Viège pour une confirmation ?

Étonnant mais logique vainqueur du championnat LNB la saison dernière, les Haut-Valaisans feront à nouveau partie des candidats à leur propre succession. Face à eux, le LHC et la Chaux-de-Fonds seront les principaux contradicteurs des Viégeois dans une compétition qui s’annonce très ouverte. Qui pourrait alors créer la surprise face à ces cadors ?

HC Ajoie

Largué au classement-pronostic des rédacteurs de CartonRouge.ch (le média officiel du LHC, de l’avis de tout l’Arc jurassien), le HC Ajoie vit peut-être sa première année de l’ère Roy-Barras-Desmarais sans franchement faire peur à grand monde. La faute à une campagne de transfert catastrophique, qui fait craindre le pire pour tout supporter jurassien. Disons-le concrètement : si les vieillissants Desmarais et Roy ne sortent pas la saison de leur vie, le HCA risque de ne tout simplement pas disputer les play-off.

En préférant se concentrer sur une nouvelle campagne marketing coïncidant avec la retraite de Steve Jobs, les dirigeants ajoulots ont pris le gros risque de ne pas tenter de transfert convaincant pour permettre au monde entier de voir le savoir-faire sur Microsoft Paint de la classe de 4e année de Courchavon, avec pour résultat l’horreur qu’est le nouveau logo du club. En sachant que le logo doit représenter l’image, l’histoire et la passion d’un club, une mise en scène des ébats animaliers qu’évoque le nom de la ville qui abrite le HCA n’aurait pas été pire que cet atroce logo made in école primaire. Une faute de goût qui rappelle en tout cas à quel point les dirigeants jurassiens ont glandé durant l’été.
Le HC Ajoie en trois mots : Roy, Barr…Vauclair, Desmarais.
Qui sera le joueur à surveiller ? Comme d’habitude, James Desmarais et Stéphane Roy. La saison de trop ?
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Le reste de l’équipe, avec un accent particulier mis sur Arnaud «le fils de» Montandon. Engagé pour le patronyme, le nouvel attaquant jurassien a impressionné par son bas niveau durant la préparation d’avant saison.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Terminer huitième. Malgré la bonne défense (quoiqu’un peu agressive) des Jurassiens, le départ de l’énorme gardien Simon Rytz, remplacé par Todeschini, n’a tout simplement pas été compensé. Et s’il faut compter sur le seul Geoffrey Vauclair comme joueur convenable derrière les deux Québécois, la saison va être bien longue.  Mais bon, peut-être est-ce aussi l’année d’une belle surprise, comme ce fut le cas lors de la première saison de l’ère Dany Gélinas ? Si le HCA n’a engagé aucun joueur intéressant, il faut également rappeler que le noyau de l’équipe n’a non plus pas changé. On peut donc s’attendre à une saison ressemblant à la dernière, mais avec 25 points de moins qui avaient été offerts la saison passée par Saint-Simon.

EHC Basel Sharks

Depuis son retour en LNB ainsi qu’à des ambitions bien plus modestes, les requins bâlois font davantage office de terre d’exil pour joueurs indésirables ou surnuméraires. Cette saison encore, le «LHC II» a récupéré Marvin Frunz et Stefan Schnyder, lesquels viennent s’ajouter à Dan Weisskopf, Jonathan Roy, Oliver Schäublin et Dany Gélinas. Entouré des routiniers Plavsic, Fäh et Schwarz, la formation rhénane tentera comme à l’accoutumée de jouer les perturbateurs.
Cela dit, le départ à la retraite du centre Thomas Keller laisse un grand vide dans l’équipe ; Jonathan Roy et Jamie Wright auront alors la tâche de porter l’équipe sur leurs épaules, avec l’appui du très véloce Wittwer. L’arrivée de Julien Bonnet dans l’arrière-garde bâloise est aussi sujette à caution, lui qui sort d’une saison blanche. Autre interrogation : la venue de Valeri Chiriaev comme entraîneur-assistant. Ce dernier ayant une forte tendance à prendre beaucoup de place, à voir comment la cohabitation se passera avec Gélinas. On a déjà vu le résultat à la Chaux-de-Fonds avec Gary Sheehan…
Le EHC Basel Sharks en trois mots : refuge, chaleur, al(chimie).
Qui sera le joueur à surveiller ? Julien Bonnet. De retour de blessure, le Vaudois réussira-t-il à retrouver toutes ses sensations ?
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Evgeni Chiriaev. Considéré comme un talentueux espoir, le fils de qui vous savez stagne désespérément depuis sa courte aventure luganaise.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Mettre un maximum de bazar chez l’équipe qui affrontera les Bâlois au premier tour des play-off, s’ils se qualifient…

HC Chaux-de-Fonds

On ne change (presque) pas une équipe qui gagne ; tel est le leitmotiv qui pourrait être utilisé cette saison, notamment par le fait que l’ossature de l’équipe qui avait survolé la phase de qualification est restée identique. Certes, la présence physique de Johann Morant manquera à l’appel, mais la forme affichée parle futur «goon» bernois lors des play-off laissait à penser que son esprit était déjà ailleurs, alors que Anthony Huguenin a longtemps tergiversé avant de porter son choix sur le Stade de Glace. Exit aussi les Italiens de l’équipe Alain Pasqualino (Viège), Fabrizio Conte (Thurgau), Nico Spolidoro (Ajoie) et Antoine Todeschini (Ajoie), le dernier nommé ne supportant pas l’arrivée de son rival de toujours Damiano Ciaccio, ou est-ce le père de l’un qui ne supporte pas l’arrivée du fils de son rival, à se demander si les deux familles ne sont pas un peu corses sur les bords. Autre déception après une entame de championnat prometteuse, Michael Tobler s’en est allé du côté du Kleinholz alors que Oliver Baur essaie de se faire une place au Tessin, visiblement sans succès à ce jour, à moins que Ceresio ou Chiasso…

Pour compenser et améliorer la profondeur du banc, le polyglotte Gary a préféré apporter le fighting spirit alémanique en embauchant trois Thurgoviens (Fabian Ganz, Pascal Gemperli et Tobias Plankl), un soleurois transitant par Rappi (Patrick Parati) et son joueur de LNA (Deny Bärtschi), ce dernier ayant pour mission de enfin remplacer Schildt, dont le rôle n’avait pas été assumé la saison dernière. Fidèle à sa tradition formatrice, le HCC donnera sa chance cette saison à Dan Vidmer et Jonas Braichet, deux jeunes issus du mouvement junior, tout comme Lionel Favre, doublure de Ciaccio. Seule ombre au tableau, une phase de préparation sans risque qui n’aura jamais vu le HCC affronter des équipes issues de ligues supérieures. Facile avec cela de présenter un bilan de huit victoires et une défaite. S’il-te-plaît Gary, si on pouvait voir des autres tronches que celles qu’on verra à quelques reprises…
Le HCC en trois mots : titre, en, vue.
Qui sera le joueur à surveiller ? Benoît Mondou. Surtout si sa crosse s’approche par trop des patins d’un arbitre.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Fabian Stephan, l’homme qui ne tire jamais de la bleue, à croire que son frangin de Tobias l’a dégoûté quand ils étaient gamins.
Quel est l’objectif caché de la saison ? La montée en LNA, au nez et à la barbe façon play-off des Lausannois… qu’on aime pas.

SC Langenthal

Langenthal, c’est un peu le SC Berne de l’antichambre de l’élite, les titres en moins. Ces dernières saisons, ils avaient un effectif leur permettant de jouer le titre, mais les choses ont été un peu plus compliquées que prévues, avec à chaque fois une élimination en quarts de finale (le dernier succès à ce stade de la compétition remonte à 2006 !). Bénéficiant toujours d’un fort soutien économique des entreprises locales, les Haut-Argoviens voient leurs objectifs devenus plus raisonnables après cette succession de saisons ratées.
Cette année, les choses ne seront pas franchement différentes : l’équipe est restée relativement stable, mais n’est plus l’ogre perçu autrefois comme tel. Noël Guyaz et Marc Leuenberger se chargeront de diriger une défense rajeunie derrière l’inamovible Eichmann. En attaque, la première triplette composée de Kelly, Campbell et Tschannen sera toujours dangereuse, épaulée également par les routiniers Châtelain et Brägger. La formation d’Heins Ehlers jouera le milieu de tableau et tentera cette fois-ci enfin de passer les quarts.
Le SC Langenthal en trois mots : punch, hangar, moustache.
Qui sera le joueur à surveiller ? Daniel Carbis. Le Grison avait déjà montré une technique et une vitesse bien supérieure à la moyenne. Une explosion du Grison n’est pas à exclure cette saison.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Marc Grieder. Le directoire biennois n’avait sans doute pas toute sa tête au moment où il a embauché l’ancien Lausannois. Expédié dans la foulée chez le club partenaire, Il sera très intéressant de voir les réelles aptitudes de Marc Grieder. Ou pas.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Si une déconfiture est évitée au premier tour des play-off, c’est déjà ça de pris.

GCK Lions

Le nom «GCK Lions» provient de la fusion entre les ZSC Lions, la section hockey de Grasshopper, ainsi que le SC Küsnacht. Partant du principe que pondre un texte sur le club ferme des ZSC Lions n’est jamais facile, nous avons déjà fait un peu de travail. La fonction principale de ce club sans aucune ambition est de jeter les jeunes joueurs du mouvement junior zurichois dans le bain de la Ligue Nationale et de permettre aux meilleurs de rejoindre l’équipe fanion des ZSC Lions.

Ces dernières années, les résultats ont rarement été brillants du côté de la «Goldenküste» zurichoise. Afin d’éviter d’être grotesque et d’être un peu plus crédible d’un sparring-partner, les GCK Lions pourront compter sur l’appui de deux mercenaires – André Signoretti et le Finlandais Timo Koskela – pour donner un peu de poids de d’expérience à ce groupe. Le vétéran Claudio Micheli et Ari Sulander auront aussi pour mission d’encadrer les jeunes pousses zurichoises. Difficile de juger de la valeur de cette équipe ; certains favoris se prendront comme d’habitude les pieds dans le tapis, mais une qualification pour les séries sera difficile.
Les GCK Lions en trois mots : tambour, fan, maillots.
Qui sera le joueur à surveiller ? Ari Sulander. Suivant la fréquence à laquelle le portier emblématique zurichois va évoluer avec cette garniture, il pourrait bien remporter quelques points à lui tout seul.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Phil Baltisberger, qui n’était pas encore né le jour de la fameuse promotion du LHC face à ce même adversaire. À seulement 16 ans, il n’est pas dit que le gosse soit régulièrement aligné. Du moins pas pour l’instant.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Aucun. Déjà qu’il n’y a pas d’objectif tout court…

Lausanne HC

Une page du LHC se tourne pour les vieilles gloires (Keller, Fedulov, Mona et peut-être Alston), mais une nouvelle, fringante, est prête à être écrite. Des joueurs format LNA tels que Helfenstein (Langnau), Conz (GSHC), le gardien Caminada (Fribourg) et le Canadien Genoway (Lugano) seront les tauliers aux côtés des Setzinger, Staudenmann et d’une défense quasi identique emmenée par Leeger, Kamerzin, Stalder et Reist. Boxy tentera de pulvériser le record de la plus longue durée à la tête des Lions (un an et demi, décompte toujours en cours) sans se faire Bulater. Mottet (Sierre), Borlat (junior du club, sisi y’en a), Ulmer (Vienne) et Barbero (GSHC) pourraient être les très bonnes surprises de ce groupe intelligemment construit.
La moyenne d’âge des joueurs lausannois a plongé à tel point que le vétéran n’est autre que… Sigrist et ses 31 ans ! La fraîcheur et l’insouciance quasi juvéniles de ce groupe devraient faire merveille, tant au niveau de la jouerie que de la vitesse. Mais ce qui frappe le plus, c’est la complicité et l’excellente ambiance de cette véritable équipe. On est donc en droit d’attendre un spectacle offensif chatoyant de la part des Lions cette saison. Ca va nous faire tout drôle. Et ça pourrait bien faire très mal.
Le LHC par trois mots-clés : ça, va, chier.
Qui sera le joueur à surveiller ? Dostoinov car il s’est métamorphosé tant physiquement que dans son jeu, réussissant même à trouver ses marques (pour une fois qu’il n’est pas trimbalé entre 4 clubs durant 1 saison) et Josh Primeau car il est passé d’un contrat d’essai de 1 mois à un contrat d’essai de… 3 ans. Cela dit, s’il a tapé dans l’oeil des Boxy, Zenho et Jursi, c’est que le canado-suisse n’est peut-être pas uniquement très grand et très gros.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Alain Reist. Car même s’il tente des passes dans le dos et que ça le broute ensuite d’aller récupérer le puck en saison régulière, il tiendra la baraque lors des play-off. C’est tout ce qu’on lui demande.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Trouver le moyen pour créer un scandale contre vents (calmes) et marées (plates). Ça fait carrément bizarre, mais il ne semble pas y avoir le même terreau fertile aux chambardements à tout-va, tel un Bykov de Damoclès au-dessus de la tête du premier Kossmann venu. Le supporter qui se souvient d’une année lisse à Malley doit avoir un dentier dédicacé par Edith Piaf. Autre objectif vachement très bien caché : faire comprendre à tous sans le dire qu’avec une telle organisation, l’objectif caché que l’on ne dit pas est la LNA (chuuut on vous dit) et faut surtout pas le répéter parce qu’ambition légitime rime avec arrogance pour tous les clubs qui sont tout contents d’être dans le purgatoire et qui sont conscients que la LNA leur sera à jamais inaccessible.

EHC Olten

Les Soleurois possèdent l’une des meilleures cellule de recrutement de LNB. À chaque fois que leurs étrangers talentueux se font la malle, les Souris ripostent par l’engagement de mercenaires encore plus forts. Ceci combiné à une mentalité résolument tourné vers l’offensive, le EHC Olten propose un jeu efficace et agréable à suivre ; les résultats le prouvent.

Cette saison risque toutefois d’être un peu plus compliquée : il n’est pour l’heure pas possible d’évaluer les capacités de Marty Sertich, lui qui avait été sévèrement commotionné à Porrentruy. Leimbacher n’est plus dans les buts, Germyn n’est plus dans l’effectif et Ratushny n’est plus à la bande. Dans ce contexte, il va être difficile pour les Souris de rééditer l’excellente saison dernière.
Le EHC Olten en trois mots : congélateur, attaque, café-Bailey’s.
Qui sera le joueur à surveiller ? Tyler Redenbach. Le Canadien tournait à près d’un point par match en première division finlandaise, ce qui fait que le garçon pourrait se montrer très dangereux.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Thomas Kropf. Le deuxième rempart d’Olten ne possède pour l’heure pas la constance nécessaire pour briguer une place de titulaire. Si Tobler se met aussi à flancher, les Soleurois risquent alors d’avoir un gros souci devant leur filet.
Quel est l’objectif caché de la saison ? La finale, minimum. Après deux demi-finales perdues contre Lausanne, ça serait le raisonnement logique à avoir.

HC Sierre

En état de mort clinique en début d’année, le HC Sierre a plutôt bien réussi son sauvetage : l’équipe de la Cité du Soleil est parvenu à frapper fort sur le marché des transferts en faisant ses emplettes directement en LNA. Di Pietro, Paterlini, Snell et Wirz se sont donc engagés à Graben, ce qui a eu pour effet de susciter de nombreuses interrogations de deux ordres : comment les Sierrois sont-ils parvenus à matérialiser ces engagements d’un point de vue financier, et la tactique d’enrôler des joueurs certes expérimentés mais en fin de carrière peut-elle porter ses fruits ?
Du coup, les Valaisans sont perçus comme de parfaits trouble-fêtes, d’autant plus que le duo Cormier-Jinman est toujours bien présent. D’un autre côté, les jeunes Mottet et Kuonen sont partis, laissant donc la formation sierroise en manque de sang frais, sans compter la perte inestimable de Ronny Keller en défense. Comme souvent, il est difficile de juger la valeur de ce HC Sierre et son rendement sera aussi dépendant des couloirs parfois mouvementés de Graben.
Le HC Sierre en trois mots : fierté, EMS, Caldelari.
Qui sera le joueur à surveiller ? Paul Di Pietro. Parmi les recrues sierroises, il est celui qui pourrait apporter le plus au collectif valaisan, à condition qu’il en ait encore suffisamment sous le capot.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Valentin Wirz. En roue libre, l’ancien Fribourgeois pourrait toutefois faire quelques piges à Berne, au cas où les Bernois ont atteint un niveau de désespoir incurable.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Ne pas utiliser le respirateur artificiel récemment acquis.

HC Thurgovie

Généralement abonné aux dernières places, Thurgovie fait incontestablement partie des équipes qui se sont le plus renforcées durant la pause estivale. L’Italo-Canadien Armin Helfer fait son retour au sein du club tandis que Ronnie Keller renforcera également la défense thurgovienne possédant dès lors une première paire redoutable.

En attaque, Thomas Nüssli, Fadri Lemm et Brian Maloney renforcent indubitablement la formation de Rolf Schrepfer. Avec encore  Andreas Küng et Thomas Dommen et Fabrizio Conte, le HC Thurgovie peut légitimement prétendre à une place en play-off.
Le HC Thurgovie en trois mots : loin, bretzel, fumée.
Qui sera le joueur à surveiller ? Brian Maloney. Connu pour son jeu physique, le rugueux Canadien risque bien de s’illustrer autant dans la mise des points que dans la mise aux poings.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Thomas Nüssli, du moins pas avant octobre. La santé fragile de l’attaquant thurgovien reste le gros point noir du joueur.
Quel est l’objectif caché de la saison ? Atteindre les demi-finales. Avec un effectif tel que celui-là, autant se montrer un minimum ambitieux.

EHC Viège

Vainqueur inattendu du championnat la saison dernière, le HC Viège se trouve dans une position inédite où il se rend compte qu’il peut tutoyer l’accès à l’élite du hockey suisse, mais sans avoir les infrastructures qui lui permettrait d’y survivre. Les robustes Haut-Valaisans continuent de travailler dans l’ombre du favori lausannois et compte bien rééditer leur performance de la saison dernière.
Pour ce faire, les Viégeois s’en tiennent à leur formule à succès : stabilité, travail et rigueur. Alexandre Tremblay, indésirable à Lausanne, remplacera avantageusement Steve Brûlé au sein d’une attaque renforcée par la venue d’Alain Pasqualino. Pour le reste, l’ossature de l’équipe est restée identique. S’ils évitent le mauvais départ de la saison dernière, Viège se mêlera à coup sûr dans la lutte pour la première place et le titre.
Le EHC Viège en trois mots : forteresse, continuité, antistars.
Qui sera le joueur à surveiller ? Michaël Loichat. Depuis son retour de Zoug, l’ancien Chaux-de-Fonnier fait parler la poudre dans le Haut-Valais. Associé au duo Forget-Tremblay, il fera flamber le tableau des compteurs.
Qui sera le joueur à ne surtout pas surveiller ? Matthias Schoder. Les dirigeants viégeois ont peut-être commis leur seule erreur de casting à ce niveau en se précipitant sur le fébrile portier alors que Müller traversait une mauvaise passe.
Quel est l’objectif caché de la saison ? La fusion avec Sierre afin de monter un projet viable pour la LNA (le HC Martigny d’alors ayant déjà montré son intérêt très limité dans ce rapprochement, laissons les se démerder seuls).

Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par M. Nicolet, Y. de St-Aÿ, J. Dreier et Y. Lapierre