¡ Caramba que c’était bon !

DES DIABLES AUDACIEUX ET EFFICACES ET DES MEXICAINS CONQUÉRANTS SE SONT QUITTÉ DOS À DOS (3-3) À L’ISSUE D’UNE PARTIE QUI N’AURA EU D’AMICALE QUE LE NOM ET QUI AURA CONSTITUÉ UNE VÉRITABLE PROPAGANDE POUR LE FOOTBALL. VITESSE D’EXÉCUTION ET ENGAGEMENT DE BON ALOI ONT PERMIS D’ASSISTER À UN MATCH PLEIN QU’AUCUNE DES DEUX ÉQUIPES NE VOULAIT PERDRE. MARTINEZ NE VOULAIT PAS D’UNE RENCONTRE AUSSI FACILE QUE CELLES DISPUTÉES DURANT LA PHASE QUALIFICATIVE. IL A ÉTÉ SERVI. LES DIABLES ONT PARFOIS SOUFFERT DURANT UNE CONFRONTATION RICHE EN ENSEIGNEMENTS, DIRIGÉE PAR LES QUATRE SEULS ITALIENS QUI N’AVAIENT PAS LES YEUX RIVÉS SUR LE BARRAGE PERDU PAR LA SQUADRA DANS LES BRUMES SUÉDOISES.

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L’heure du premier passage des troupes en revue a sonné. Confronté à différentes défections, dont celle du trio défensif Vertonghen-Kompany-Alderweireldt et celle de Nainggolan, qui, blessé de dernière minute, n’a pas pu profiter de son inattendu retour en grâce – il est tactiquement et humainement trop indiscipliné aux yeux de Martinez – et qui a dû anticiper son retour à Rome.

Le coach espagnol avait donc choisi de modifier son animation et opté pour un pressing haut avec Hazard et Lukaku en duo d’attaque, soutenu de près par KDB, prenant ainsi volontairement le risque d’exposer sa défense. Le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci s’est montrée friable et que les remplaçants (Ciman, Vermaelen et Boyata), s’ils peuvent ponctuellement rendre de fiers services à titre individuel, n’ont pas exactement le même niveau que les illustres titulaires. Cependant, à leur décharge, on dira qu’ils ne seront pas chaque fois opposés à des adversaires aussi remuants, aussi habiles, aussi ambitieux et joueurs que les Mexicains (ce Lozano, quel poison ! Mon petit doigt me murmure qu’il ne fera pas toute sa carrière au PSV).

Si la défense, expérimentale par la force des choses, peu aidée par le système offensif choisi par Martinez et bien trop perméable aux appels dans le dos des attaquants d’El Tri, n’a pas convaincu, la grande satisfaction est à chercher du côté du secteur offensif. Le duo Hazard-Lukaku a régalé l’assistance en jouant juste et en étant efficace à souhait. La manière dont les deux se sont entendus pour déchirer la défense mexicaine à trois reprises a vraiment fait plaisir à voir. Eden a confirmé qu’il est bien un génie et Romelu qu’il est un remarquable finisseur : 30 buts en équipe nationale – record égalé – à 24 ans, il n’a pas fini de faire trembler les filets adverses. Les deux ont été franchement épatants.

Autres raisons de se réjouir, les prestations solides de Chadli, Witsel, KDB et Dembélé. Le dernier nommé, notamment, n’a pas son pareil pour conserver un ballon et cette faculté, pour un joueur naturellement porté vers l’avant, a le don de soulager tant la ligne offensive que l’arrière-garde.

Bref, si ce n’est jamais avec cette défense que les Diables brilleront en coupe du monde, le reste de l’équipe a presque fière allure. Il reste à Martinez trois matches amicaux, dont celui de mardi prochain face au Japon pour trouver la meilleure formule.

Quant aux Mexicains, à condition de consolider un tant soit peu leur défense, ils pourraient constituer une belle surprise l’été prochain. On en reparlera peut-être.

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