Caramba, encore raté !

Le grand conseil valaisan a rendu son verdict et celui-ci va bien sûr dans le sens du dirigeant valaisan. Le canton assumera donc les frais de sécurité du lieu de culte qu’est Tourbillon, sauvant ainsi un peuple valaisan tout apeuré d’un possible exil de son emblème fétiche. Il faudra que CC trouve une autre raison pour quitter la barque. Eventail des possibles solutions et de leurs impacts.

La dynastie se perpétue

Décidé à maximiser ses profits dans l’architecture, l’Empereur valaisan décide d’installer son fils sur le trône déjà taillé pour l’accueillir. Papa continue à injecter du «pognon» mais fiston a les pleins pouvoirs sur les dépenses. CC ne tarde pourtant pas à remettre son nez dans les affaires. Il conseille son fils dans la presse sur les joueurs à acheter et attaque frontalement le nouvel entraîneur (Michel Decastel) pour son incapacité à avoir un projet de jeu.
Sion continue à végéter dans le ventre mou de la Super League avec des ambitions de titre clamées chaque année et des espoirs déçus dès le printemps déjà. Les entraîneurs se succèdent à la barre et Tourbillon se déserte toujours plus, lassé d’un manège qu’il a déjà connu.

Un consortium valaisan reprend le club

Après d’âpres négociations où CC ne laisse rien filer, il finit par accepter la reprise du club par des entrepreneurs locaux. Toujours soucieux des résultats et de la viabilité de l’équipe, Constantin revend tous les joueurs de valeur et d’expérience pour en tirer un max de pognon puisque ces joueurs appartiennent à sa société et pas au club. Il fait cependant don de la biscuiterie de Riddes qui est au centre d’entraînements modernes ce que Nabilla est à la télé : une mascarade.
Le club repart donc avec quelques piliers mais surtout de nombreux jeunes du club. Il ne tarde pas à descendre mais finit par remonter quelques années plus tard. Il se construit sur des bases saines et sur les valeurs qui ont fait son succès : le travail, l’humilité et la passion.

Sion fusionne

Evoquée la semaine dernière, cette solution finit par se concrétiser avec la fusion de Lausanne, Servette, Neuchâtel et Sion sous une même bannière. Le club est confié à Hugh Quennec avec Jean-François Collet comme vice-président. Le FC Romandie prend donc forme et s’installe à Yverdon où le projet d’un grand stade est dans tous les esprits. CC retire toutes ses billes mais reçoit, devant la presse, les acclamations d’un parterre de journalistes louant sa «vision futuriste» sauvant le football en Romandie.
Après une dizaine de matches devant moins de 2’000 spectateurs, le projet a du plomb dans l’aile et les premiers sceptiques se font entendre. Le manque d’identification des supporters semble être la cause du fiasco. Un DVD retraçant l’histoire du club sort la semaine suivante.

Sion est vendu au Qatar

Vu que c’est à la mode de vendre son âme contre des pétrodollars ou des gazodollars, CC approche ses partenaires commerciaux qataris pour leur proposer l’affaire du siècle : reprendre le FC Sion et en faire une équipe aussi compétitive que le PSG et Monaco. Séduits par un projet novateur dans un pays stable et réputé pour faciliter le blanchiment d’argent, Sami Al Maktar Ben Thani Bin Choukra El Makthoub reprend le club.
Le succès ne tarde pas à s’installer puisque le premier mercato bat tous les records. En effet, 80 millions d’euros sont investis pour monter une équipe flamboyante qui ne tarde pas à remporter le championnat. Lassé par une exposition médiatique trop faible, les Qataris quittent cependant le navire après trois titres de champion et laissent le club se morfondre.

Sion est laissé à l’abandon

Simplement lassé par l’incapacité de son propre projet à prendre forme, CC quitte la barque du jour au lendemain. Enfin pas tout à fait, puisqu’il s’en va le lendemain de la première finale de Coupe perdue par le club. Pour se remémorer les beaux souvenirs d’antan, il laisse sur la table une belle ardoise de plusieurs millions.
Les successeurs ne se bousculent pas au portillon pour reprendre un club qui se meurt, dont les infrastructures sont antiques et le staff totalement dépassé. Le club est alors déclaré en faillite et prend place dans les ligues inférieures. Reconstruit sur des bases saines, il enchaîne plusieurs promotions pour finalement reprendre la place qui est la sienne, dans le ventre mou de la Super League.
Photo Pascal Muller, copyright EQ Images

Écrit par Raphaël Zumofen

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7 Commentaires

  1. J’aime bien l’idée de Junior CC comme président. Comme ça, CC peut, non seulement, virer le coach ou quelques joueurs, mais aussi virer le président, le tout sans quitter la barque (pardon, le rafiot).

  2. le grand conseil valaisan….le fait de ne pas utiliser les majuscules pour Grand et Conseil, c’est fait exprès pour se moquer de la nullité des politiques qui siègent en haut au Grand Pont ???

  3. Soyons honnête! Tant le Lausanne Sport que le FC Sion ne sont qu’un ramassis de bras cassés n’ayant qu’un seul souci attendre la fin du mois pour encaisser le salaire de la honte.

    Si l’on fusionnait les brigades des deux clubs on arriverait avec peine à faire une main pleine de joueurs capable de s’affirmer en Super ligue

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