Jocelyn Roux et le LS veulent continuer de rêver

Avant le premier match de cette Europa League face au CSKA Moscou, Jocelyn Roux a répondu aux questions de CartonRouge.ch. Le prolifique attaquant du Lausanne-Sport, auteur de 6 buts cette saison, aura fort à faire face aux défenseurs russes, mais gageons que la perspective de voir la Pontaise pleine et de créer un nouvel exploit saura transcender Jocelyn et ses coéquipiers !

Salut Jocelyn ! Ce soir, c’est le début des poules de cette Europa League. L’excitation est à son paroxysme ? Oui, on est vraiment impatients d’être à ce soir pour entamer ce tour de poules et en découdre avec le plus haut niveau européen !
Après l’entrée Lokomotiv, c’est donc le plat de résistance CSKA… un très gros morceau !
C’est une grosse équipe avec de très fortes individualités qui sont capables de faire la différence à tout moment. Nous abordons ce match avec la même mentalité que contre le Lokomotiv : nous sommes conscients que ça va être dur, mais si nous faisons un match parfait nous aurons l’occasion de faire quelque chose.

Est-ce que vous, les joueurs, sentez que l’engouement est énorme autour du LS ?
Nous voyons ça avec un grand plaisir et rien que de penser à une Pontaise pleine ce soir, ça nous donne déjà envie d’y être et de tout faire pour que la fête soit belle !
Voir le stade aux couleurs de la Coupe d’Europe, ça met un coup de pression ?
Depuis le début de la semaine on voit que ça s’agite autour de nous pour préparer ce match. Il y a aussi un engouement médiatique et populaire incroyable pour nous. C’est clair qu’il y a un peu plus de pression, mais je sens que le groupe le supporte très bien et prépare cette rencontre avec sérénité.
Le LS carburait à plein régime avant la pause et, pour son match de «reprise», a subi une défaite étonnante à Wohlen… On en vient presque à croire que cette pause ne vous a pas fait du bien !
C’est possible. On a un peu perdu le rythme qui était le nôtre avant cette pause et on a eu du mal à se remettre dedans. J’espère que cette défaite sera un mal pour un bien et que nous allons réussir à retrouver notre jeu dès ce soir, et surtout continuer sur la lancée de ce début de championnat en reprenant notre marche en avant.
Dans la tête d’un joueur, ce n’est pas trop difficile de passer d’un match sur un champ de patates à Wohlen à un choc européen contre un club pesant 150 millions ?
C’est beaucoup plus facile dans ce sens-là que dans l’autre ! (Sourire) Si tu as besoin qu’on te motive pour jouer un match comme ça, je ne sais pas ce que tu fais là ! On est hyper motivés.
Connais-tu les joueurs du CSKA Moscou ?
Je connais Doumbia bien sûr, mais aussi Vagner Love. Le reste de l’équipe m’était inconnue mais nous avons eu droit à une présentation du CSKA par le coach mercredi matin.
Il y en a que tu crains particulièrement ?
Vagner Love me semble être l’atout offensif principal. Il est très rapide et puissant.
Une soirée à Moscou avec lui, ça doit être chaud, non ?
On n’a pas eu l’occasion de le vérifier après la qualification contre le Lokomotiv, mais qui sait… Peut-être qu’après le match retour là-bas on pourra voir ses qualités de danseur ! (Rire)
Dis voir, avec ce parcours européen, on commence à vous reconnaître dans la rue ?
Ça arrive de temps en temps, c’est toujours sympa même s’il n’y a pas assez de filles à mon goût ! (Il se marre)
Tu as fait une folie avec la prime de qualification ?
J’ai pu faire un petit week-end à Londres !

La première force de votre groupe, c’est quoi ?
On a un groupe de grande qualité qui est solidaire avec une super ambiance. C’est en partie ce qui nous a permis de faire un si beau parcours en Europa League et un très bon début de championnat. 
Ton meilleur souvenir en Coupe d’Europe pour l’instant ?
La qualification contre le Lokomotiv bien sûr. Il y a également mon but contre Banja Luka.
Ferme les yeux et fais un rêve…
Pour la sieste, une victoire contre le CSKA… Pour la nuit, une qualification en seizièmes de finale !
Merci Jocelyn et bon match ce soir !
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch