Période XXV : 25 juin – 2 juillet

L’Espagne est sur le toit de l’Europe tout comme sur celui du Crampon Rouge. Couronnés malgré les critiques, les joueurs de la Roja sont les grands gagnants de cet ultime classement de la saison 2011-2012. Rendez-vous dans quelques semaines pour la suite des événements !

Tops

1. David Silva (Espagne) +25 points
Le joueur de Manchester City a réalisé un Euro formidable. Du début à la fin, il a été dans tous les bons coups, prêt à déborder, centrer, reprendre les centres et scorer comme à la 14ème minute de cette finale. Le 4-6-0 organisé par Del Bosque a, pour une fois, été agréable et plein de percussions. Et cela grâce à Silva notamment. Dommage qu’il aura fallu 5 matches pour mettre le système en place.
2.  Jordi Alba (Espagne) +20 points
Le nouveau latéral barcelonais est tout simplement de grande classe. Fort sur l’homme, propre à la relance et extrêmement présent dans les phases offensives, il est d’ores et déjà une des meilleures affaires de ce mercato estival. Son entente avec les Xavi, Iniesta et autre Busquets renforce déjà l’impact qu’il aura dans l’effectif blaugrana.
3. Gianlugi Buffon (Italie) +15 points
Il ne manquait que l’Euro dans le palmarès de l’un des plus grands gardiens de l’histoire. Ce n’est malheureusement pas pour cette année. Le portier n’a finalement pas besoin de ça. Il a déjà prouvé à la planète à plusieurs reprises qu’il était un homme de cœur et de poigne. Le joueur de la Juventus avait déjà sauvé son équipe face à l’Angleterre. Il s’est une fois de plus montré impérial face à l’Allemagne. Délaissé par sa défense, il n’est pas fautif pour la débâcle finale.
4. Andres Iniesta (Espagne) +12 points
Elu meilleur joueur du tournoi, Andres Iniesta a de nouveau étalé toute sa classe durant la compétition. Même s’il n’a pas marqué et délivré «seulement» une passe décisive, le joueur du FC Barcelone a fait tout juste. Son influence dans le jeu de la Roja a été énorme. Sera-t-il celui qui viendra piquer la vedette à Messi et Ronaldo dans la course au Ballon d’Or ?
5. Mario Balotelli (Italie) +10 points
Adulé ou détesté, l’attaquant italien ne laisse personne indifférent. De la frappe pleine lucarne à sa célébration ridicule, son deuxième but face à l’Allemagne l’a mis sous le feu des projecteurs comme jamais. Probablement ravi, le cerveau italien aurait mieux fait de se concentrer pour ne pas être un fantôme en finale. Aurait été bien mieux classé si le mot «constance» faisait parti de son vocabulaire.

6. Xabi Alonso (Espagne) +8 points
Véritable métronome espagnol avec Busquets et Xavi, l’ex-joueur de Liverpool est l’un des grands artisans de cette Espagne qui gagne. Propre et précis, le milieu madrilène possède une technique hors-norme et une vision du jeu fantastique. Aussi précieux que Xavi au Barça, Xabi ajoute une nouvelle ligne à son formidable palmarès.
7. Andrea Pirlo (Italie) +6 points
Véritable tour de contrôle du jeu italien, le milieu de la Juventus est le passage obligé du ballon lorsque la Squadra Azzura souhaite fabriquer une offensive. Distributeur de ballon hors-pair, Berlusconi regardait probablement son écran avec un peu d’amertume pendant ce tournoi. Quand on a un bijou comme ça, on ne le lâche pas… Surtout à la concurrence !
8. Toni Kroos (Allemagne) +5 points
Le jeune joueur bavarois s’annonce comme un sacré joueur d’avenir. Aligné parfois à la surprise générale, le milieu munichois a assumé son rôle à merveille. Shaqiri, prépare toi à lutter pour des minutes de jeu…
9. Ricardo Montolivo (Italie) +4 points
Le joueur viola s’est fait l’auteur d’un excellent tournoi. Toujours dans les bons coups offensifs, le milieu italien a notamment délivré une passe de toute beauté pour Balotelli. Ne devrait pas forcément tarder à la Fiorentina…
10. Sami Khedira (Allemagne) +3 points
A surnagé dans le milieu allemand lors de la défaite face à l’Italie. Alors que d’autres ont été complètement étouffés, le madrilène a réussi à imposer son rythme tout en délivrant des passes propres et précises. Souvent dans l’ombre de son compère Ozil, l’Allemand a conclut un tournoi personnel réussi malgré la défaite.
11. Coentrao (Portugal) +2 points
Surnageant dans une équipe portugaise décevante lors de la demi-finale, le joueur madrilène a dominé son couloir et son vis-à-vis tout comme il a offert des options offensives sérieuses. Plus à son avantage lors de cette demi-finale que Ronaldo ou Nani notamment, le latéral s’affirme de semaine en semaine comme le digne successeur d’un certain Roberto Carlos du côté de la maison blanche.
12. Rui Patricio (Portugal) +1 point
Il y a certains pays qui ne savent pas former les gardiens et qui se retrouvent d’année en année avec des flops tous plus risibles les uns que les autres. L’Angleterre est probablement le meilleur exemple de ce syndrome. Le Portugal n’est cependant pas en reste. Habitué à des gardiens de seconde zone, l’équipe de Bento a découvert en Rui Patrico un dernier rempart de qualité. A l’instar de Joe Hart chez les Anglo-Saxons… La roue est peut-être en train de tourner.

Flops

1. Bastian Schweinsteiger (Allemagne) –15 points
Transparent depuis le début de la compétition, le «cochon montant» n’a pas transgressé ses habitudes en demi-finale. Incapable de relancer correctement, il a également commis de nombreuses erreurs de placement. Malgré un Euro prometteur, l’équipe allemande attend plus du milieu bavarois.
2. Mario Gomez (Allemagne) –10 points
Avez-vous vu Mario Gomez en demi-finale ? Bien caché entre Barzagli et Bonucci, l’attaquant allemand a été translucide pendant l’ensemble de la partie. Aucune action dangereuse et une sortie à la mi-temps dans l’anonymat le plus total.
3. Cristiano Ronaldo (Portugal) –5 points
«Et un et deux et trois et quatre et cinq pas en arrière. J’écarte mes jambes pour faire le malin. Un petit regard, puis un deuxième, puis une respiration et une grosse expiration. Puis je m’avance en faisant de petits pas et… BAAAAAAAMMMMMMM dans la tribune.» 6 fois dans le même match pour un nouveau rendez-vous manqué, que du bonheur ! On attendait le collector en version pénalty mais Fabregas a cassé l’ambiance.

Écrit par Ernest Shackleton