : Hitachi
Affluence moyenne (2009-2010) : 1911
En JBL depuis : 2007-2008
Une équipe capable de faire trembler le filet du panier (représenté par un soleil) par un dunk fracassant. A noter que le nom «Hitachi» signifie littéralement «Soleil levant».
Toyota Alvark
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Tokyo
Compagnie propriétaire : Toyota
Affluence moyenne (2009-2010) : 2098
En JBL depuis : 2007-2008
«Alvark» signifie «choc électrique» en arabe. De plus, en décomposant le nom, on obtient (en arabo-anglais) : Al=La, V=Victoire, Ark=Arche. En gros, «L’Arche de la Victoire».

Toshiba Brave Thunders
Statut des joueurs japonais : Semi-pro
Ville principale : Kawasaki (Kanagawa)
Compagnie propriétaire : Toshiba
Affluence moyenne (2009-2010) : 1138
En JBL depuis : 2007-2008
Censé faire référence à un guerrier combattant fièrement.
Aisin Sea Horses
Statut des joueurs japonais : Pro/Semi-pro
Ville principale : Kariya (Aichi)
Compagnie propriétaire : Aisin
Affluence moyenne (2009-2010) : 1795
En JBL depuis : 2007-2008
L’hippocampe se traduit en japonais au moyen du caractère du dragon. Celui-ci est l’emblème du célèbre château d’Okazaki, dans la préfecture d’Aichi. De même, un ancien grand mécène et supporter de l’équipe était né sous le signe chinois du dragon. On attend donc de l’équipe qu’elle soit aussi forte et courageuse qu’un dragon.
Mitsubishi Electrics Diamond Dolphins
Statut des joueurs japonais : Pro/Semi-pro
Ville principale : Nagoya (Aichi)
Compagnie propriétaire : Mitsubishi Electrics
Affluence moyenne (2009-2010) : 1630
En JBL depuis : 2007-2008
L’équipe portait déjà le nom «Dolphins» avant la réforme de la JBL en 2007. Elle a simplement ajouté le «Diamond», afin de le rendre plus rutilant. A noter que Mitsubishi signifie «trois diamants» en japonais.
Panasonic Trians
Statut des joueurs japonais : Semi-pro
Ville principale : Hirakata (Osaka)
Compagnie propriétaire : Panasonic
Affluence moyenne (2009-2010) : 1365
En JBL depuis : 2007-2008
«Tri» (3) + «an» (-ois, -ien. etc. en anglais) + «s» (utilisé comme suffixe en anglais pour former un nouveau mot) = «Trians». L’idée est d’exprimer le lien qui unit les trois entités que sont l’équipe, la région et l’entreprise. A noter également que trois mousquetaires constituent un des emblèmes de l’équipe.

Bj-league (2011-2012)

19 équipes sont réparties en deux conférences «est» et «ouest».  Chaque équipe dispute 52 matchs dans la saison régulière, en affrontant plus régulièrement les équipes de sa propre conférence. Le mode de compétition des play-off n’est pas encore défini, mais par le passé ce sont les vainqueurs des deux conférences qui s’affrontaient pour le titre.

Iwate Big Bulls Pro
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Moriaka (Iwate)
Compagnie propriétaire : Iwate Sports Promotion
Affluence moyenne (2009-2010) : –
En bj-league depuis : 2011-2012
Référence à une race de taureaux qui est originaire de la préfecture d’Iwate.
Akita Northern Happinets
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Akita (Akita)
Compagnie propriétaire : Akita Pro Basketball Club
Affluence moyenne (2009-2010) : 2258
En bj-league depuis : 2010-2011
«Happinets» fait référence à la volonté des fans d’éprouver de la joie ensemble. J’imagine que le «-nets » est un jeu de mot en lien avec le filet du panier. Enfin, «Northern» a été choisi car l’équipe de rugby de la préfecture l’avait aussi dans son nom (Akita se trouve au Nord-Est du Japon).
Sendai 89ers
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Sendai (Miyagi)
Compagnie propriétaire : Sendai Sports Link
Affluence moyenne (2009-2010) : 2106
En bj-league depuis : 2005-2006
L’appellation «89ers» («les gens de l’année 89») fait référence à l’année où Sendai est devenue une ville selon la nouvelle loi japonaise (1889) ainsi que l’année où elle a dépassé les 500’000 habitants (1989). Il faut bien entendu y voir deux beaux prétextes pour justifier le fait d’avoir copié les deux équipes américaines Philadelphia 76ers (NBA) et San Francisco 49ers (NFL).
Niigata Albirex BB
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Niigata (Niigata)
Compagnie propriétaire : Niigata Sports Promotion
Affluence moyenne (2009-2010) : 2160
En bj-league depuis : 2005-2006
«Albirex» est le nom de l’équipe de J.League qui partage le même sponsor principal. «BB» fait référence à «Basketball».
Toyama Grouses
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Toyama (Toyama)
Compagnie propriétaire : Toyama Grouses
Affluence moyenne (2009-2010) : 1401
En bj-league depuis : 2006-2007
«Grouse» signifie «tétras» en anglais, et le tétras est un oiseau typique de la préfecture de Toyama.
Shinshu Brave Warriors
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Chikuma (Nagano)
Compagnie propriétaire : Shinshu Sports Spirit
Affluence moyenne (2009-2010) : –
En bj-league depuis : 2011-2012
«Shinshu» est un autre nom pour désigner l’ancienne province de Shimano, qui correspond plus ou moins à l’actuelle préfecture de Nagano. «Brave Warriors» fait référence aux guerriers légendaires de la région.
Saitama Broncos
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Tokorozawa (Saitama)
Compagnie propriétaire : Saitama Broncos
Affluence moyenne (2009-2010) : 1679
En bj-league depuis : 2005-2006
«Bronco» est un terme provenant de l’espagnol qui signifie «cheval indompté».
Chiba Jets
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Funabashi (Chiba)
Compagnie propriétaire : ASPE
Affluence moyenne (2009-2010) : –
En bj-league depuis : 2011-2012
«Jets» fait référence à l’aéroport international de Narita qui se trouve à proximité du siège du club.
Yokohama B-Corsairs
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Yokohama (Kanagawa)
Compagnie propriétaire : Yokohama Sports Entertainment
Affluence moyenne (2009-2010) : –
En bj-league depuis : 2011-2012
«B» fait référence à la première lettre du mot «Bay», pour la fameuse Baie de Yokohama. Voici donc l’équipe des Corsaires de la Baie de Yokohama !
Hamamatsu Higashimikawa Phoenix
Division : est
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Hamamatsu (Shizuoka)
Compagnie propriétaire : Phoenix Communications
Affluence moyenne (2009-2010) : 1471
En bj-league depuis : 2008-2009
Si Hamamatsu est officiellement le siège de l’équipe, officieusement cette dernière représente également la région de Higashimikawa, dans la préfecture d’Aichi. «Phoenix» fait référence à l’immortalité qui est censée caractériser l’équipe.

Shiga Lake Stars
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Ootsu (Shiga)
Compagnie propriétaire : Shiga Lake Stars
Affluence moyenne (2009-2010) : 1784
En bj-league depuis : 2008-2009
«Lake» fait référence au lac Biwa, le plus grand du Japon, sur les rives duquel est située Ootsu, chef-lieu de la préfecture de Shiga.
Kyoto Hannaryz
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Kyoto (Kyoto)
Compagnie propriétaire : Sports Communication Kyoto
Affluence moyenne (2009-2010) : 1054
En bj-league depuis : 2009-2010
Le nom vient du mot «hannari» qui signifie quelque chose comme «brillant, de première qualité» dans le dialecte régional.
Osaka Evessa
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Osaka (Osaka)
Compagnie propriétaire : Huma Sports Entertainment
Affluence moyenne (2009-2010) : 1636
En bj-league depuis : 2005-2006
«Evessa» provient d’Ebisu, la divinité shinto des pêcheurs qui est souvent associée à la ville d’Osaka.
Shimane Susanoo Magic
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Matsue (Shimane)
Compagnie propriétaire : Sanin Sports Network
Affluence moyenne (2009-2010) : 1752
En bj-league depuis : 2010-2011
Susanoo est une divinité importante dans la mythologie japonaise. Capricieux et bagarreur, il se serait réfugié au Japon dans l’actuelle préfecture de Shimane.
Takamatsu Five Arrows
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Takamatsu (Kagawa)
Compagnie propriétaire : Five Arrows
Affluence moyenne (2009-2010) : 737
En bj-league depuis : 2006-2007
Le nom rend hommage à l’archer Nasu no Yoichi, qui réussit l’exploit d’atteindre un éventail placé sur le mât d’un vaisseau ennemi lors de la Bataille de Yashima (1185), qui se déroula à proximité de l’actuelle Takamatsu. Le chiffre cinq se réfère aux cinq valeurs qu’endossent les joueurs de l’équipe : conscience, mission et honneur, confiance et liens, courage, remerciements (sic).
Rizing Fukuoka
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Fukuoka (Fukuoka)
Compagnie propriétaire : Fukuoka Pro Basketball Club
Affluence moyenne (2009-2010) : 1081
En bj-league depuis : 2007-2008
«Rizing» provient de la divinité du tonnerre qui est célébrée au temple Dazaifu Tenman-gu de Fukuoka. L’anglais «rising» (qui s’élève) y est aussi évoqué.
Oita Heat Devils
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Beppu (Oita)
Compagnie propriétaire : Oita Heat
Affluence moyenne (2009-2010) : 809
En bj-league depuis : 2005-2006
Le nom fait référence à la ferveur des fans et à la chaleur dégagée par les Enfers de Beppu, des bains thermaux rougis par l’argile de cette région volcanique.
Miyazaki Shining Suns
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Miyazaki (Miyazaki)
Compagnie propriétaire : Miyazaki Energy Create
Affluence moyenne (2009-2010) : 886
En bj-league depuis : 2010-2011
En tant que toute première équipe professionnelle de la préfecture, elle souhaite y rayonner à l’image du soleil.
Ryukyu Golden Kings
Division : ouest
Statut des joueurs japonais : Pro
Ville principale : Ginowan (Okinawa)
Compagnie propriétaire : Okinawa Basketball
Affluence moyenne (2009-2010) : 2561
En bj-league depuis : 2007-2008
«Ryukyu» est l’ancien nom de l’archipel d’Okinawa, qui est par ailleurs une ancienne monarchie.

Écrit par Marc Baertschi

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