Défilé de mode à l’Open d’Australie

Après une semaine, l’Open d’Australie livre enfin les premiers secrets du tableau féminin. Au nombre des surprises, on dénote la défaite de Svetlana Kuznetsova (2) face à Radwanska et plus étonnant, celle de Chakvetadze (7) face au sosie de Sharapova, Maria Kirilenko.

La chaleur n’a, pour une fois, pas fait de victime lors de la première semaine. Je dirais même qu’elle a laissé sa place à des torrents de pluie, ma foi bienvenus dans un pays qui traverse l’une des périodes les plus sèches de son histoire. En effet, c’est la pluie qui est venue jouer les trouble-fêtes, obligeant les organisateurs à fermer le toit rétractable de la Rod Laver Arena. Résultat, les conditions indoor ont peut-être bien perturbé quelques joueurs et joueuses. Qui sait, celles-ci auraient bien pu être fatales à Rodgeur s’il n’avait pas été sauvé – une fois encore ! – par son service et son expérience.


Sharapova, numéro 1 de la tenue sexy

Chez les dames, Kuznetsova a été sortie sans gloire par Radwanska, celle qui avait battu Sharapova au dernier US Open. Chakvetadze a livré une meilleure résistance que sa compatriote mais a rendu les armes face à une Kirilenko bien inspirée. Amélie Mauresmo était elle aussi bien partie mais a chuté une fois de plus de façon inexplicable face à la jeune Australienne Casey Dellacqua, tombeuse d’une certaine Patty Schnyder au deuxième tour.
C’est vraiment dommage pour Patty, puisqu’elle risque fort de quitter le Top 20 dès la fin du tournoi. Cela faisait également six ans qu’elle n’avait plus perdu avant les huitièmes de finale à l’Open d’Australie ! Mais pire encore, c’est la manière avec laquelle elle a été sortie : sans gloire, la mort dans l’âme. Ça devient presque habituel, à croire qu’elle a pris la même carte fidélité que Marat Safin. Tous deux pétris de talent mais bon sang, que le mental fait défaut ! Patty menait un set à rien et break dans la deuxième manche avant de laisser filer un match pourtant tout à fait à sa portée
L’autre surprise, bonne cette fois-ci, c’est non seulement la qualification pour le tableau principal de Timea Baszinsky mais son parcours pour le moins exemplaire. Après avoir passé le premier tour sans trop de difficulté, Timea a offert une opposition de toute beauté face à la belle Sania Mirza. Malgré la défaite, Timea peut être fière de son parcours, ce d’autant qu’elle entrera dans le Top 100 dès la fin de l’Open.


Oooooh Danieeeela…

En huitième et quart de finale, on assistera donc à un défilé de mannequins, qui plus est en lingerie fine. Maria Sharapova débute 2008 en douceur, tout de blanc vêtue et sans réelle fioriture, laissant apparaître ses jambes interminables. Tenue quasi identique pour Daniela Hantuchova et Maria Kirilenko. Ana Ivanovic se pavoise dans une tenue bleue un brin flashy, en accord avec le revêtement des courts, au contraire de sa compatriote Jelena Jankovic, qui arbore une robe rose. Venus Williams joue également la sobriété avec des lignes bleues et blanches. Quant à sa soeur, elle a choisi le corsaire moulant couleur cassis avec un haut blanc. Je vous avoue un peu ma déception, car depuis sa fameuse combinaison de plongée noire – certains y voyaient d’ailleurs plutôt une combinaison latex à la façon Hale Berry dans «Cat Woman» – et ses tutus roses bonbon qu’elle portait il y a quelques années, Serena nous avait habitué à mieux…

Écrit par Jérôme Nicole

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