Merci Marat !

Ami lecteur salut ! Mon boulot universitaire me prenant un temps inattendu, je n’ai pas trouvé de plage horaire afin de te conter les dernières «niouz» tennistiques. Mais là, même si cela doit me coûter une heure de dodo en moins cette nuit, je n’en ai cure car on a dépassé les bornes de l’entendement. Cela doit sortir : OUF ! La France est éliminée de la Coupe Davis !

On n’aura désormais plus besoin de se taper les commentaires des journaleux chauvins (pire que Dupuis je te dis…) et les analyses aigre-douces des coachs tricolores jusqu’à l’année prochaine (snif… c’était trop beau). L’aspect cocorico de nos voisins ne me dérange pas en général mais hier après-midi, alors que je m’octroyais une petite pause bien méritée, je tombe sur le duel Safin-Mathieu, décisif pour la qualification pour les demi-finales. Je ne connais pas le nom du consultant qui commentait la débandade du Français face à notre cher Marat mais il semblait encore croire en la remontée de Mathieu alors que celui-ci avait probablement déjà abandonné mentalement à la fin du premier set… Tout en ne soulignant aucun des magnifiques points du géant russe (c’est une habitude que même Dupuis a, mais passons…), il n’avait pas encore osé sortir la plus grosse des absurdités jamais entendues jusqu’à ce que…


Marat Safin offre la qualification aux Russes

Fin du match sans appel : 7/6 6/3 6/2, la France est sortie, logique lorsque pour contrer l’armada russe (Davydenko ATP 4, Youzhny ATP 17 et la bête Safin ATP 27, sans oublier Andreev, excellent en Coupe Davis), Forget alignait Mathieu ATP 56, Gasquet ATP 15 (qui depuis le début de l’année a dû oublier qu’il était droitier au vu de ses résultats), papy Grosjean ATP 59 qui part aussi en cacahouète depuis le début de l’année et l’éternel mais peu efficace Llodra 26e en double.
À la fin de la partie, le coach français est en interview, et là… c’est le drame : il ne se dit pas triste, la France a perdu contre la meilleure équipe du monde en Coupe Davis et tout s’est joué sur des petits rien… ce que le consultant s’empresse de reprendre et d’amplifier sans que le journaliste de France Télévision (dont le nom m’échappe, Alzheimer quand tu nous tiens…) ne puisse l’arrêter. Dans le même registre, Grosjean n’a même pas serré la main de l’arbitre après sa victoire en première partie de journée en réponse à des jugements douteux…
 
Alors appelez-moi «vieux con» ou ce que vous voudrez mais la dernière chose que désire un amateur de tennis c’est que son sport ne se rapproche jamais du foot : l’arbitre a raison, point final (jeu, set et match), un duel ne se gagne ni se perd que sur un point, certains joueurs et consultants «champion du monde» semblaient l’avoir oublié hier. De surcroît, la France n’est plus capable de gagner la Coupe depuis 2001.


La Russie en demi !

Parler de petits rien pour résumer ce qu’il manquait aux Français pour battre cette formidable armada russe est clairement un abus de langage (et une sacrée forme de prétention) alors que pour notre part (suisse et neutre !), il y avait juste un océan de différence ! Fini, nada, basta. Après ses dérapages contre Federer, Forget a encore perdu une occasion de se taire parce que ce n’est pas avec des retraités et des jeunes loups, passant le second tour de Roland Garros puis ne valant plus rien ensuite, qu’il va ramener le trophée au-dessus de sa cheminée… Alors dites-moi juste une petite fois pourquoi, mais pourquoi vous ne pouvez pas reconnaître une défaite sans vous lancer des éloges ? 

Écrit par Nicolas Jayet

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