Gilles Froidevaux part en croisade !

«Sauvons le football suisse», tel est le slogan de la pétition lancée vendredi 18 février par Gilles Froidevaux, le bouillonnant président des SR Delémont. Le but de cette opération ? Lutter contre la réduction de la Challenge League à 10 clubs et la création d’une nouvelle catégorie de jeu appelée 1ère ligue promotion à 16 équipes dès la saison 2012-2013. C’est le samedi 21 mai 2011 que l’Assemblée des délégués de l’ASF sera appelée à voter sur ce changement majeur dans le paysage du football suisse. Résolument opposé à cette proposition ubuesque, CartonRouge.ch est heureux de donner le micro à cet «agitateur» proactif et passionné, dont l’objectif est également de relancer l’Entente romande.

CartonRouge.ch : Bonjour M. Froideaux ! Pour commencer, pouvez-vous nous donner des nouvelles de «L’Entente romande» que vous entendez réanimer ?Gilles Froidevaux : Tous les clubs romands de Super League et de Challenge League m’ont donné leur accord de principe. Reste maintenant à trouver une date pour tenir la première rencontre. Je souhaite toutefois que cette instance dépasse le stade d’une simple amicale qui se réunit dans un carnotzet vaudois pour jouer au jass. Si l’on veut peser sur l’avenir du football suisse, il est important que les présidents s’engagent eux-mêmes et  participent aux réunions. J’ai quelques garanties de ce côté-là.
Par le passé, l’Entente romande s’est souvent ridiculisée en adoptant une position commune le matin et en votant toute autre chose en assemblée l’après-midi. Pourquoi en irait-il autrement aujourd’hui ?
Pour éviter cela, les décisions au sein de l’Entente romande devront être prises par les patrons des clubs et non pas par des membres sans influence qui se font ensuite contredire par leurs présidents. Maintenant, je suis un démocrate. Si je participe à une assemblée, j’écoute les arguments des uns et des autres. Si je suis convaincu par un argument contraire à celui que je défendais initialement, alors je peux aussi certaines fois changer d’avis.
Il nous semble que le premier but de l’Entente romande est de combattre la réduction drastique de la Challenge League déjà entérinée par l’élite (10 clubs dès la saison 2012-2013). N’est-ce pas une bataille perdue d’avance ?
L’objectif premier de l’Entente romande n’est absolument pas celui-là. Les SR Delémont sont d’ailleurs pour l’instant minorisés sur cet aspect-là au sein du football romand. Ce que nous souhaitons, c’est pouvoir expliquer que ce combat contre la réduction de la Challenge League ne se résume pas à un débat Ligue suisse – SR Delémont. Il concerne l’ensemble de la Suisse romande. Si ce projet est accepté et qu’on fait l’erreur de ne pas le lier à la problématique de la présence de Vaduz, il y a un risque réel que l’un deux clubs phares romands de la Challenge League (Servette ou Lausanne-Sport) ne puisse pas à terme monter en Super League. En nous opposant à ce projet, nous défendons aussi les intérêts du football romand parce que nous souhaitons à terme la promotion de Servette et LS. Ne manquons pas ce train-là !

Cette entente est donc faite pour favoriser les clubs romands. Imaginons le scénario suivant : le Lausanne-Sport est en tête du championnat avec 1 point d’avance sur Vaduz et 2 sur Lugano. Votre club, déjà assuré de rester en LNB, reçoit le LS lors de la dernière journée. Au nom de la solidarité romande, est-ce que vous demandez à vos joueurs de lever le pied ?
Non, car les décisions sportives doivent se jouer sur le terrain. Cela dit, je n’espère pas être confronté un jour à un pareil cas de figure…
Vous vous faites aujourd’hui le chantre de la solidarité romande. Pourtant, par le passé, votre prédécesseur ne s’est pas fait beaucoup d’amis en attaquant le Lausanne-Sport pour des transferts soi-disant douteux ou en alléguant sans preuve qu’un match entre le LS et Baulmes avait été arrangé. Cette page est-elle tournée ?
J’ignore ces épisodes. Je suis président des SRD depuis mars 2009. J’attache peu d’importance aux rumeurs et aux non-dits. Pour moi, ce qui est fauché est bas. J’aspire à travailler en bonne intelligence avec l’ensemble des clubs romands, sans aucune arrière-pensée.
Quand on lit semaine après semaine les déclarations de MM. Bernasconi et Constantin dans les médias, on a l’impression que les clubs romands sont paranos par rapport aux Alémaniques. Qu’en pensez-vous ?
MM. Bernasconi et Constantin disent des vérités. Il n’y a plus aucun Romand dans les instances dirigeantes de l’ASF. Edmond Isoz fait exception. Il n’est pourtant pas notre principal allié. Loin s’en faut ! Notre culture est totalement absente de la Maison du football à Muri. On est considéré comme quantité négligeable. Mais maintenant, il faut cesser de se lamenter. Il faut agir. Historiquement, il y avait toujours 3 à 4 clubs romands en LNA. A nous d’inverser le cours des choses. Il n’y a pas de fatalité à demeurer éternellement les derniers de classe.
En effet, il y a 20 ans, il y avait 4 à 5 clubs romands en LNA. Et les titres n’étaient pas seulement réservés aux Suisses allemands. Pourquoi et comment est-on arrivé là ?
Parce que les Suisses alémaniques ont probablement été plus dynamiques que nous ! Il y a aussi la réalité économique. Le triangle d’or Berne – Bâle – Zurich existe bien. Au niveau du football, à nous d’en inventer un autre : Genève – Sion – Delémont, avec Lausanne et Neuchâtel à l’intérieur…
En créant cette entente, vous souhaitez redynamiser le football romand. Mais finalement, au vu de leur gestion à la petite semaine, du manque d’intérêt du public et des entreprises locales, les clubs romands ne sont-ils pas à leur place ?
Nous y resterons si nous ne bougeons pas. Arrêtons de chercher nos problèmes ailleurs et réagissons.
Vous défendez une politique basée sur l’intégration des jeunes et des joueurs locaux et pourtant vous tentez de vous allier aux deux plus mauvais élèves en la matière, Sion et Xamax, qui préfèrent l’engagement de mercenaires de troisième zone plutôt de lancer les jeunes du cru. N’est-ce pas contradictoire ?
Chaque club à sa politique. Pour ma part, je privilégierai toujours l’intégration des jeunes joueurs locaux, fusse-t-elle au détriment des résultats sportifs. C’est pour cela aussi que je combats le projet de réduction de la Challenge League à 10 équipes. Avec cette formule, il est évident qu’on diminuera le nombre de places disponibles pour les jeunes. Par soif de résultats, les équipes professionnelles n’hésiteront pas à faire appel à des joueurs étrangers expérimentés, au détriment des jeunes en devenir.

Vous êtes en train lutter contre le projet de réduction du nombre de clubs de l’élite. Comment estimez-vous vos chances de succès ?
Relativement faible pour le moment. Mais nous ne désespérons pas de renverser la vapeur d’ici au 21 mai 2011, date de l’Assemblée des délégués de l’ASF. Nous mènerons campagne. Chacun a d’ailleurs la possibilité de nous soutenir en signant la pétition en ligne par le lien www.petitions24.net/sauvons_le_football_suisse Quelle est votre formule pour rendre la Super League et la Challenge League plus intéressantes et… plus «romandes» ?
16 équipes en Super League, 16 équipes en Challenge League, 2 équipes promues, 2 équipes reléguées.
Vous êtes donc opposé à une première division à 10 équipes. Pourtant, depuis le passage de la Super League à dix, la Nati s’est qualifiée quatre fois de suite pour des grands tournois, les affluences sont en hausse et les infrastructures modernisées ou en passe de l’être, nos équipes nationales juniors brillent et la Suisse a tellement progressé à l’indice UEFA qu’elle bénéficiera d’une place assurée en Ligue des Champions la saison prochaine. Cela ne valide-t-il pas les choix de la Ligue ?
Je ne nie pas les efforts de la Ligue pour améliorer la position du foot en Suisse. Dans le domaine de la formation, je lui reconnais même un certain génie. Maintenant, pour ce qui concerne la Nati, permettez-moi d’avoir des doutes… A force de conservatisme dans la sélection du cadre national, nous régressons.
A votre avis, combien la Suisse peut-elle accueillir d’équipes de foot professionnelles ? Une deuxième division entièrement pro, n’est-ce pas utopique ?
Une deuxième division entièrement professionnelle est complètement utopique. Laissons la liberté. Ceux qui ont les moyens de se présenter avec des équipes professionnelles, eh bien qu’ils le fassent. Ceux qui veulent prendre le risque sportif de se présenter avec une équipe d’amateurs, qu’ils le fassent également.
J’aimerais aussi préciser que si Delémont intègre autant de jeunes dans son équipe de Challenge League, c’est parce que le club donne la possibilité à ces jeunes de suivre parallèlement une formation ou des études universitaires. En les poussant au professionnalisme, on les placerait devant des choix impossibles. Attention : le professionnalisme des jeunes en football n’est de loin pas la panacée. Le risque d’échec est considérable avec, au bout du compte, une casse sociale évidente.
Dans l’esprit des cerveaux de Muri, Delémont fait sans doute partie des clubs appelés à composer la future «1ère ligue promotion». Si votre club ne parvenait pas à intégrer la nouvelle Challenge League à dix, vous vous voyez jouer dans une ligue impliquant des déplacements interminables, avec les coûts qui en résultent, contre des adversaires aussi attractifs que Schötz, Kriens, Tuggen, Zurich M-21 ou Le Mont, dans un championnat quasi invendable auprès du public et des sponsors ? Ne vaudrait-il pas mieux renoncer à cette «1ère ligue promotion» bâtarde pour évoluer dans une 1ère ligue plus régionale ?
Absolument. Cette 1ère ligue promotion est une hérésie. Une coquille vide. Elle aura très peu de moyens financiers. Organisée sur l’ensemble du territoire national, elle coutera aussi chère que la Challenge League actuelle. Mais dans sa très grande générosité, la Ligue a toutefois prévu un soutien financier : maximum CHF 500’000.- à se répartir entre les clubs de la 1ère ligue promotion et les 42 autres clubs de la 1ère Ligue, soit CHF 8’600.- par club… Ouf, on est sauvé ! C’est un peu surprenant (pour utiliser un doux euphémisme) cette division supplémentaire. D’ailleurs, à force d’inventer de nouvelles catégories de jeu, on tire le niveau du football vers le bas.
A priori, les clubs de 1ère ligue n’ont aucun intérêt à soutenir la réforme et pourtant de nombreux clubs vont soutenir le projet, pour l’unique motif qu’aujourd’hui les critères d’ascension en Challenge League sont irréalisables pour de nombreux clubs, alors que ceux d’ascension en «1ère ligue promotion» seront plus souples. En quelque sorte, Edmond Isoz et consorts arrivent en sauveurs avec une très mauvaise solution à un problème qu’ils ont eux-mêmes artificiellement créés. Ne vous sentez-vous pas piégés ?
C’est effectivement cela. Je ne comprends pas pourquoi les clubs de 1ère ligue ont pu accepter ce projet. La 1ère ligue promotion est un miroir aux alouettes. Je tiens le pari que cette nouvelle division ne fera pas long feu.

L’an passé Delémont avait été recalé en 1ère instance pour participer aux finales d’ascension en Challenge League, avant d’être admis en 2e instance. Avec le recul, estimez-vous que ces fameux critères d’accession aux finales et à la promotion sont adaptés aux réalités de la Challenge League telles que vous les vivez désormais au quotidien ?
Nous avions été recalés en 1ère instance sous prétexte que nous avions des moyens financiers insuffisants pour évoluer en Challenge League. Pourtant, nos comptes bouclaient avec un bénéfice. En même temps, Saint-Gall recevait sa licence. Quelques mois après, il lui manquait près de 10 millions de francs pour échapper à la faillite. Alors, deux poids, deux mesures ? Poser la question, c’est déjà presque y répondre.
Peu importe si Delémont se présente dans le championnat de Challenge League avec des moyens limités. Peu importe si aucun joueur n’est professionnel chez nous. Ce qui doit en revanche importer la Ligue, c’est que les clubs présentent des budgets équilibrés. Or, à vouloir forcer les clubs de Challenge League à se professionnaliser, la Ligue pousse elle-même à des prises de risque financier. C’est paradoxal. La Ligue est pyromane.
On le voit déjà en Coupe, le football «de base» est largement laissé de côté par la SFL. La Coupe de France est la parfaite antithèse de ce choix. Quel chemin est le meilleur ?
J’ai cru comprendre que l’ASF avait pour projet de modifier le fonctionnement de la Coupe Suisse. Il y a des efforts à faire pour la rendre plus accessible. Attendons de voir les projets de Berne. Après tout, nous échapperons peut-être au pire…
Vaduz évolue dans le championnat suisse depuis 1933 sans que cela ne dérange personne et pourtant aujourd’hui, parce qu’il a du succès, vous entendez remettre en cause cette participation. N’est-ce pas une réaction de pure jalousie et peut-on vraiment défendre une exclusion qui signifierait la mort d’un club, le Liechtenstein ne disposant pas de suffisamment de clubs pour monter un championnat crédible ?
Les clubs romands, dans leur majorité, ont toujours été opposés à la présence de Vaduz dans le championnat suisse. En termes de formation et de spectateurs, cette équipe n’apporte pas grand-chose au football suisse. En plus, ce club, qui est qualifié d’office presque chaque année dans l’Europa League, bénéfice de revenus réguliers au titre de sa participation européenne que les autres clubs de Challenge League n’ont pas. Cette donne fausse le championnat. Avec une réduction de l’élite du football suisse à 20 équipes (10 en Super League et 10 en Challenge League), le problème de Vaduz se poserait avec encore plus de pertinence. Maintenant, si Vaduz souhaite demeurer durablement dans le championnat Suisse, la Principauté peut toujours demander son rattachement à la Suisse…
Une avant-dernière question sur votre club, les SR Delémont. Vous êtes pour l’instant à une surprenante et excellente quatrième place. Quel est votre objectif pour ce 2ème tour ?
Se maintenir aussi longtemps que possible dans le haut du classement. Et pourquoi pas bousculer la hiérarchie. Mais dans le football tout va très vite. Les vérités d’hier ne sont pas toujours celles du lendemain.
Delémont a jadis joué en LNA. Aujourd’hui, avec une première division réduite à dix, c’est quelque chose que l’on pourrait revoir ?
Très difficilement. Mais nous n’avons pas cette prétention là. Par contre, je pense que Delémont est une vraie équipe de Challenge League. Nous n’avons pas notre place en 1ère Ligue. Encore moins en 1ère ligue promotion…
Merci beaucoup M. Froidevaux et plein de réussite dans vos démarches !

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9 Commentaires

  1. la meilleure solution pour le foot suisse et 16 clubs en super ligue composer de…
    Zurich, GC, YB, Bale, Bellinzone, Sion, Xamax, St-galle, Lucerne, Thoune. qui sont les 10 clubs acctuelle.
    ensuite ils y a 4 equipe de challange ligue qui n’y ont rien a y faire…
    Lausanne, Genève, Lugano et Aarau. de par leurs histoire ils doivent absolument etre en super ligue.
    et pour finir, il reste 2 place, et pour ses 2 places je vois pourquoi pas Vaduz et aussi des clubs comme Schaffouse ou Wil qui ont gouter il n’y a pas si longtemps en super ligue. les 2 dérniers seront relèguer et les 2 premiers de challange ligue promu. challange ligue composer elle de 14 équipe ou la dérnipre serai reléguer un 1er ligue avec un promu de 1er ligue a challange ligue.
    bien sur les club devront etre doter si cela n’est pas le cas de stade digne de se nom

  2. Cette action ressemble à l’histoire de Don Quichotte. Pour espérer un peu bouger Isoz et son clan il faut des actions beaucoup plus radicales. J’ai signé avec plaisir la pétition, mais sans aucun espoir.
    Respect et bravo à Monsieur Froidevaux.

  3. Très intéressant.

    Le président du SRD évite la question qui tue selon moi. « Pourtant, depuis le passage de la Super League à dix, la Nati s’est qualifiée quatre fois de suite pour des grands tournois, les affluences sont en hausse et les infrastructures modernisées ou en passe de l’être, nos équipes nationales juniors brillent et la Suisse a tellement progressé à l’indice UEFA qu’elle bénéficiera d’une place assurée en Ligue des Champions la saison prochaine. Cela ne valide-t-il pas les choix de la Ligue ? »

    Le niveau a augmenté, oui. J’aurais bien aimé que M.Froidevaux explique en quoi les choix de la ligue sont une hérésie en regardant ces résultats, plutôt que de lancer une pique inutile sur la Nati.

    Dommage également que les questions contiennent parfois de manière évidente la réponse attendue.

  4. Ben justement,
    Pourquoi changer une formule qui gagne ?
    L’idéal pour moi serait une SL à 12 équipes avec un relégué et un barragiste et une CHL à 12 ou 16 équipes, un peu plus compétitives qu’actuellement.
    Il faut que la deuxième division reste amateur et professionnelle.
    Comme l’a très bien expliqué M. Froidevaux il faut que la CHL puisse intégrer le plus possible les jeunes et les budgets ne doivent pas gonfler artificiellement. Il en va de la survie de club comme les SRD et même de la qualité de la formation qui risque d’en faire les frais.

  5. Excellente interview d’un homme engagé.

    Froidevaux 1 – Isoz/SFL 0.

    Quelle débilité cette idée d’une CHL à 10 équipes… Pour moi il faudrait revenir en arrière avec une LNA à 12 clubs avec relégation directe pour le dernier et barrage pour l’avant-dernier, ceci sans toucher au nombre d’équipes en LNB. 16 clubs en LNA c’est clairement 4 de trop.

    Idéalement, ça laisserait deux places pour le LS et Servette (qui manquent cruellement au paysage) mais on peut toujours rêver…

  6. bravo et à Carton Rouge pour cette excellente initiative ! très bonne interview qui bouscule l’interlocuteur tout en lui laissant la place de s’exprimer, d’argumenter et/ou de se justifier.
    merci les mecs !

  7. françois…quand tu dis que lausanne et servette ok…mais je trouve que lugano et aarau son des equipe qui on largement leurs place en super ligue de par leurs histoire et plus ou moin par leurs palmares. et surtout que aarau a son projet de nouveau stade contrairement a certain de super ligue qui veulent construire un stade dans une autre ville que le club. et je vois pas pourquoi des plus petits club ne pourai pas gouter a la super ligue….et si on regarde des pays comparable a la suisse comme la belgique, les pays-bas, et le danemark… ils ont tous au moin 14 equipes et niveau population et grandeur du pays c’est comparable a la suisse.
    de plus j’ai pas envie que la super ligue deviennent une ligue fermée

  8. Tres bon interview, merci!
    Personellement je trouve que le pire dans tout ca, c’est la suppression du barrage (meme si la reduction a 10 equipes est tout aussi debile)! Avec qu’une seule equipe promue et releguee, les 2 championats deviendront encore plus chia*t qu’ils ne le sont deja! Les clubs evoluant dans le ventre mou a la reprise en CHL (3-7eme place) n’auraient meme plus la motivation d’essayer de proposer du jeu! Ils ne seront ni relegue ni promu, et arriver 2eme ne serait qu’une question d’honeur. En plus de cela, jouer 4 fois par annee contre chaque equipe, pendant plusieurs anees (puisque les ligues seront quasiment fermees) sera la mort du championnat suisse! je parie qu’a ce rythme, les moyennes de spectateurs vont vite chuter!
    Vive la SFL et ses reformes geniales!
    Hopp Schwiiz

  9. L’avenir du foot Suisse ?

    -2 ligues fermées de 10 équipes chacune

    -des stades couteux et luxueux completement vide

    -des mercenaires bresiliens et russes, pas de jeunes du cru

    -un fossé énorme entre le monde professionnel et amateur

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