Les Dieux sont aussi tombés sur la tête !

Et là, on ne va pas mettre sur le dos de la FIFA ou du gouvernement brésilien corrompu le fait que le climat a viré à la catastrophe ce week-end, principalement dans l’état du Parana au sud du Brésil !

Pour ajouter du dramatique au pathétique à cette Coupe du monde, le Dieu Météo s’en est donc mêlé ! Dans le Parana, Curitiba – ville hôte où logent notamment l’Espagne et l’Australie – et sa région doivent faire face à des inondations meurtrières. Lundi matin, 71 villes et municipalités étaient déjà gravement inondées par ces fortes pluies incessantes qui ont débuté samedi dernier (triste bilan de neufs morts et un enfant disparu). A l’intérieur des terres, des villes ont été placées en état d’urgence alors que Curitiba est en état d’alerte… Très cyniquement, la seule question qui mériterait que l’on se pose était la pelouse de l’Arena de Baixada aura-t-elle le temps de tout bien sécher jusqu’au 16 juin, date du premier match Iran – Nigeria ?
Salvador, qui attend ses premiers supporters espagnols et hollandais pour mettre un peu le feu à son centre historique du Pelourihno, est sous le déluge depuis quelques heures. Vents violents, pluies diluviennes tropicales qui ont tôt fait d’inonder les routes. Mais la circulation se fait encore sans trop de difficultés en dehors des heures de pointe et de ses bouchons traditionnels. Et ici, en un tournemain tout peut se remettre au beau fixe comme par enchantement. Alors, patience…
Le plus gros sujet d’inquiétude ne concerne pas uniquement la météo mais la ville de Sao Paulo qui fait face à une gigantesque grève de son métro, avec des conséquences fâcheuses sur le trafic. Le métro de Sao Paolo, c’est tout de même 4 millions d’usagers par jour. Lundi à la mi-journée on enregistrait 130 kilomètres d’embouteillages cumulés dans les rues paulista. La mégapole a d’ailleurs été le décor du match d’inauguration. 

Le torchon brûle depuis mai entre les syndicats des travailleurs du métro et le gouvernement pour une augmentation salariale. Les autorités, faisant la sourde oreille, ont brandi des menaces tandis que les ouvriers réunis en assemblée dimanche ont décidé de poursuivre le mouvement. Le monde entier les regarde, ils vont en profiter un maximum. Avec des salaires oscillant entre 200 et 1000 dollars, certains n’ont, il est vrai, pas grand chose à perdre.
Pour ajouter du chagrin à la colère, le monde du football brésilien est en deuil, avec le décès accidentel ce week-end, de l’ancienne star Fernandão, 36 ans, décédée dans un tragique accident d’hélicoptère. L’ex-sociétaire de l’OM et de Toulouse, notamment, travaillait comme consultant auprès Sportv et aurait dû couvrir la Coupe du monde. Le destin en a décidé autrement.
Et que dire de Jennifer Lopez qui pour se faire désirer a invoqué d’obscures raisons de productions pour ne pas venir puis nous a finalement honoré de sa présence à la cérémonie d’ouverture. Quand on voit le niveau lénifiant du clip officiel, on se dit que JLO a surtout voulu éviter de se payer une honte planétaire en mondio-vision, puis s’est dit que ce ne sera pas la 1ère fois ! Avant le début de la compétition, les Brésiliens avaient d’ailleurs dénoncé avec virulence cette «œuvre», très loin de refléter la richesse musicale brésilienne et qui ne laissait que quinze petites secondes de chant à l’artiste locale, Claudi Leitte, le reste du titre étant accaparé par les deux vedettes nord-américaines…
Pour terminer sur une note people-glamour-business: le très pieux Kaka, 32 ans, et son épouse Carol Celico, 26 ans, divorcent ! Cette nouvelle serait banale en soit. Mais en raison des accords qui lient le couple à un contrat publicitaire pour une compagnie alimentaire, la nouvelle ne devait pas filtrer avant la fin dudit contrat ! Dans une promotion, la marque promettait en effet au vainqueur d’un jeu concours de partager un bon repas avec Kaka et Carol en Italie. Kaka qui n’a pas été retenu par Scolari dans la Seleçao se trouve actuellement en vacances avec son frère et ses amis à Fernando de Noronha et son ex est ailleurs !

Écrit par Rafi de Ipanema

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