Paris tenu

Ce samedi 14 janvier avait lieu la reprise du championnat de Ligue 1 après deux matchs (pour les équipes qualifiées…) de coupes nationales en début d’année. Mon pote et moi avons décidé un peu à l’arrache d’aller voir Carlo Ancelotti et son système en sapin, le 4321, contre les Toulousains d’Alain Casanova qui étaient 7ème avant la rencontre.

Pour se rendre en voiture au Parc des Princes, rien de plus facile. 550 km d’autoroute depuis Genève (passage obligé pour choper le pote) puis arrivée sur le périph’ parisien. Une fois sur celui ci compter 10 minutes, si trafic fluide, puis prendre sortie Saint Cloud et à partir de là se parquer «à la Parisienne», le stade est à côté mais ne possède pas de parking digne de ce nom.Le match, malgré l’affiche peu sexy, avait toute son importance pour plusieurs raisons. Montpellier, 2ème, jouait contre Lyon 4ème et dans l’affiche du week-end, Marseille 6ème reçoit Lille qui est 3ème. Défaite interdite donc pour les Parisiens s’ils ne voulaient pas être rejoints par Montpellier en cas de succès de ces derniers. On retrouve un peu la configuration du dernier match du premier tour où les leaders avaient tous des confrontations directes. De plus, c’était le premier match de Carlo Ancelotti au Parc après la difficile victoire en Coupe de France contre une CFA 2 (5ème division nationale !).
Et comme lors de ce dernier match, c’est Paris qui sort son épingle du jeu en s’imposant 3 à 1. Premier test grandeur nature réussi pour Carlo et avec une certaine manière, la classe à l’italienne diront certains. Le match fut plaisant malgré une opposition relativement faible. Paris domine dès le début du match mais de façon stérile. Il utilise bien les côtés et la plupart des ballons transitent par Mathieu Bodmer qui est vraiment le point d’accroche de cette équipe.

Premier match également pour Maxwell, transfuge du Barça, et autant le dire tout de suite, il a gagné samedi sa place de titulaire indiscutable sur son côté gauche. Le jeu s’équilibre un peu et à la 38ème sur une belle phase de jeu sur le côté, Néné hérite du ballon dans la surface et transforme un peu chanceusement cette action en but. 1-0. Merci et au revoir, le match est bouclé. Toulouse est impuissant malgré quelques actions. On sent clairement le PSG supérieur, la défense rassure et Bisevac est un animal même sur le côté droite. Lugano, une fois n’est pas coutume, n’est pas à la ramasse et Sakho, comme d’hab, est impérial.
Je reste néanmoins pas trop convaincu par le 4321 et surtout pas de Ménez en pointe. Il a fait un bon match mais il dézone trop, ce qui donne plus un 433 sans réelle pointe. Surtout que Ménez n’est pas un 9 et que le PSG possède un joueur de ce profil en la personne de Gameiro. Mais laissons Ancelotti prendre connaissance de son effectif et faire son travail avant de juger, il n’a pas gagné 4 Ligues des Champions par hasard non plus… (Ok, deux comme joueurs, mais respect quand même).
La deuxième mi-temps est assez similaire à la première avec un Paris qui essaie clairement de faire tourner la gonfle et de construire au sol et des Toulousains qui n’y arrivent décidément pas. 56ème minute et but de Pastore après une ouverture de Sissoko sur le côté gauche. L’Argentin casse les reins du défenseur et bat le gardien du plat du pied. 12 minutes plus tard, Néné s’offre le doublé sur un but magistral joué de façon un peu individuel mais quel sang froid. Fin de match à sens unique et quelques temps forts assez magnifiques du PSG.
Réduction du score à la 88ème par Braaten pour Toulouse sans incidence sur le jeu mais certainement pas pour Mister Ancelotti qui n’a pas dû apprécier le relâchement coupable de ses joueurs sur l’action.
Paris garde la tête malgré la victoire de Montpellier. Cela va être très dur d’aller les chercher et si la mayonnaise prend totalement avec Ancelotti, je pense sincèrement qu’ils seront injouables d’ici quelques matchs. Mais le deuxième tour va être très long. Je salive déjà du dimanche 8 avril avec la revanche sur l’OM. J’y serai et je sens que ça va être énorme…

Concernant l’ambiance, cette dernière fut particulière durant les 50 premières minutes. Chacun voulant «lancer» la sienne. Elle ne s’est réellement «envolée» et unifiée que lors du 2ème but parisien. Match de reprise… Malgré tout, un stade sans tifos est un stade bien triste. De même que des virages sans ultras….
A noter l’entrée en jeu à la 85ème de Chantôme qui fut dangereux sur son premier ballon. Pour ceux que cela intéresse les sandwichs-merguez du Parc sont excellents, certes ils ne valent pas et de loin les curry-wurst allemande mais quand même.
Dernière info, si vous vous parquez du mauvais côté de votre tribune, comptez 45 minutes de marche pour faire le tour du stade. Toutes les rues autour sont soit fermées soit uniquement en accès pour les personnes avec le billet de la bonne tribune et avec les 13’456 CRS il est inutile de négocier, donc bon marathon ! Même en arrivant à 17h30 pour un match à 21h00…

PSG – Toulouse 3-1 (1-0)

Parc des Princes, 44’688 spectateurs.
Buts : 38e Néné 1-0, 56e Pastore 2-0, 68e Néné 3-0, 88e Braaten 3-1.
Paris : Sirigu, Sakho, Lugano, Bisevac (78e Ceara), Maxwell, Jallet, Bodmer, M. Sissoko (85e Chantôme), Ménez (63e Gameiro), Néné, Pastore.
Toulouse : Ahamada, Ninkov, Congré, Capoue, Tabanou, Firmin, Devaux, Braaten, Didot, Bulut (65e Rivière), Sissoko.

Écrit par Alex Vocat

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