Escale à la Raisse Armand, 2e partie

Et voilà, le Paquebot LHC repart pour une nouvelle croisière ! Pour ceux qui n’avaient pas suivi la partie 1 datant de 2009, tant pis pour vous ! Ou allez consulter nos archives. Cette fois, avant de commencer la présentation du nouvel équipage 2010-2011, nous allons aussi entreprendre un petit retour en arrière sur le contingent précédent qui nous avait inquiété, ne nous rassurait pas et, pour finir avec un nouveau Commandant, n’échouait que sur la grève (rien à voir avec celle des Bleus) à un pas du quai LNA. Voici un petit tour sur la destination future de certains ex-matelots du LHC ainsi qu’une petite présentation sur les nouveaux marins qui vont étoffer les Lémaniques de Lausanne.

L’équipage ère mi-Yake, mi-JvB

Gardiens du mât : Tobler mis à quai par Mona, même si ses quelques prestations ont été bonnes. On lui souhaite un bon voyage à la Tchaux, qu’il puisse redonner à Gary l’assise défensive que ceux du Haut doivent retrouver.
Mona : MERCI en majuscule, car passer de Chris à Terry… Si la langue ne change pas, pour le reste… En débarquant à Malley, il pensait trouver un bon team fonçant vers notre grande ligue avec un coach d’envergure, mais à ce bout du lac, c’était Omaha Beach avec des soldats sans plan et sans chef. Il fut attendu un peu comme le messie et cela fut le cas, même si contre Bienne il ne put pas toujours tout sauver.

Chavaillaz : A bien su apporter ce qu’il fallait même si dans les séries il jouissait d’un peu moins de jeu. Il devrait, CFC en poche, monter d’un niveau de cabine cette saison.
Grieder : Le beauf à Jim n’a plus tenu longtemps sans son support beau-patriarcal. Bâle en avait besoin, il se rapprochait de sa famille, tout le monde est content. Il avait l’allure d’un marin de cinéma, il l’est resté.
Keller : Avec son rôle de capitaine d’équipe au début, de la défense jusqu’à la fin, il a tenu son rôle même si quelques grincheux qui demanderait au Pape de faire de la pub pour la capote le trouvait pâlot. Dernière saison ? Keller devra se montrer au top dès le début sinon son éventuelle retraite lui donnera le mal de mer.
Leeger et Kamerzin : Bien, mais peuvent mieux faire. Ils devront vraiment hausser leur niveau pour revoir ou voir la LNA avec un rôle clé.
Stalder : Le leader de l’arrière-garde, des absences occasionnelles remarquées lors de ses blessures, le pont y était plus souvent abandonné. La suite : il va encore progresser, le mess des officiers l’attend.
Villa : On voit qu’il prend de la bouteille, bonne saison. À suivre et sera un pilier de la défense, c’est clair.
Weisskopf : Pas très connu, il l’est resté. Également parti à Bâle. Espérons pour lui qu’il sorte de l’anonymat de la LNB.

Zalapski : Nautique le gars ! On dit qu’Armstrong a fait son tour de trop, mais que dire de lui… Prologue moyen, contre-la-montre lent et ascension finale dans le groupetto, on envoie la voiture balai et vogue vers les Amériques. Y tapera le carton avec le Lance, comme on dit chez nous (avec accent vaudois).
Abplanalp : Sa polyvalence ne lui a pas permis de sortir du lot. Sur la fin le plus souvent surnuméraire, il prend un canoë pour Langenthal.
Augsburger : Son arrivée de Genève a mis de la vitesse à l’attaque. Régulier sans être extraordinaire, il a fait une saison honnête. On attend encore plus de lui au point de vue comptable, mais il reste une valeur sûre.
Banham : un nom plus exotique que son jeu, il repart vers d’autres îles après avoir moyennement bouché une fissure. Bonne route moussaillon.
Bonnet : Aussi polyvalent, seul un rôle plus défensif lui était offert. Il sort d’une saison moyenne, lui c’est en rafting qu’il prend la direction de Sierre, les filles du Val d’Anniviers l’attendent déjà. Une fille dans chaque port…
Fedulov : A su sortir son mât du lot, même si souvent pris de vitesse et en difficulté en un contre un. Il remet ça une dernière fois en espérant que sa santé se remette vite et qu’après un dernier plongeon, il ressorte de l’eau avec une médaille autour du cou. Il le mérite.
Frunz : Ce jeune mousse toujours pas encore mûr a bien mouillé son maillot, mais toujours léger à la finition. Son avenir, il le tient cette saison. Il doit exploser sinon il va s’exploser et risque de couler petit à petit.

Gailland : Son blues de bye-bye LNA a mis du temps à s’éclipser. Un joli résultats de points, mais peu par rapport à ce qu’il devait apporter grâce à son talent. En sous-marin direction Rappi, il devra plus vite lâcher son puck s’il ne veut pas faire un deuxième, euh… troisième (on ne sait plus) bye-bye LNA. On lui souhaite d’y rester.
Lussier : En canot de sauvetage sans bouée pour notre ami, direction les SI de Lausanne et de Rouge Glace (pour ceux qui savent l’anglais traduisez) sous les ordres du Commandant Perroton qui, cette fois, sera le seul à tenir le gouvernail. Il n’est pas fait pour être que subordonné, d’où la devise «mieux vaut un petit bateau chez soi qu’un trop gros navire chez les autres».
Miéville : Ah, notre Top Scorer. Merci à lui d’avoir rapporté une cagnotte au Lausanne 4 Clubs ; on gardera un bon souvenir de lui avec ça, car pour le corps à corps et sa verve au combat, il faudra attendre. Espérons pour lui que ces deux grosses lacunes ne l’handicape pas trop, car à Bienne avec le très modeste Sergent Major Kevin Schläpfer – nous parlons là que de son attitude, pas de son talent de coach : nous n’oserions pas – il devra aller à la cale aussi pour le sale boulot, sinon il risque de souvent frotter le pont.
Randegger : Vif, rapide, parfois trop pour garder la rondelle, il nous a bien aidé à garder à flot notre attaque du bon côté de la ligne de flottaison. Son futur sera, grâce à son acharnement et à son labeur, du côté du jet d’eau.
Roy : Si nous avions eu les play-off en septembre déjà, il aurait fini avec la houppette jaune. Seulement voilà, la pression de Malley comme on le pressentait aura été trop forte pour lui. Recalé, ça restera une saison très moyenne depuis le début. En Grand Marin qu’il est, il l’a assumé et s’en va pour Bâle, encore ! On va donc avoir des derbys LHC 1 contre LHC 2 si on compte encore Gélinas, Émery, Chabloz etc…
Schilt : Une bonne saison dans l’ensemble. Pas spectaculaire mais travailleur, il n’est pas resté dans les papiers de Sieur Chris. Schilt nous a bien rendu service ; il ne part pas à la dérive à Langnau, mais son nouveau port d’attache par contre !

Schnyder : Si on devait compter ses kilomètres, ses charges, sa hargne et qu’on la transforme en énergie, il serait capable de faire avancer toutes les vieilles coques de la CGN. Cette noble institution réduirait ainsi drastiquement ses coûts de fonctionnement. Saison réussie pour lui, même si nous aurions souhaité qu’il tente plus souvent sa chance en direction des buts. Maintenant : continuer encore et encore.
Staudenmann : Notre capitaine à nous a eu des bons, moyens et moins bons moments. Mais dans l’ensemble, il a bien fait son job ; un gratteur et motivateur qui aurait plu à Christophe Colomb. La suite : un peu moins de pénalités inutiles – si si, il y en a des nécessaires – et un peu plus de constance. Pour sa reconversion dans quelques années : chauffeur de salle à Malley.
Tremblay : Notre Captain (à lire avec l’accent du Québec), nous attendons encore le vrai départ. Pas du club mais en points, attention à vous les médisants ! Mais au final on dira qu’il a fait une bonne saison même si nous en attendions plus… Et lui aussi. Il devra devenir très fort de suite s’il veut rester vaudois en 2011-2012…
Zeller : On va dire qu’il n’a pas fait de vague, ni sur la glace ni au dehors. Pour celui que certains appelait le nouveau Sprunger, on pourra dire qu’il a coulé, mais là, personne n’ira chercher sa boîte noire pour en connaître les raisons.
Les très jeunes mousses de l’école nautique du LHC : Lecoultre, pas vu, mais que l’on verra certainement plus cette saison et Bays, très très peu.
Passagers clandestins : Maneluk et Himelfarb à l’étranger, Cadonau à Thurgovie et Hendry à Herisau. Longue vie à eux.
Dépanneurs : Maurer et Pivron ainsi que quelques poings distribués. Rappi pour l’un et reste à Genève pour l’autre. Pour les Conz, Benji en formation continue à Langnau et Florian 1 an à Genève. À nouveau avec stages au LHC ?

Pour le sauveur d’un soir Salmelainen, un grand merci : 1 match 3 points. Un petit passage, mais pourra se reconvertir à la Croix-Rouge.
Pour notre ex-Commandant Yake, c’était Pearl Harbor au début et a fini comme le Titanic : les Dieux de l’amer auront eu son âme.
JvB : Arrivé lors d’une escale, il a mené un vaisseau fantôme en cours de désamiantage à presque bon port. la Croisière devrait mieux s’amuser avec lui.

L’équipage plus de JvB et les nouveaux de 2010-2011

Alston : Le 2e Commandant du Navire du LHC, sur, hors et peut-être même plus encore. Il sera le chouchou de Malley. Sur la glace on le connaît et ceux qui ne le savent pas, venez le voir.
Antonietti : Le nom d’un footballeur, mais la rage d’un hockeyeur. Rapide et ayant l’air de vouloir bouffer de la glace, cet ancien international junior pourrait être une bonne surprise de la saison.
Doïstonov : Rapide, agressif, il doit sortir du lot cette saison pour espérer sortir de l’anonymat. On connait plus ou moins ce nom, sans vraiment savoir qui il est. A eu beaucoup de glace et a montré de bonnes choses, mais devra améliorer le dernier geste.

S. Fischer : L’attaquant. Pas vraiment facile à sortir des défauts ou des qualités. Dans le doute, abstenons-nous.
J. Fischer : Le défenseur. Même s’il a affiché un différentiel de -6 lors des ces joutes combières, il fut l’un des plus aligné. Il donne l’impression d’une bonne présence physique, mais son placement par contre laisse planer un léger doute. Parfois en retard ; avec des équipes qui mettront de la vitesse dans l’enclave, cela pourrait lui jouer des tours.
Guibert : Gardien des Élites, il a débuté chez les grands dans ces joutes de la Vallée. On lui souhaite une belle carrière.
Hürlimann : Devrait être dans le registre de Randegger, du genre aborder le pont adverse sans se poser de questions.
Reist : Connu des Lausannois, a déjà son cousin dans l’équipe. Qui ? À chercher. Il devrait : jouer en 1er bloc – a pris de l’expérience à Fribourg et aux ZSC Lions –, être dur dans les bandes, avoir une bonne première passe et un bon shoot à la ligne bleue. À surveiller : ses gestes condamnés par les hommes en noir. Il sera certainement un des leaders sur le banc d’infamie et cela pourrait nuire aux attentes placées en lui.
Setzinger : Beau patinage, stylé, près de 60% d’engagements gagnés, n’a pas vraiment montré ce que l’on a pu voir lors de ses passages à Langnau et Davos, sauf son attitude un peu starlette susceptible. Il n’aime pas être touché et a même proposé une belle bagarre à Steinegger qui ne s’est pas fait prier. On le reverra sûrement dans ce genre de situation cette saison et se reposer au même endroit que Reist… Cela risque aussi de coûter cher dans les moments cruciaux.

Pour la suite, l’ajout d’un ou deux renforts offensifs, surtout pour mettre la rondelle au fond, sera nécessaire. On verra ce LHC à nouveau dans ses couleurs historiques (exit son maillot noir jeté par-dessus bord en même temps que Gégé et ses ex-compagnons de route), parti pour de nouvelles espérances, mais sans promesse, bien que l’adage dit que les promesses rendent les fous joyeux. Soyons joyeux et Allez, larguons les amarres.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Bernard Anturi

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3 Commentaires

  1. C’est rien contre le LHC, mais je trouve quand même que Setzinger il a aucun ambition ce type! Alors qu’il cartonnait en LNA je comprends pas pourquoi il est allé s’enterrer dans un club de LNB, même le plus ambitieux… M’enfin, tant mieux pour le club!

  2. Très bon résumé de ta plume qui résume « simplement et avec justesse » que des joueurs ne peuvent absolument pas se développer ou s’affirmer en jouant avec le LHC.

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