La Suisse se rabiBoche

Fridolin à 1

On ne va quand même pas jubiler d’avoir été tenus en échec par une équipe qui avait fini dernière de son groupe au Mondial 2018 derrière la Corée du Sud…

Le match en deux mots

A ça !

L’homme du match

Embolo. Engagé, généreux, précis (!), il a peut-être livré son meilleur match sous le maillot de la Nati, en tous les cas le plus complet, avant de sortir sur une énième blessure à 20 minutes de la fin. On commence à se demander s’il n’est pas en porcelaine le garçon…

La buse du match

Aucun joueur n’est passé complètement au travers de son match, même si certains se sont un peu éteints au fil de la rencontre (on pense à Sow par exemple).

Du coup rien à voir mais je ne savais pas où le mettre : A l’heure de jeu, changement du côté allemand avec l’entrée en jeu de Tah, dont le duo de commentateurs nous informe que c’est un beau gabarit. Je crois qu’ils n’ont pas osé dire que c’était un gros Tah (roulements de tambour, cymbales).

Le tournant du match

Pas de gros retournement de situation, avec une Suisse qui a fait le job pendant 70 minutes, dès le premier but encaissé. Ce n’est pas tous les jours que la Nati se crée six ou sept grosses occasions contre l’Allemagne, mais bon, on ne va quand même pas trembler devant les quinzièmes du classement FIFA.

Notez bien qu’on a six points d’avance, ce qui doit être l’équivalent de deux balles d’arbitre et d’une fausse touche.

Le geste technique du match

La feinte de Embolo qui laisse volontairement passer la balle entre ses jambes à la 12ème et qui surprend tout le monde, y compris Seferovic, à qui sa seconde de stupéfaction coûte peut-être l’ouverture du score. On ne peut pas vraiment lui en vouloir, c’est tellement inattendu de la part de Breel, qui a quand même de grosses lacunes techniques, que c’est comme si lors d’un match de tennis Nadal servait instantanément, avant de s’être touché six fois l’oreille et gratté trois fois le cul. Je me demande si l’arbitre de chaise ne ferait pas rejouer le point.

Le geste pourri du match

En première mi-temps, la tentative de lob de Sow à 25 mètres sur… Sommer, pour ce qui aurait été l’autogoal le plus gaguesque de l’histoire du foot. C’est toujours assez métaphysique de se demander ce qui se passe dans la tête d’un footballeur, mais là il y a clairement eu un court-circuit.

Le chiffre à la con

Quatre. C’est le nombre de buts (au minimum) que nous coûte le fait de jouer avec des shorts grenat. Tu ne m’ôteras pas de l’idée que c’est un handicap. Ça doit gratter, coller, serrer les couilles… Je pense qu’on en plante quatre de plus rien qu’en jouant en salopettes.

L’anecdote

Zuber, c’est le Grégory Lemarchal du foot suisse. On se souvient vaguement qu’il avait du talent il y a longtemps, mais il n’a rien refait depuis.

Et sinon, dans les tribunes ?

La minute Pierre-Alain Dupuis

Michel Pont avant le match, en parlant de Eren Derdiyok : « Je me demande où il est passé lui, tiens… » On a connu Mickael Bridge plus corporate, lui qui venait de passer 5 minutes à défendre bec et ongles ce pauvre Zuber… Si jamais Michel : il joue au  Pakhtakor Tachkent, en Ouzbekistan, et lui aussi se demande bien ce qu’est devenu Michel Pont.

Sinon y a aussi Lemos qui « voit des mottes voler toutes les dix secondes », mais je suis vachement mal placé pour donner des conseils à ceux qui boivent trop en regardant du foot.

La rétrospective du prochain match

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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