Qu’ils sont vilains ces «Ours» !

Infectes ! Je sais que le mot est fort. Peut-être trop… Mais ceux qui ont assisté à la prestation presque scandaleuse des Young Boys à Tourbillon ne pourront que me donner raison. Pourquoi les Bernois persistent-ils à gâcher un évident talent, au profit d’une attitude qui, en comparaison, rendrait l’ami Nalbandian sympathique ?

Même le Schälli s’est emporté face à la détestable façon de se comporter de ses anciens joueurs. Les fameux cours de self-contrôle que le dandy zurichois a suivis en Allemagne cet été ont bien failli n’être plus qu’un lointain souvenir quand l’homme faible du FC Sion était à deux doigts de mettre une mandale à un «Ours» bien impertinent…Bref, passons. Je ne m’attarderai même pas sur l’arbitrage calamiteux de M. Bertolini, qui avait dû s’entraîner à siffler avant la rencontre avec une pipe à opium… Non, s’il vous plaît, un peu de respect pour les incompétants en noir, ou en jaune, ou en rouge, ou…
A part se lancer dans une bagarre puis revenir en arrière au dernier moment, le Schälli n’a pas fait grand chose dimanche. Il faut dire que son dictateur de patron avait pris les devants. Quelques minutes avant le début du match, sa seigneurerie Tintin d’Octodure était sur la pelouse, au contact avec ses «fillettes», donnant même de la voix à l’échauffement. Il donnait ses consignes afin que le couac de St-Gall ne se reproduisât pas. Mais non, on vous dit que ce n’est pas lui qui fait l’équipe ! Vous êtes vraiment des mauvaises langues…
Parlons un peu des joueurs maintenant. J’espère que vous vous êtes tous inclinés devant le majestueux Carlitos. Charles le Petit, pour les intimes. Il faut dire que dimanche, le Portugais aux jambes fragiles a bien porté son nom. Au royaume des égoïstes, Carlitos est roi. Pour ceux qui n’ont pas vu les images, je vous en fais un bref descriptif. Un passement de jambes, puis un deuxième, un troisième, une passe… non un quatrième. Au final: une balle perdue !

D’accord, son but est véritablement splendide. Je vous le concède. Mais peut-on tout pardonner à un joueur sous prétexte qu’il s’est montré à son avantage sur une action ? Certainement pas. Tous les lecteurs qui ont joué ou qui jouent au football se souviennent à coup sûr d’un coéquipier trop personnel. La moutarde vous monte-t-elle au nez ? Moi oui. Nous avions l’habitude de régler l’affaire en interne. Une bonne semelle à l’entraînement, et même une seconde si c’était nécessaire. Et, comme par miracle, l’odieux tricotteur lâchait son ballon. J’espère que le fin et poétique Mijadinoski lira cette chronique…
Croisons les doigts pour la semaine prochaine, en Coupe de Suisse à Berne. Seigneur, faites que Carlitos lâche le cuir, que le Schälli ne cogne personne, que le dictateur trouve les mots justes et, surtout, que le FC Sion mette une claque à ces infectes Bernois. Juste pour le plaisir de voir Varela sortir de ses gonds.

Écrit par Psyko Franco

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