Voilà une semaine que les finales de conférence ont débuté. Deux séries de sept rencontres pour définir qui sera présent pour l’affrontement final et l’éventuelle obtention d’une bague de champion NBA.
Conférence ouest :
Le tenant du titre (San Antonio) affronte le vainqueur de la saison régulière (Los Angeles).
L’équipe d’Hollywood a confirmé une très bonne saison (57 victoires pour 25 défaites) en débutant ces playoffs en fanfare, éliminant facilement la franchise d’Allen Iverson et Carmelo Anthony alors huitième de la saison régulière. Cinq matches ayant suffi à éliminer l’équipe de Denver, les Lakers ont alors accueilli les Jazz de Salt Lake City. Pour les Lakers, le duel s’annonçait plus sérieux, mais le manque d’expérience des Jazz, menés par le très jeune Deron Williams, leur a permis d’atteindre la finale de conférence après six confrontations.
Dans le bas du tableau, les San Antonio Spurs se sont facilement défaits des Phoenix Suns (4-1) puis, au deuxième tour, le trio Parker-Duncan-Ginobili a lutté jusqu’au septième match pour vaincre la solide équipe de Chris Paul, les Hornets de la Nouvelle Orléans.
La finale de conférence va donc confronter Los Angeles à San Antonio, troisième au classement de la saison régulière.
Avec l’avantage du parquet aux Lakers, c’est donc à Hollywood que les deux premières rencontres de la finale de la conférence ouest ont débuté. Emmenés par un MVP à la hauteur de son titre, les Lakers ont attendu le quatrième quart-temps de la première confrontation pour battre les Spurs qui, au fil des minutes, ont non seulement accusé, sur le plan physique, un début de playoffs particulièrement éprouvant, mais ont également subi la montée de régime de Kobe Bryant qui semblait à lui seul pouvoir définir l’issue du match. Résultat final : 89-85 pour Los Angeles.
Kobe Bryant, MVP 2008
A l’opposé d’un premier match très disputé, le second fut de bout en bout contrôlé par l’équipe hôte qui ne laissa aucune chance à son opposant, le devançant de 30 points à l’arrivée. Résultat final : 101-71 à nouveau pour Los Angeles.
Le troisième match a tenu lieu de revanche pour les Spurs. Manu Ginobili, très maladroit lors du second match à Los Angeles, s’est transcendé devant son public en marquant 30 points avec notamment une grande réussite à 3 points (5/7). Duncan 22 points, Parker 20 points : Résultat final : 103-84 pour San Antonio. Los Angeles mène toujours la série 2-1.
Les Spurs semblent fébriles à l’extérieur, il leur sera toutefois nécessaire de gagner à Los Angeles s’ils veulent pouvoir défendre leur titre contre le gagnant de la finale de la conférence est. En sont-ils seulement capables ? Rien n’est moins sûr après leur troisième défaite 91-93.
Conférence est :
Sans surprise, les deux meilleures équipes de la saison se retrouvent opposées en finale de conférence (Boston vs Detroit).
Après une exceptionnelle saison (65 victoires pour seulement 16 défaites), Boston a difficilement commencé les playoffs étant incapable de gagner à l’extérieur. C’est ainsi que le meilleur trio de la ligue (Pierce-Garnett-Allen) a éliminé les Hawks d’Atlanta en 7 matches puis les Cavaliers de Lebron James également en 7 matches avant d’atteindre la finale de conférence contre les Pistons de Detroit qui, pour la sixième année consécutive, ont atteint le carré final en battant cette année Philadelphie et Orlando.
Avec un leader convalescent, les Pistons sont allés affronter les Celtics sur leur parquet. Kevin Garnett, du haut de ses 12 années d’expérience, s’est fait un plaisir de mener le débat et d’emmener son équipe vers une première victoire. Résultat final : 94-80 pour Boston.
Kevin Garnet, Paul Pierce et Ray Allen
La seconde rencontre s’est avérée nettement plus ardue pour Boston. Chauncey Billups, à nouveau à 100% (19 pts), Richard Hamilton très en forme (25 pts) et un trio (Prince-McDyess-Wallace) totalisant 26 rebonds ont fait la différence en fin de rencontre. Résultat final : 97-103 pour Detroit.
Pour sa première année à Boston, Kevin Garnett est enfin au sein d’une équipe pouvant prétendre à un titre de champion NBA, il est donc plus motivé que jamais. Il a donc emmené ses troupes en montrant l’exemple lors du troisième match : 22 points et 13 rebonds. Résultat final : 94-80. Boston mène la série 2-1
Les Pistons de Detroit n’ont donc pas confirmé le break du second match, ils avaient donc l’obligation de remporter leur deuxième rencontre à domicile s’ils ne voulaient pas subir une élimination en règle lors des prochains duels à Boston. C’est ce qu’ils ont réalisé en dominant Boston et en mettant toutes les chances de leur côté pour freiner la montée en puissance des Celtics. Ce soir déjà ?
PS : «Grâce» à leur mauvaise saison, les Chicago Bulls – l’équipe de notre star nationale Thabo Sefolosha – ont remporté le premier prix du tirage au sort de la draft 2008. Ils auront donc la possibilité de choisir LE meilleur joueur universitaire (ou provenant de l’étranger) afin qu’il rejoigne leur contingent pour la saison prochaine.
Écrit par David Cretegny
Bon article dans lensemble 🙂
Je rajouterais, concernant ton PS, quil était plus quimprobable que les Bulls récupèrent le premier choix du draft avec 17 chances sur 1000 et pourtant ils lont obtenu à la barbe dune dizaine déquipes moins bien classées au terme de la saison régulière.
A titre de comparaison les Miami Heat avaient 250 chances sur 1000 (!) dobtenir le premier pick…
Cest donc « Grâce » à la chance principalement que les bulls obtiennent le premier pick !
A propos des Bulls, petit hommage au fils de Yannick Noah qui perpétue la tradition familiale. Le fiston sest fait attraper par la police une bouteille dalcool à la main et un join dans le sac à dos… Comme quoi les genes
Ouaip cest correcte Zéb. 1.7% de chance… « Bulls beat Odds » en espérant que, sils garde cette nouvelle recrue, elle nempêche pas Thabo daugmenter un poil son temps de jeu…
et pour les Lakers… après un match chaud, chaud, chaud… ils ont mis un premier pied en finale… 2 matches à la maison pour renvoyer lu pseudo rappeur Tony P. en vacances.
Pau Pau Pau Pau Pau pau pau… la gasolina!!!!!!!!!!!
On va y arriver à cette finale que tout le monde attend depuis longtemps (surtout David Stern et les pontes des grands marchés télé us) cest clair que cest pas la même chose un LA-Boston quun SA-Cleveland.
Tout le monde est content car au moins cest 2 team mérite largement leur place.
Le match 4 des Lakers est un régale de lucidité, de shoot non forcés, de passes, de mouvements bref la showtime is back. Enfin je peux poser ma théorie sur Phil « Zen Master » Jackson, ce mec est un coach qui est déja et le restera un moment au panthéon du basket.
Il a transformé KB8 en Jordan mais en plus fort encore (surtout au niveau rating shoot et vision du jeu) ok faut pas touché a MJ comme ca mais faut reconnaitre que depuis qu il a eu son 1er titre MVP (donc reconnaissance de toute la NBA) Kobe a encore franchi un énorme palier -> hier il était tout simplement injouable (genre il se tape le meilleur défenseur et le plus vicieux Bowen et il rentre ce qu il veut à limage dun shoot en 3eme ou bowen a la main a 2cm de son visage donc il voit rien du tout et …… filoche switchhhhhhhhhhhhh la classe).
Autre énorme joueur qui peu etre comparé a lépoque bulls de jackson c Odom. C Pippen en plus costaud (donc moi longiligne et aérien) mais le gars il a un sens de la passe et du rebond assez impressionant.
Tout comme Gasol qui est ultra altruiste et qui bonifie léquipe sans que ca se voit dans les stats (à leuropéenne solide, défensif, pas de chichi).
Cette équipe des Lakers est vraiment équilibré, unis et ca fait un bien énorme a la NBA.
On peut exactement dire la meme chose sur Boston avec peut etre moins de cohésion (manque de vécu) et surtout une obligation de résultat qui les crispent au fur et à mesure que les PO avancent.
Nenterrons pas les Pistons qui peuvent revenir de nul part mais pareil moins de bancs et vieillissant.
Je parle pas du milan ac du basket les spurs (cette équipe est vraiment vicieuse) de plus elle a tendance a se liquéfier si el manu est pas la. Bien belle série de brick de TP hier et Duncan il a beau se démener avec 3 mecs sur lui il peut pas tout faire. mention spécial a la gestion du pop quand meme qui nous sort comme tous les ans ses vieux : horry, barry qui sauvent de plus en plus le navire.
Que j aime ces playoffs rarement vu un niveau de jeu comme ca, ils sont fort c ricains pour élever leurs performances dans les moments clé c pas la meme culture que chez nous ca c sur.
les lakers ils sont trop fort. ils baisent tout