Bundesliga 2008-2009 : bilan, partie IV

Ce quatrième épisode du bilan clôt la saison 2008-2009 de Bundesliga sur CartonRouge.ch. Je ne serai malheureusement pas en mesure de tenir cette chronique jusqu’en octobre prochain, alors si tu te sens motivé à assurer l’intérim, voire davantage, au royaume des Currywurst, des stades pleins, des centres derrière le but, des scores fleuves et des grandes bières, n’hésite pas à nous envoyer un mail à info@cartonrouge.ch

Hertha BSC Berlin (4e, 63 points, Europa League)

Mon pronostic : 10e
Avant le début de la saison, Lucien Favre et les Berlinois auraient sans doute signé les yeux fermés pour un 4e rang, tant le contingent et le budget à disposition paraissaient au mieux permettre de viser une place à mi-classement. Qu’aujourd’hui l’Alte Dame éprouve quelques regrets en terminant au pied du podium démontre bien la qualité du travail fourni par Lucien Favre. Lorsque le Hertha a pris la tête en battant le Bayern 2-1 ou s’est retrouvé avec quatre points d’avance sur le deuxième à dix matchs de la fin de la saison, on a vraiment cru au titre du côté de l’Olympiastadion. Les Berlinois regretteront donc notamment les 5 points perdus à domicile en début de saison contre les modestes Bielefeld et Cottbus, la défaite évitable à Wolfsburg en février ou les deux derniers matchs ratés contre Schalke et Karlsruhe.
D’un autre côté, avec 14 victoires sur 19 obtenues avec un seul but d’écart, l’Alte Dame a souvent bénéficié d’une réussite insolente et sa place de leader était tout de même très flatteuse. Car au niveau du volume de jeu, le Hertha ne figurait pas parmi les meilleures équipes d’Allemagne et laissait souvent l’initiative à l’adversaire. Par contre, Lucien Favre a su inculquer à ses joueurs un sens tactique devenu inhabituel en Bundesliga ; le Vaudois a mis en place une organisation impeccable avec un bloc extrêmement homogène et difficile à jouer. En phase offensive, les Berlinois étaient capables de se déployer très rapidement en une ou deux touches de balles et de faire preuve de beaucoup de réalisme grâce aux Voronin, Pantelic, Raffael, Ebert et autres Cicero. En restant dans la course au titre jusqu’à l’ultime journée, le Hertha Berlin est parvenu à faire revenir le volatile public berlinois à l’Olympiastadion dans un engouement populaire plutôt inhabituel dans la capitale. Avec en prime une qualification en Europa League, la saison est une réussite. Mieux, cela aurait vraiment tenu du miracle.
Top-Trainer : Lucien Favre
Il était difficile de sortir un joueur du collectif berlinois et ce n’est pas faire preuve d’un chauvinisme exacerbé que d’affirmer que Lucien Favre est la pierre angulaire du succès berlinois. La manière dont il est parvenu à faire progresser collectivement mais aussi individuellement son groupe est impressionnante. Du gardien Drobny à l’attaquant Raffael en passant par Von Bergen, Nicu ou Ebert, on a vraiment été époustouflés par le niveau de performances qu’ont atteint certains joueurs. Une certaine presse et l’un ou l’autre joueur (Voronin) ont reproché à Lulu quelques choix un peu frileux en fin de saison mais il est difficile de le critiquer pour ne pas avoir voulu changer une organisation proche de la perfection.
Flop-Spieler : Marko Babic
Ancien joueur de Leverkusen, Marko Babic a débarqué à Berlin en janvier après un 1er tour difficile avec le Bétis Séville. Le Croate était censé apporter son expérience mais il n’a jamais trouvé sa place dans le dispositif berlinois et s’est contenté de quelques très rares apparitions sous le maillot de l’Alte Dame.
La révélation : Maximilian Nicu
Il y a eu beaucoup de révélations cette saison au Hertha, Maximilian Nicu est sans doute la plus étonnante. Né en 1982, ce Germano-Roumain n’avait jusqu’ici joué qu’en Regionalliga ou en Zweite Liga. C’est dire si son arrivée à Berlin l’été dernier n’avait pas mis en émoi la planète football. Mais Lucien Favre n’a pas son pareil pour dénicher des improbables talents dans les ligues inférieures. Et ainsi Maximilian Nicu s’est rapidement imposé dans le couloir gauche du Hertha grâce à ses qualités techniques et à un remarquable sens de la dernière passe. Ses bonnes performances lui ont valu des débuts tardifs en équipe de Roumanie.

VfB Stuttgart (3e, 64 points, qualifications de la Ligue des Champions)

Mon pronostic : 5e
Pendant près d’un tour, le VfB Stuttgart paraissait voué à une place dans l’anonymat du milieu de classement. Manifestement, le discours de l’entraîneur Armin Veh ne passait plus auprès d’un effectif qui n’avait sans doute pas été suffisamment renouvelé depuis le titre en 2007. Au soir de la 14e journée, les Souabes pointaient au 11e rang du classement, à dix points de la 3e place qualificative pour la Ligue des Champions et l’entraîneur Veh était débarqué après une défaite 4-1 à Wolfsburg. Même s’il ne dispose pas des diplômes requis, son successeur Markus Babbel va immédiatement créer une nouvelle dynamique. Comme par enchantement, les stars Hitzlsperger et Gomez retrouvent leur meilleur niveau, plusieurs jeunes joueurs explosent et la lassitude du début de saison est complètement dissipée.
Avant le changement d’entraîneur, Stuttgart plafonnait à 1,28 point en moyenne par match, après à 2,3 points par match ! Cette folle remontée présentait passablement de similitudes avec la saison 2007, où le VfB était revenu de nulle part pour souffler le titre à Schalke au final, et beaucoup en Souabe pensaient que l’histoire allait se répéter, notamment après un brillant succès 4-1 contre Wolfsburg lors de la 31e journée. Mais finalement, le VfB n’a pas été au bout du rêve et doit se contenter d’une place en qualifications de la Ligue des Champions, ce qui est tout de même inespéré au vu de son classement en novembre. Trois raisons expliquent que le coup de 2007 n’a pu être réédité : le VfB partait de trop loin, sa défense, avec notamment un décevant Boulahrouz, n’a jamais donné toutes les garanties de sécurité et surtout le VfB est tombé sur une équipe encore plus survoltée que lui, Wolfsburg.
Top-Spieler : Mario Gomez
Après une saison 2007/2008 perturbée par des blessures et un Euro raté, la carrière de Mario Gomez était au point mort avec un début de saison où l’attaquant vedette du VfB paraissait traîner son spleen sur le terrain. Le changement d’entraîneur va le transfigurer. Sous l’ère Markus Babbel, il a inscrit 18 buts en 18 matchs avec notamment un quadruplé retentissant contre le futur champion Wolfsburg, retrouvant les qualités qui en avaient fait le héros du titre de 2007 et l’un des grands espoirs du foot mondial. Alors que sa valeur marchande était en chute libre après ses déboires de l’an 2008, son subit retour en forme lui a permis de signer un très lucratif contrat au Bayern Munich.
Flop-Spieler : Jan Simak
J’étais assez sceptique lorsque Stuttgart avait présenté, l’été dernier, l’arrivée de Jan Simak comme un transfert phare. Car le Tchèque restait sur une relégation en 3. Liga avec Jena et, à 30 ans, ne pouvait pas être considéré comme un espoir. Ce scepticisme s’est avéré justifié ; Jan Simak a eu sa chance, tant avec Armin Veh qu’avec Markus Babbel, mais n’a jamais pu s’imposer dans l’entrejeu souabe. Et a fini par se contenter de quelques apparitions sporadiques de fin de match.
La révélation : Christian Träsch
Stuttgart possède l’un des meilleurs secteurs de formation du pays et l’une des cellules de recrutement les plus performantes pour dénicher les jeunes talents dans les ligues inférieures. En 2007, les révélations Gomez, Hilbert, Tasci et Khedira avaient pris une part prépondérante dans la conquête du titre, cette saison les rookies s’appellent Timo Gebhart, Georg Niedermeier, Martin Lanig ou Christian Träsch et ils ont grandement contribué au 2e tour de feu du VfB. A seulement 21 ans, Christian Träsch est probablement l’élément le plus prometteur de cette jeunesse souabe. Alors qu’il avait débuté la saison avec Stuttgart II en Dritte Liga, il est parvenu à détrôner les chevronnés Boulahrouz et Osorio au poste de latéral droit et a même fêté ses débuts en équipe d’Allemagne le 2 juin dernier.

Bayern Munich (2e, 67 points, Ligue des Champions)

Mon pronostic : 2e
Après avoir survolé le dernier championnat, le Bayern Munich faisait figure de grandissime favori avec un effectif qui n’avait guère changé à l’entresaison. A deux exceptions près : les départs d’Oliver Kahn et Ottmar Hitzfeld. Mais voilà, deux êtres vous manquent et tout est dépeuplé : si les gardiens Rensing puis Butt n’ont pas démérité, ils n’ont pas non plus gagné des points ni affiché la même rage de vaincre qu’Olli. Mais, surtout, Jürgen Klinsmann, qui avait promis de révolutionner le Bayern en proposant un jeu plus offensif, n’est pas parvenu à assumer la lourde succession d’Ottmar Hitzfeld. Klinsi n’a jamais réussi à donner aux Rekordmeister une assise défensive, un système de jeu et une identité collective.
Finalement, le Bayern version Klinsmann s’est beaucoup reposé sur des individualités qui n’ont pas toujours été à la hauteur. Avec en plus une charnière centrale Lucio-Demichelis (ou van Buyten) à peu près aussi mobile qu’Alain Geiger et Andy Egli en fin de carrière, l’arrogant Bayern a subi une série de déconvenues mémorables : 2-5 contre Brême et 1-2 contre le néo-promu Cologne à domicile, 5-1 à Wolfsburg, 4-0 à Barcelone, 4-2 à Leverkusen… Finalement, après avoir été éliminé de toutes les Coupes et suite à une nouvelle défaite à domicile, contre Schalke 04, Jürgen Klinsmann a été débarqué pour sauver ce qui pouvait l’être. Soit une 2e place, synonyme de qualification directe pour la Ligue des Champions qu’est parvenue à assurer l’intérimaire Jupp Heynckes. Cela n’enlève rien au fait que cette saison 2008-2009 restera comme un échec cuisant à Munich.
Top-Spieler : Franck Ribéry
Franck Ribéry reste l’un des tous meilleurs joueurs de Bundesliga, l’un de ceux qui peut décider d’un match à lui tout seul et susciter la convoitise des grands d’Europe. Néanmoins, sa deuxième saison au Bayern a été moins réussie que la première. On ne va pas s’arrêter aux statistiques car le Français aurait compté le double d’assists si offrir une balle de but à Luca Toni cette saison ne s’était pas apparenté à donner de la confiture à un cochon. Mais, lors des moments difficiles du Bayern, le Boulonnais n’a que rarement été décisif en perdant beaucoup de sa lucidité. A témoin, son expulsion de pure frustration contre Schalke. Et comme le Bayern restait très Ribéry-dépendant, cela explique aussi certains couacs.
Flop-Spieler : Luca Toni
Même s’il termine meilleur buteur du Bayern, Luca Toni a été beaucoup moins performant que l’an dernier. Sur la lancée d’un Euro catastrophique, l’Italien a fait preuve d’une incroyable maladresse devant le but, avec un ratio d’environ une réussite pour cinq occasions nettes. On trouvera bien davantage trace de Luca Toni dans les bêtisiers des ratés les plus monumentaux que dans celui des plus beaux buts de la saison. En plus, il n’a pas toujours paru très concerné, il y a même des matchs où il n’a pas mis de coup de coude à l’adversaire ! Le retour de blessure de Klose et les arrivées d’Olic et Gomez devraient le pousser vers une sortie par la petite porte.
La révélation : Zé Roberto
C’était difficile de trouver une révélation dans une équipe qui rechigne à donner leur chance aux jeunes. Du coup, la vraie révélation de la saison au Bayern est âgée de 34 ans ! Outre son abattage à mi-terrain et la qualité de sa première passe, Zé Roberto s’est souvent montré décisif lorsque le Bayern était en difficulté. Si le Bayern est resté aussi longtemps dans la course au titre, il le doit en partie à son Brésilien. Sa fin de saison a été un peu moins flamboyante, du coup le Bayern ne lui a pas accordé les deux ans de prolongation de contrat qu’il réclamait. Ce qui est un peu mesquin.

VfL Wolfsburg (1er, 69 points, Champion)

Mon  pronostic : 3e
Emanation artificielle des usines Volkswagen ne bénéficiant que d’un faible soutien populaire, Wolfsburg n’est pas le club le plus sympathique du pays. Ses dix premières saisons en Bundesliga ont été plutôt anonymes, avec beaucoup d’argent dépensé pour des résultats décevants. Tout change en juin 2007 : après avoir flirté avec la relégation, les Wölfe confient les pleins pouvoirs à Felix Magath, viré quelques mois auparavant par le Bayern. Le champion d’Europe 1983 se lance dans quelques campagnes de transferts frénétiques pour parvenir à bâtir un bloc extrêmement solide. Les deux saisons de Magath à Wolfsburg se sont déroulées selon un schéma relativement comparable : en 07-08, un 1er tour moyen et un très bon 2e tour pour arracher une place en Coupe UEFA, en 08-09 un 1er tour moyen et un 2e tour éblouissant pour finir champion.
Modestes 9e à Noël, les Wölfe comptaient 9 points de retard sur le champion d’automne Hoffenheim. Mais leur 2e tour fut irrésistible avec 14 victoires pour 1 nul (à Cologne) et deux défaites (à Cottbus et Stuttgart). Sur le seul 2e tour, Wolfsburg a terminé avec 4 points d’avance sur Stuttgart, 11 sur le Bayern et 13 sur Berlin et Dortmund ! Les Wölfe ont pris la tête lors de la 26e journée, après un fantastique succès 5-1 contre le Bayern en forme de passation de pouvoir, pour ne plus la lâcher. A domicile, malgré l’un des publics les plus tièdes d’Allemagne, le VfL n’a égaré en tout et pour tout que deux points de toute la saison, un nul contre Francfort fin août (2-2). Du coup Felix Magath pouvait savourer une éclatante revanche en étant sacré devant ce Bayern qui l’avait viré, malgré les deux titres qu’il y avait remportés.
Le futur entraîneur de Schalke est bien sûr l’homme clé du triomphe de Wolfsburg. Il a fait preuve d’un incroyable flair dans le marché des transferts pour propulser sur le devant de la scène des joueurs jusque-là assez peu considérés. Dans les buts, Diego Benaglio fait partie des trois meilleurs gardiens de la ligue et a même eu la bonne idée de se trouer en Coupe UEFA contre le PSG, ce qui a permis au VfL de ne pas gaspiller des forces en jouant sur tous les tableaux. Devant lui, un bloc extrêmement compact avec l’Italien Barzagli, le Tchèque Simunek, le Slovaque Pekarik, le Japonais Hasebe, le capitaine brésilien Josué et les Allemands Madlung, Schäfer, Riether et Gentner, tous des joueurs qui ont pris une dimension supplémentaire cette saison. Et puis devant, il y avait le trio magique Misimovic-Grafite-Dzeko, 102 points (buts + assists) à eux trois en 34 matchs de championnat ! Au final, avec un jeu simple et spectaculaire, le VfL Wolfsburg remporte un titre amplement mérité et constitue un magnifique champion d’Allemagne.
Top-Spieler : Edin Dzeko et Grafite
Il était difficile de dissocier les deux buteurs vedettes du VfL Wolfsburg : d’un côté, Grafite, 28 buts (dont 8 penalty), 11 assists en seulement 25 matchs joués, de l’autre Edin Dzeko, 26 buts (dont 21 pour le seul 2e tour et un seul penalty !), 10 assists. Ces statistiques hallucinantes consacrent le duo qui a plané sur la Bundesliga. Le Brésilien, débarqué en Basse-Saxe 2007 après un passage discret au Mans, et le Bosniaque, inconnu à son arrivée de Teplice également en 2007, ont explosé cette saison. Vitesse, puissance, technique, opportunisme, complémentarité, le duo Grafite-Dzeko a été stratosphérique et a dépoussiéré les vieux records du duo Hoeness-Müller que l’on pensait à jamais intouchables. Incontestablement, les performances du duo de choc des Wölfe vont rester à jamais dans les annales de la Bundesliga.
Flop-Spieler : Cristian Zaccardo
Parmi les très nombreux transferts que Felix Magath a effectués en deux ans de règne, il y a eu bien sûr beaucoup de réussites, sinon le VfL n’aurait pas connu le succès que l’on sait, mais aussi quelques flops retentissants. Membre de l’équipe d’Italie à la Coupe du Monde 2006, Cristian Zaccardo est de ceux-là. Contrairement à son compatriote Barzagli, l’Italien ne s’est jamais imposé comme titulaire. Il a même failli coûter le titre à son équipe lors de la 31e journée à Stuttgart où, entré en jeu après la blessure d’un coéquipier, il précipite la défaite des Wölfe en ratant deux fois l’immanquable. S’il pourra inscrire un titre de champion d’Allemagne à son palmarès, il n’y aura apporté qu’une contribution insignifiante.
La révélation : Zvjezdan Misimovic
En fait de duo magique, il s’agissait bien d’un trio magique. Si le duo Grafite-Dzeko est passé de 19 buts marqués en 07-08 à 54 en 08-09, c’est aussi parce qu’il a trouvé une formidable rampe de lancement en la personne de Zvjezdan Misimovic. On avait déjà eu un aperçu du talent du Bosniaque lors de ses passages à Bochum et Nuremberg mais les âpres combats de la lutte contre la relégation ne constituaient pas le contexte le plus favorable pour s’épanouir. Arrivé en début de saison, Misimovic a rapidement fait oublier le Brésilien Marcelinho pour devenir le meilleur passeur de la Bundesliga avec 20 mentions d’assistance (et 7 buts). Sa précision exceptionnelle sur balles arrêtées et son formidable sens de la passe en ont fait l’un des maillons essentiels du titre de Wolfsburg.

Écrit par Julien Mouquin

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8 Commentaires

  1. Baisser de rideau sur cette saison de Bundesliga, qui comme à son habitude, fut palpitante !

    Dommage tout de même pour le Hertha… Comme en 2002, le public berlinois est revenu à l’Olympiastadion pour espérer une qualification en CL, comme à la belle époque des Ali Daei et Sebastian Deisler. Las pour eux, celle-ci s’est de nouveau envolée dans les dernières journées… Schade… cette qualif’ aurait peut être permis de fidéliser un peu plus le publique de cette capitale pas 100% « Fussball verrückt » !

    Merci Julien… et vivement le mois d’août !

    LG

  2. Et non, pas août… mais octobre !
    Cet été sera terriblement long… Même plus long que pour un supporter du LHC.

    Enfin, on suivra ce début de championnat grâce à Bluewin.

    Merci encore pour ce fantastique roman teuton !

  3. On se réjouit tous (enfin, presque tous, hein Henri?) de te retrouver en pleine forme dès octobre, Julien ! Continue à nous raconter si bien la Bundesliga ! Et bonne chance pour tes exams finaux ! On se réjouit d’avance de fêter ça avec notre Economiste lors d’un week-end à Dortmund ou Gelsenkirchen cet automne !

    Et pour la petite histoire, lors des pronostics d’avant saison sur CR, j’avais placé le Hertha de Magic Lulu à la 5ème place, si tu te rappelles. Je t’ai battu, sur ce coup là ! La première tournée de Brinkoff’s est pour toi 🙂

  4. Je me joins aux Bundesliguistes ci-dessus et te remercie pour tes compte-rendus passionnants et tes fines analyses. Je regrette que la saison démarre sans toi… et me réjouis de te lire en octobre.

  5. Merci pour les compliments.

    @christophe:
    Pas de souci pour le Westfalenstadion ou GE cet automne, à partir d’octobre je risque d’y être assez souvent.
    Et OK pour la première tournée de Brinkhoff’s mais je te rappelle qu’avant les premières Brinkhoff’s au pied de la Südtribüne, il y a la tournée de DAB à gauche en sortant du S-Bahn et les tournées de Kronen au Biergarten à côté du Rote Erde Stadion 😉
    Vivement octobre !

  6. Tu connais le Westfalenstadion mieux que ton appartement, décidemment mon cher Julien ! 🙂

    Ton parcours fléché sera le mien ! A bientôt !

    ( « …Ribéry aurait compté le double d’assists si offrir une balle de but à Luca Toni cette saison ne s’était pas apparenté à donner de la confiture à un cochon… » Mais comment fais-tu pour trouver des formules pareilles !! même un vieux fan de la Squadra comme moi est mort de rire en lisant ça !! Trop fort !! )

  7. Net les gars (Christophe et Jul), je vous attends de pieds ferme en Teutonie.

    Et franchement, j’espère bien qu’on ira à Schalke plutôt qu’à Lüdenscheidt Nord. Le stade est bien plus beau, les bières meilleures et surtout, chez les Jaunes&Noirs y a pas Kurt et Klaus.

    A ploutch
    ES

    P.S: Christophe, si un détour par Köln te tente, n’hésite pas …. je connais pas mal depuis un certain temps. Pis ça te donnera l’occasion d’écrire un premier article pour CR, le temps que le Mook nous revienne en Maître 😉

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