3 matchs, 1 point et 3 péchés !

Cette année, le GSHC a vécu plusieurs changements dans sa phalange. Débarrassé des défenseurs défensifs (excepté Gautschi et Vukovic), le club oriente son avenir dans un jeu «à la Kloten» ; une espèce d’attaque à cinq. Manque de bol, depuis toujours, nos joueurs n’ont aucun esprit de tueur. On se sort donc de trois matchs avec plus ou moins le même scénario et un point dans la besace. Pas glorieux !

Langnau et la paresse !

Un match difficile que de se rendre à l’Ilfis. Celui qui va en terre emmentaloise doit être capable de laisser ses poumons sur la glace et cette soirée-là, malheureusement, les Grenat ont failli par paresse. Ils ont joué environ 10 minutes durant les trois tiers. Cette équipe doit se rendre compte qu’elle n’a ni le talent pur d’un Davos, ni l’efficacité sanglante de l’ours bernois. Gageons qu’elle ait appris sa leçon

Zoug et la luxure

Mener 2-0 à Zoug, c’est bien ; se laisser prendre en ouvrant son arrière-train comme dans une orgie romaine de la grande époque, c’est moins bien. Pécher par luxure, c’est se ruer à l’attaque pour son plaisir et oublier de cravacher, de gratter. Il n’en fallait pas plus que ça pour que notre Pirnes cauchemar se révèle sous les yeux d’un Stephan dépassé. Une véritable claque qui nous rappelle de bons vieux déplacements à Rappi, dont le célèbre 10-2…

Ambri et l’orgueil

Soyons réalistes, durant 40 minutes (première et troisième période), les Tessinois n’ont pas vu le puck. Schéma offensif rapide, transition bien huilée, le jeu grenat était relativement bien en place. On a notamment pu apprécier la rapide et très technique ligne Salmi-Walski-Rubin. Mais voilà, le péché d’orgueil s’est instillé lentement comme un poison dans les veines d’une petite souris. Une fois mordus par inadvertance, celles de Stephan, les souriceaux grenat n’ont plus réussi à se donner envie de vaincre. Pire que cela, ils se sont reposés sur le talent. Comme dit précédemment, l’équipe n’a pas la carrure pour jouer sur ce rythme-là. Et la leçon ne semble pas apprise ! Une petite félicitation pour Intizaghi et sa prestation au deuxième tiers !

Le carnet des notes

Cette année, nous prendrons le plaisir de décortiquer deux bons joueurs ainsi que deux mauvais élèves. On notera les participants à la sauce McSorley. C’est-à-dire, une notation qui part de 1 (première ligue)  pour finir à 8 (joueur de franchise). C’est parti !
Les mauvais élèves
Marc Gautschi : 2/8 (Joueur de ligue B). Très mauvais à la relance, le solide gaillard n’a rien montré en trois matchs. Souvent à la ramasse, il a au moins eu le mérite de recréer, avec Vukovic, dans nos mémoires le mythique jeu de relance de notre regrettée ligne Snell-Studer. Merci à lui !
Dan Fritsche =  1/8 pour la participation. Huston, on a perdu Dan Fritsche ! Je répète, on a perdu Dan Fritsche ! Impossible de ne pas remarquer le manque de caractère dont il fait preuve. C’est à la limite de la faute professionnelle ! J’espère me tromper encore une fois et voir Dan au niveau auquel on nous l’a vendu !

Les bons élèves
Tony Salmelainen = 5/8 (bon joueur de ligue A). Ah, soulagement ! La saison passée semble oubliée pour la fusée finlandaise ! Rapide, prêt à se dépenser sans compter, il est parti pour faire une saison du tonnerre. S’il était un poil plus égoïste, il en serait encore meilleur !
Walsky = 4/8 (joueur de ligue A). Rapide, technique, fidèle à lui-même. Il serait meilleur s’il épurait un poil son jeu. Pour l’instant, il est un des rares à surnager.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Loïc Servet