Lutte des classes en Regionalliga Nord

Après ses titres mondiaux en Formule 1, Red Bull poursuit son pari d’implanter artificiellement à coup de millions une équipe de Bundesliga à Leipzig. Les premières étapes sont franchies mais, clin d’œil de l’histoire, le prochain obstacle qui se dresse sur la route du milliardaire autrichien Dietrich Mateschitz n’est autre que l’ex-FC… Karl Marx Stadt.

Alors que Red Bull est sous les feux de la rampe après son magnifique doublé en Formule 1, il est temps de faire le point sur l’autre projet phare de la firme autrichienne, monter une équipe de Bundesliga à Leipzig. Pour ceux qui auraient raté le début, c’est ici. Pour ceux qui n’auraient pas la patience d’aller lire mes divagations de l’année passée, on peut résumer ainsi : l’été dernier, le patron et fondateur de Red Bull, Dietrich Mateschitz, s’est mis en tête de créer une équipe de Bundesliga à Leipzig, ville possédant un stade de 44’000 places mais pas d’équipe jouant plus haut que la 5e division. Approchés, les deux clubs historiques de la ville, le Sachsen et le Lokomotive, ont refusé, devant le courroux de leurs supporters qui refusaient de perdre leur âme et leur identité au profit du taureau autrichien. Du coup, Red Bull s’est rabattu sur un autre club de 5e division, beaucoup plus anonyme, à une dizaine de kilomètres de Lepizig, le SSV Markranstädt, instantanément rebaptisé RB Leipzig.

Une promotion d’emblée

Un an plus tard, cela va toujours aussi mal pour les deux grandes Traditionsverein de Leipzig : le Lokmotive est sérieusement menacé de relégation en Sachsenliga (6e division), alors que le Sachsen est mieux classé mais toujours miné par des problèmes financiers. Mais eux au moins ont conservé leur histoire, leur tradition et leur identité. Ce qui n’est pas le cas du SSV Markranstädt puisque non seulement le club a changé de nom mais a en plus déménagé de Markranstädt vers le Zentralstadion de Leipzig et ses 44’000 places, qui répond désormais au doux nom de Red Bull Arena. De feu le SSV Markranstädt, il ne subsiste plus qu’une équipe de 6e division, rebâtie sur les ruines du club phagocyté par Red Bull.
Qu’à cela ne tienne, les hautes ambitions de la firme autrichienne ne s’arrêtent pas à ce genre de considérations. Après avoir bâti un club à son nom, investi et renommé le principal stade de la ville, Red Bull a mis les moyens pour que les résultats suivent en engageant une armada de mercenaires. Avec à la clé une promotion facilement acquise en mai dernier pour la Regionalliga (4e division, répartie en trois groupes nationaux, avec un seul promu par groupe en fin de saison).

Les opportunistes au rendez-vous

Un autre défi posé à Red Bull, c’est de trouver un public pour son jouet artificiel. Là aussi, les premières étapes sont encourageantes : on reste encore loin des 40’000 spectateurs espérés d’ici quelques années mais d’un gros millier l’an dernier, la moyenne est passée à plus de 5’000 cette saison (bon, on ne sait pas si les spectateurs sont décomptés avec la méthode Sacha Weibel ou avec une méthode plus fiable). Il y a même des fan’s clubs qui se sont créés, sorte de version locale des Irréductibles Grenats ou des Hoffenheimer Legion, si tu me passes la comparaison. Si le RB Leipzig devra toujours compter sur l’hostilité farouche des fans historiques du Lokomotive ou du Sachsen, il se trouve toujours dans ce genre de projet une frange d’opportunistes qui se découvrent une passion subite pour un sport dont ils ignoraient tout ; évidemment, c’est toujours plus facile de faire du suivisme lorsque la démesure des moyens engagés promet une avalanche de victoires et de promotions dans les années à venir, plutôt que de rester attaché à son club, contre vents et marées.

«La Dream Team»

L’étape suivante, ça doit être la promotion en Dritte Liga (un groupe unique pour toute l’Allemagne avec déjà des budgets conséquents et des affluences qui dépassent régulièrement les 10’000 spectateurs). Pour ce faire, Red Bull n’a pas lésiné sur les moyens avec un entraîneur, Thomas Oral, réputé spécialiste ès promotions (il a mené le FSV Francfort de Regionalliga en Zweite Liga, même s’il reste plus célèbre pour ses sanglots lors de la conférence de presse où il annonçait sa démission du FSV) et un effectif composé de joueurs estampillés Bundesliga ou Zweite Liga. Si tu suis un peu le foot allemand, les noms d’Ingo Hertzsch (ex-Hambourg, Leverkusen et Kaiserslautern), Tim Sebastian (Karlsruhe et Rostock), Thomas Kläsener (Schalke), Timo Rost (Cottbus) ou Alexander Laas (Hambourg) te sont peut-être vaguement familiers. Mais, comme le démontrent saison après saison Christian Constantin et le FC Sion, claquer des millions et engager des mercenaires à tour de bras ne suffit pas à assurer le succès. Et aujourd’hui, la «Dream Team» du RasenBallsport Leipzig ne pointe qu’au 4e rang de la Regionalliga Nord, avec 11 points de retard sur la promotion et le leader, Chemnitzer FC.

Red Bull vs. Karl Marx Stadt

C’est là que ça devient cocasse : ce FC Chemnitz qui fait actuellement barrage aux ambitions de Red Bull, son pognon, ses mercenaires, son marketing outrancier, n’est autre que l’un des vieux clubs historiques de la défunte RDA, l’ex-FC Karl Marx Stadt. Bien sûr, plus grand monde ne croit aux élucubrations du vieux radoteur allemand, j’ai même cru comprendre qu’une frange des supporters du Chemnitzer FC était plutôt sur l’autre bord de l’échiquier politique, mais l’ironie de la situation méritait d’être relevée. Et surtout, Chemnitz, c’est une Traditionsverein qui tente de reconquérir une place dans la hiérarchie du foot allemand plus en rapport avec son passé, avec ses moyens, sans excès et sans grands noms : la star de l’équipe, c’est un gamin de 21 ans formé au club, Benjamin Förster, déjà auteur de 18 buts en 15 matchs !

Gagner la Champion’s League !

Inutile de préciser que c’est plutôt réjouissant de voir un club comme Chemnitz faire la nique à l’armada autrichienne, ses millions et ses ambitions démesurées. Celles-ci ont d’ailleurs été revues à la hausse : peut-être encore enivré après le somptueux titre mondial de Sebastian Vettel, Dietrich Mateschitz a récemment affirmé que l’objectif du RB Leipzig n’était plus seulement d’atteindre la Bundesliga mais de jouer la Ligue des Champions ; dans un immense élan d’humilité, il a toutefois précisé que «gagner la Champion’s League n’était pas planifiable mais pas exclu.» Rappel : on parle d’un club évoluant en 4e division ! Tu me diras, après ce qu’on a pu entendre dans la bouche de certains présidents de clubs vaudois oscillants entre 2e ligue et LNB, on ne devrait plus s’étonner de ce genre de déclarations.

Une image à préserver

On ne sait pas si le RB Leipzig gagnera un jour la Ligue des Champions mais, même s’il devait échouer cette année, le jouet de Dietrich Mateschitz devrait rapidement grimper dans la hiérarchie du foot allemand. La firme autrichienne a prouvé en F1 qu’elle savait apprendre de ses erreurs et s’entourer de gens compétents. Compte tenu des immenses moyens à disposition, ce n’est donc vraisemblablement qu’une question de temps que le RB Leipzig ne débarque en Bundesliga, sans crier gare, à la manière d’Hoffenheim, passé en deux saisons de la 3e à la 1ère division. C’est sans doute-là qu’interviendra le vrai défi de Red Bull.
Le fabriquant de boissons énergisantes a dépensé des fortunes en marketing, en particulier dans des sports extrêmes, voire loufoques, pour se donner une image jeune, fun, iconoclaste. Là, je ne t’apprends rien, Le Matin a récemment consacré une pleine page au sujet, j’ai même craint un instant que mon sujet ne soit défloré mais j’ai vite été rassuré : en une page consacrée au marketing de Red Bull, le tabloïd préféré des Romands ne faisait même pas mention du RB Leipzig, le projet le plus ambitieux et, à terme, la pointe de l’iceberg du marketing de la société salzbourgeoise. Décidément, entre la bible orange et les révélations chocs de Mise au Point, on est gâtés en matière de journalisme d’investigation dans ce coin de pays. Mais là je m’égare : je disais que Red Bull était très attaché à son image. Même lorsqu’elle a investi dans un sport traditionnel comme la Formule 1, la firme de Dietrich Mateschitz a tenu à marquer sa différence : là où d’autres n’hésitaient pas à bafouer l’éthique sportive et à violer les règlements de la FIA, Red Bull s’est toujours refusée à donner la moindre consigne d’équipe. Au final, la morale est sauve, les tricheurs sont repartis bredouilles et l’écurie autrichienne fait figure de grand vainqueur, aussi bien sur le plan du résultat que sur le plan moral. Alors même qu’elle était prête à sacrifier un titre de champion du monde de F1 pour ne pas brouiller son image !

Le vrai défi de Red Bull

Or, cette image jeune, fair-play, branchée, paraît difficilement compatible avec un club monté artificiellement à coup de millions. Si Hoffenheim, à son arrivée en Bundesliga, a suscité quelques sympathies auprès de ceux qui ne suivent le foot que de très loin (pour ne pas dire footix…), il a provoqué un rejet viscéral et une haine farouche auprès du supporter de base. La boîte qui est derrière l’«aventure» Hoffenheim, SAP, vend des logiciels pour entreprises, donc elle n’est pas vraiment touchée par l’antipathie provoquée par son jouet ; au contraire, la success story du TSG 1899 et les innombrables loges de la très artificielle Rhein-Neckar-Arena sont plutôt des atouts auprès des décideurs.
En revanche, Red Bull vend un produit destiné au grand public, et en particulier à un public jeune. Se retrouver amalgamé à un club totalement artificiel, un truc de banquiers et de milliardaires au cigare à la Hoffenheim, irait aux antipodes de l’image que l’entreprise au taureau a mis vingt ans à se fabriquer à coup de centaines de millions de frais de marketing. Dès l’annonce du projet RB Leipzig l’année dernière, les banderoles anti-Red Bull ont fleuri dans tous les stades allemands. Aujourd’hui, les choses se sont un peu calmées mais on a encore vu des calicots hostiles au RB Leipzig lors d’un récent Dortmund – Hoffenheim. Et le mouvement de protestation ne manquera pas de repartir de plus belle lorsque le club est-allemand investira la Zweite Liga et la Bundesliga. Monter un club complétement artificiel à coup de millions, tout en conservant son image cool, c’est sans doute là le vrai défi de Red Bull. Et peut-être ce qui peut faire échouer l’aventure RB Leipzig.

Sachsenderby dimanche

En attendant, le RB Leipzig jouera sa dernière chance de promotion cette saison dimanche dans le derby au sommet contre le Chemnitzer FC à la Red Bull Arena. Une défaite reléguerait le RasenBallsport à 14 points de la tête du classement et remettrait ses espoirs d’ascension à des jours meilleurs. Inutile de préciser que je tiendrais pour Chemnitz, et pas seulement en raison de la sympathie naturelle que j’éprouve pour tous les anciens tombeurs du FC Sion en Coupe d’Europe (enfin, sauf Galatasaray) mais parce qu’il incarne une vision du foot qui me correspond mieux. Les grands clubs d’Europe, les Real, Manchester, Milan, Barça, Arsenal (si, si, Arsène Wenger n’est pas éternel, les Gunners redeviendront un jour crédibles…), Inter et autres Liverpool devraient aussi tenir pour Chemnitz, dont la victoire leur assurerait une année de répit supplémentaire avant de voir débarquer le taureau autrichien en Ligue des Champions. Comme l’ont vu débarquer avant eux les Ferrari, McLaren et autres Williams en Formule 1…

Écrit par Julien Mouquin

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22 Commentaires

  1. Très joli article.

    Dommage de tout bousiller dans le dernier paragraphe en affichant encore une fois ta haine du FC Sion qui est pourtant un club avec une histoire, une légendes, des moments magiques, … au même titre que le SFC ou le LS.

    De plus, à Sion, les supporters sont la par amour et pas seulement quand l’équipe gagne comme dans beaucoup de clubs …

  2. Articles vraiment intéressant,merci !

    Un paralèlle avec le Red Bull Salzbourg (SV Austria Salzbourg) aurait pu être intéressant…

    Par contre pas sûr que le fait que Red Bull investisse des millions dans un (des) club(s) de foot empêche les gens de se péter le tube en mélangeant le dit Red Bull à de la vodka…

  3. Bon bah un ptit Manchester City – RB Leipzig en final de Champions’ League 2015/16 ça va le faire… -_-‘

    Nan mais triste quand-même! Le pire c’est que ça risque bien d’arriver. Et je parle pas encore de la prise de pouvoir de milliardaires indiens mégalo à Blackburn…

    Cela dit, on peut au moins reconnaître à ces joyeux milliardaires de pas choisir la voie de la facilité… xD

    Construire une équipe de ouf en partant de la 5e division, c’est le rêve de tout joueur de PES ou FIFA… Mateschitz est visiblement fan. C’est décevant que ce club aie trouvé un public, surtout en Allemagne, pays de la culture foot. Ca aurait été… en Autriche j’aurais rien dit, mais là… Cela dit ça a fonctionné pour Bayer à Leverkusen, alors entre Red Bull ou les potes à Vasella, je vois pas où se situe le meilleur.

    On verra bien ce que va faire Leipzig mais avec de telles structures ça va faire mal c’est sûr. Notre seul espoir réside en la relégation du TSG Hoppenheim le jour au le RB grimpera en Bundesliga. Ce serait au moins ça de pris… ^^

  4. « Décidément, entre la bible orange et les révélations chocs de Mise au Point, on est gâtés en matière de journalisme d’investigation dans ce coin de pays. »

    grandiose!!!!!

  5. @Keca12 « (…)les gens de se péter le tube en mélangeant le dit Red Bull à de la vodka… « . Quand on est un fan de TraditionVereine et de jus de chiotte allemand, le Red Bull on ne le mélange pas à la vodka, mais au Jägermeister. Et de préférence après 2h du mat.

    Qu’on se le dise !

    Cordialement
    ES

  6. @EconomieSuisse

    Merci de l’info 🙂

    Vais peut-être essayer ça ce week-end, mais comme tu dis faut déjà être un peu allumé, parce que rien que le Jägermeister… brrrrrrrrr

  7. Ou bien boycotter le Red-bull et mélanger le Jägermeister avec une bière. Rien de meilleur!

    Autrement au niveau de l’article nickel. Fait pitié des équipes pareille

  8. Superbe papier Monsieur Mouquin. Très intéressant.

    @ Lex Von Nyon
    La finale de la CL 2016 sera Leipzig – …Servette fc ! Il paraît que les Genevois vont tout éclabousser sur leur passage ces prochaines années…

  9. Hey Mouken, les terribles Legion d’Hoffenheim t’ont marqué. Ahahahah. Excellent article, j’ai hâte de recevoir le calendrier du 2ème tour en Allemagne. ON TOUR!

  10. Très intéressant article. Il y a également eu des voix en Italie sur un intéressement de la part de Mateschitz au rachat du club grenat Torino – le « Toro » – au moins cette fois-ci au niveau du logo et de la couleur du maillot! Mais imaginez une poule de Champion’s League – ou plutôt Europa League pour commencer – composée par le RB Leipzig, le RB Salzburg et le Toro Rosso Torino, ça va être sympa!

  11. Mouquin-Freisinger, même combat ?

    Dommage de gâcher un bon boulot d’investigation par du populisme de bas étage.

    Sur le fond, le papier est bon. Hélas, la mise en forme, comme souvent chez toi, laisse à désirer. Tiens, ça me fait penser à certain parti populiste de chez nous. Je parie que tu as même ta carte d’adhérent.

    A vouloir tirer dans tous les sens pour vouloir se faire des amis, tu finis immanquablement par t’éparpiller et déraper. Comme d’hab.

    Comme dirait ton grand copain CC que tu sembles tant adorer, entre un con, CC ?, qui fonce et un intello, ou qu’il le croit être, qui reste assis derrière son clavier, toi en l’occurrence, c’est le con qui ira toujours le plus loin. D’ailleurs c’est étrange de voir que les talents de CC, en tant qu’architecte, sont de plus en plus reconnus et demandés à l’étranger, alors que j’attends toujours un engagement de ta part dans un grand quotidien étranger.

    Tu vois il n’y a pas que le président de foot chez lui. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Ce qui ne veut pas dire que je cautionne tous ses faits et gestes pour autant. Loin s’en faut parfois. Je ne cautionne pas plus les gens, comme toi, qui déversent leur fiel à des fins opportunistes.

    Comme le faisait remarquer justement Alex plus haut, pas de commentaires sur les Espagnols. Je pense que ça doit être un oubli, ou simplement la reconnaissance d’une supériorité écrasante depuis quelques temps de ce domaine.

    C’est vrai qu’entre un choc Dortmund-Bayern, j’aime pourtant beaucoup Dortmund, et le clasico de lundi entre le Real et Barca, y a pas photo. On ne parle plus du même monde. Je sais que ça doit te piquer de l’admettre.

    On peut faire de l’ironie ou du satyrique sans tomber dans des clichés éculés qui ne font rire que leur auteur et une frange d’ignares plus prompts à vomir leur jalousie et leur ignorance crasse que de se poser les vraies questions.

    Mais c’est vrai que ce n’est pas donnée à tout le monde. T’est bien placé pour le savoir.

  12. La grande différence mon coco, c’est que le championnat allemand vit avec ses moyens (pas ou peu de dettes), le spectacle y est présent et surtout l’ambiance n’est pas comparable à la région d’assisté que tu cites et qui vit au-dessus de ses moyens eux…

  13. Super article, mais perso, je doute fort que cette équipe parvienne un jour à jouer en Champion’s league, voir même en Bundesliga…Red Bull a un club en Autriche, et est incapable de se qualifier pour la Champion’s, ils peinent à passer le tour des qualifs…donc, je doute fort que le RB Leipzig ait la moindre possibilité d’y parvenir…

  14. Possible Mytch mais en même temps l’échec relatif de Salzburg vient en grande partie de la réputation la Bundesliga autrichienne… Franchement quel joueur un brin talentueux, malgré le salaire confortable qu’on lui propose, voudrait venir s’enterrer dans le championnat de nos chers voisins?! Pas grand monde hein… Un ptit Tomas Linke par là, un ptit Robert Kovac par-ci mais c’est pas avec ça que tu battras City, pardon Servette (pfahahaha), en finale de la Champions’ dans deux ans…

    Si Mateschitz a choisi Salzburg en premier, c’était avant tout plus sur un coup de coeur qu’autre chose. C’est la ville Papi Mateschitz, il était peut-être fan de l’Austria, et voilà, et puis aujourd’hui qui pense Salzburg pense Red Bull, et accessoirement… Mozart. ^^
    Leipzig c’est autre chose. C’est l’Allemagne, c’est un marché énorme, c’est une ligue professionnelle montante, une des toutes meilleures d’Europe, la plus populaire en tout cas, alors que demander de plus pour placer ses jetons? Là, y a déjà plus de possibilité.

    Les joueurs professionnels seront donc sûrement bien plus motivé par le challenge allemand que celui de Salzburg, cimetière d’ambitions par excellence. D’ailleurs Mateschitz l’a bien vu, il y met plus un rond… ou presque.

    Mais après peut-être qu’il y aura aussi des inconnues dans l’équation qui interviendront, on ne peut pas tout prévoir, mais 5’000 spectateurs pour une 4e division ma fois, c’est pas mauvais, malheureusement, tout comme le fait d’attirer des joueurs ayant un gros passé en Bundesliga ou 2. Bundesliga…

    So wait & see…

  15. quel plaisir de te lire, vraiment un bon article

    ainsi que les commentaires gratuits et réactions de certains…

    @titu:
    « une frange d’ignares plus prompts à vomir leur jalousie et leur ignorance crasse que de se poser les vraies questions.

    Mais c’est vrai que ce n’est pas donnée à tout le monde. T’est bien placé pour le savoir.  »

    c’est une autocritique ?

  16. Pour être complet, RB Leipzig et Chemnitz ont fait match nul 1-1 devant 13’101 spectateurs à la Red Bull Arena.
    Et j’ai bien rigolé en lisant qu’il n’y avait aucune pique contre l’Espagne dans l’article, j’en ai pourtant vu une presque plus vindicative que les deux-trois vérités sur Iniesta qui ont tellement fait couiner, c’était pas vraiment subtile mais manifestement encore trop pour certains…

  17. vroum vroum… 😉

    et je suis obligé d’en rajouter…

    « C’est vrai qu’entre un choc Dortmund-Bayern, j’aime pourtant beaucoup Dortmund, et le clasico de lundi entre le Real et Barca, y a pas photo. On ne parle plus du même monde. Je sais que ça doit te piquer de l’admettre. »

    Des moments de génie, il est vrai, mais…

    Question ambiance, une chanson à la 60ème et à la 90ème pour les 4 et 5-0… beaucoup de sifflets quelques clameurs, beaucoup d’insultes…
    -> question ambiance, c’est pas le même monde

    Provocations, mauvais coups, simulations, agressions…
    Je ne peux donner que raison à Julien pour son avis sur le foot espagnol.

    @titu: « Je sais que ça doit te piquer de l’admettre »

    Vraiment dommage car par moment, c’est vraiment exceptionnel et très agréable à regarder.

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