Je vous emmerde

J’ai beau essayer, je n’y arrive pas. Me montrer enthousiaste au sujet de la plus grande mascarade du monde sportif est plus fort que moi. Organisateurs, dirigeants, managers, coureurs, staff médical, vous avez gagné. Votre mafia me fout la nausée et pourtant j’en ai mangé de la merde durant toutes ces années où j’ai gobé vos salades sans broncher.

De la comédie grand-guignolesque de l’amitié entre Greg LeMond et Bernard Hinault aux victoires arrangées de Marco Pantani en passant par moult scandales, le Tour de France n’a jamais eu peur du ridicule. Pire, il en fait son fond de commerce. Certes, en matière de dopage le cyclisme n’a pas le monopole; ce n’est même pas le problème principal. Le plus révoltant est l’hypocrisie doublée des mensonges qui règnent indéfectiblement et qui se sont banalisés dans le royaume de la petite reine. Année après année, on persiste à prendre les gens pour des abrutis aux travers d’exploits «sensationnels» sur fond d’un marketing plus agressif que jamais.

Un univers sans règles ni valeurs

Dans le monde du vélo professionnel, la religion du mensonge est élevée au rang d’art, au sommet du col hors catégorie où toute autre valeur est profanée. Mentir n’est qu’un simple exercice de style, Une routine servie sans ciller aux coéquipiers, aux employeurs ainsi qu’à la presse. Mais le faire sciemment à sa famille et à ses propres enfants – à l’instar de Lance Armstrong – pour assouvir sa quête de pouvoir, de reconnaissance et de pognon, c’est atteindre un niveau inégalé dans l’obscénité la plus perverse.
C’est hélas le chemin obligatoire pour espérer toucher à l’eldorado du cyclisme pro. Tous les aspects les plus nauséabonds de l’humanité se condensent en un seul dénominateur commun: le surmédiatisé Tour de France. Un grand raout où mercantilisme perfide, capitalisme outrancier et voyeurisme écœurant se déclinent à tous les temps. Le Tour, c’est ça. Une foire indécente qui réussit l’exploit de faire cohabiter moutons et rapaces. Si vous n’êtes pas vu sur le Tour, vous n’existez pas. Les sommes en jeu sont tellement colossales qu’il n’est dans l’intérêt de personne de dénoncer et combattre les tricheurs ainsi que les pratiques scélérates. La lutte antidopage, un alibi visant à rassurer et contenir les interrogations du grand public. Il faut du spectacle, rien d’autre, quel que soit le prix à payer et les sacrifices à faire. Les nouveaux marchés russes et chinois sont une véritable mine d’or pour les organisateurs. Le Tour de France est une fête qui doit coûte que coûte le rester. La majorité silencieuse de la kermesse tricolore peut, pour l’instant, tranquillement pavoiser en se partageant les parts du gâteau.


Après le Pigeon d’Or, le Doigt d’Or !

Cette édition est-elle foncièrement différente des autres ? Que dalle. Comme d’habitude, le monde aveugle se met des œillères. Cette année, rien ni personne ne viendra entacher le palmarès de l’édition 2013. Personne n’est au courant de rien, il ne s’est rien passé, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. Tout le monde est irréprochable et l’a toujours été. Les scandales et le dopage ne sont que le fruit de l’imagination fantasque et dérangée de ceux qui veulent nuire au monde du cyclisme. A notre monde. Rien ne viendra gâcher la grande fête du vélo.

Présomption de culpabilité

Petite devinette : je suis de langue maternelle anglaise, j’ai été gravement atteint dans ma santé et je dois me faire traiter deux fois par an pour cette raison. Cela ne m’a pas empêché de pédaler sur l’eau et assurer ma première victoire au général dès la première étape de montagne en écrasant mes principaux rivaux. Une fois le maillot jaune en poche, je clame vouloir en remporter encore six autres au sein d’une équipe au budget astronomique. Je suis, je suis,… Christopher Froome ! Bingo. Et toute ressemblance avec un autre coureur cycliste ne serait que fortuite…
La démonstration de Froome n’est que la pointe visible de la seringue au milieu d’un océan d’EPO. Le vélo a beau être un sport où la maturité est atteinte sur le tard, son palmarès laisse perplexe si l’on y regarde de plus près. Avant son explosion de 2012, les faits d’armes du Kenyan blanc sont aussi faméliques que le peuple de son pays d’origine. Son âge, 28 ans, n’est en soi pas douteux pour remporter le Tour; c’est la vitesse de sa progression qui l’est. Pro depuis seulement six ans, les performances suscite – à juste titre – la controverse. C’est vite vu, il n’y a aucune trace d’une quelconque victoire avant 2011.
En vertu de l’héritage laissé par Lance Armstrong, la stratégie de communication a changé. Fini les «je suis le meilleur, je vous ai tous écrasés, bâtards de Frenchies» à la sauce tex-mex. Désormais, on fait profil bas et on s’excuse presque d’avoir gagné une étape qu’on n’aurait jamais imaginé remporter, mais les événements de course sont identiques. Dans le Ventoux après plus de 200 kilomètres sous le cagnard, Chris Froome a choisi où et quand il allait flinguer ses poursuivants – et assis sur la selle s’il vous plaît. Fatalement ça fait jaser. Froome se défend mollement tandis que le manager de l’équipe Sky Dave Brailsford se la joue même coopératif. Pas de problème, il est enclin à ouvrir les livres. Seulement voilà, il fournira les informations qu’il voudra bien nous donner, avec ses chiffres et ses propres conclusions. Autant dire que le geste est galant, mais totalement inutile.


Oui, le message est bien passé…

Paradoxalement, on se prendrait même à montrer un soupçon de respect pour Cadel Evans et Andy Schleck, anciens lauréats de la course et subitement relégués dans l’anonymat le plus total cette année, se retrouvant largués dès les premiers contreforts de monstrueuses côtes de quatrième catégorie. C’est injuste le vélo. En tête ou attardé, le résultat sera automatiquement jugé, commenté, décortiqué avant d’y apposer une implacable conclusion. Un traitement ingrat, mais mérité.

Willy nous a tuer (enfin presque…)

De l’autre côté des barrières, le tableau n’est guère plus reluisant. Que dire de tous ces anciens soigneurs, responsables techniques, masseurs, physios, anciens coureurs et j’en passe qui sortent soudainement du bois pour venir pondre leurs théories de femmes saoules sur les performances stupéfiantes des coureurs ? Ceux qui ont attendu d’être en dehors du cartel du vélo afin de pouvoir vomir sur toute cette mascarade alors qu’ils en bénéficient eux-mêmes pour se faire une place sous les feux des projecteurs. Pourquoi ne pas avoir ouvert leur gueule avant ? Parce qu’en ce temps ils faisaient partie du système, bien sûr. Econduits, n’ayant plus peur de leurs parrains et n’ayant plus rien à perdre, c’est donc maintenant que le grand déballage se fait. Dernièrement, c’est Stuart O’Grady qui est passé aux aveux quelques heures seulement après avoir pris sa retraite. En bon soldat, il a refusé d’incriminer son équipe d’alors (GAN) et s’est même assuré du soutien d’Orica, sa dernière formation. Un comble. Dans le vélo, on lave son linge sale en public et le plus tard possible quand les souillures ne pourront de toute manière plus partir.
C’est contrariant, car il faut bien admettre que ce ramdam laisse à réfléchir. Non pas au sujet des paramètres des coureurs suspects (puissance développée, constantes sanguines) – encore que – difficilement comparables au vu des conditions de course toujours différentes et de l’évolution du matériel. Il s’agit plutôt de leur morphologie. Le Tour se gagne désormais dans la montagne ET sur les chronos individuels. Deux exercices antagonistes nécessitant des aptitudes bien différentes. En athlétisme, nous n’avons encore jamais vu un coureur remporter à la fois un titre en sprint et en demi-fond. Dans le cyclisme, cela est parfaitement normal.

Et maintenant, on fait quoi ?

Le milieu du cyclisme professionnel est une oligarchie au fonctionnement que ne renierait point la Cosa Nostra. Pour ceux qui ont lu l’excellent livre La Russie selon Poutine de la regrettée Anna Politovskaïa, les similitudes entre le régime russe (ou soviétique, c’est pareil) et le monde pro du vélo sont sidérants. La lecture du torchon de Lance Armstrong Il n’y a pas que le vélo dans la vie possède au moins le mérite de rendre l’Américain encore plus détestable qu’il ne l’est, mais le bouquin mérite néanmoins un autodafé en bonne et due forme. En ce jour, y’a-t-il encore des aveugles pour croire à la rédemption du cyclisme ?
Première option, arrêtons l’hypocrisie et renonçons à toute forme de lutte contre le dopage. Un récent sondage demandait à un échantillon de coureurs s’ils préféreraient remporter le Tour quitte à mourir à 40 ans, ou ne rien gagner du tout en conservant une bonne santé. Plus de 80% des sondés avaient choisi la première option… Ok, pas de problème, allons-y comme ça. Créons une jurisprudence Pantani, qu’importent les décès mystérieux à la sauce Vandenbroucke, Gaumont, Salanson et Zanette. N’ayons pas peur des conséquences en dépit des risques encourus par nos chères têtes blondes. Si les jeunes s’identifient à des criminels et subissent ce sort peu enviable, pas grave. Des gosses, on peut en refaire en attendant de pouvoir les cloner tout en rétorquant que de toute façon, ils n’avaient pas le choix. Cela serait clairement la meilleure solution, mais impossible à faire accepter par la frange de l’opinion publique possédant encore une once de moralité.


Densité de menteurs au mètre carré : record battu !

Les suspensions ne servent à rien, le passeport peut être aisément contourné et l’avènement de nouvelles substances dopantes indétectables telle que l’acadésine (ou AICAR) sont produites à plein régime dans les labos chinois. De son côté, l’AMA (Agence Mondiale Antidopage) propose de pitoyables mesurettes: condamnation des entraîneurs, soigneurs, médecins, etc… qui ont été pris la main dans le sac d’amphétamines et suspensions allant jusqu’à 4 ans pour les pires enflures. Faut-il en rire ou en pleurer ? Pour l’heure, il n’existe aucune solution miracle. Sauf une seule peut-être.

En danseuse sur mon fléau

Lorsqu’il n’est plus possible de contrôler la population d’espèces invasives dans un écosystème, il existe une option ultime, radicale, qui fonctionne mais dont les dommages collatéraux sont gigantesques: l’éradication totale de toutes les espèces, sans distinction, afin d’être certain d’anéantir l’intégralité des éléments nuisibles. L’écosystème peut alors se régénérer sans ces derniers bien que cela prenne longtemps avant d’atteindre la situation antérieure à la contamination. C’est cette solution qu’il aurait fallu administrer au milieu du vélo lorsque l’affaire Festina a éclaté au grand jour, à défaut d’avoir pu faire mieux.
Est-il trop tard pour l’administrer ? Peut-être pas. A l’heure actuelle, il est hallucinant de voir cette brochette d’ex-dopés pseudo-repentis continuer à parasiter le milieu. Richard Virenque continue à nous étaler sa science et ça ne pose pas le moindre problème. Bjarne Riis se retrouve manager de l’équipe Saxo-Tinkoff qui a remporté la 100e édition et personne n’y trouve rien à redire. Cette même équipe qui a constamment à maille avec les affaires de dopage. Entre l’aîné des Schleck, Alberto Contador et Ivan Basso, il y a de quoi faire. Sans compter l’étonnante absence de Fabian Cancellara dont l’objectif n’était plus, paraît-il, le Tour. Un peu comme si Federer zappait Wimbledon pour se concentrer sur le tournoi challenger de Palavas-les-Flots… Comble du déshonneur, Alberto Contador s’est même retrouvé sur la plus haute marche du podium «grâce» à la première place obtenue par son équipe danoise au classement par équipes, là même où il avait raflé le tour 3 ans auparavant, chargé au Clenbutérol avant d’être logiquement déclassé. Comment veut-on, comment peut-on continuer à faire confiance à ceux qui ont mené en bateau la planète cycliste tout entière durant des décennies ?


Grillé, le Schumi de la bicyclette.

Pendant ce temps, Miguel Indurain, Laurent Dufaux, Pascal Richard, Alex Zülle, Tony Rominger et toute la génération choyée des années 80 et 90 peuvent dormir tranquilles, eux qui ont eu la chance de courir durant l’âge d’or du vélo, l’ère faste de l’insouciance, de l’impunité et de la naïveté stupide… Ne nous faisons pas de soucis pour eux. Ayant fait fortune dans ce milieu irréprochable, ils pourront toujours se regarder dans le miroir le matin sans aucun problème de conscience. Il est incroyable de constater que les gigatonnes de merde empilées sous le bitume continuent à être sciemment ignorées.

Qui ne dit mot consent

Vous vous dites certainement que je ne vaux vraiment pas mieux que tous les mécréants que je ratiboise dans ce papier, que moi aussi, je profite de la situation pour exposer mes déblatérations iniques en bon vautour que je suis. Vous avez parfaitement raison. Je n’ai pas la prétention de détenir le monopole du droit chemin et d’en être le garant. Je suis un pauvre type qui éprouve de la honte en regardant le classement, en visionnant les étapes du Tour de France. Comme un gamin qui aurait volé un bonbon au petit kiosque du coin de la rue ou un ado qui passe ses soirées à regarder la Nouvelle Star, voire à se branler sur un poster de Selena Gomez. Finalement je ne vaux pas mieux, aussi car je suis humain par définition.
La supercherie n’est pas le dopage dans le cyclisme, c’est le cyclisme. Tout ce que je souhaite, c’est que le monde du vélo professionnel disparaisse. Que tout soit pulvérisé sous le feu nucléaire en étant certain que rien, je dis bien rien, ne puisse jamais subsister sous cette forme. Amen, Inch’Allah, Saïonara, et allez vous faire foutre.

Écrit par Mathieu Nicolet

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9 Commentaires

  1. Ouai moi aussi des fois je pousse un gros coup de gueule… Pis après ça va mieux, c’est « sorti » comme on dit…

    Ach, à l’année prochaine, pour le Tour 2014…

  2. Il y a encore des dopés dans le cyclisme? J’ai vraiment de peine à y croire tellement c’est gros. Arretez votre pois(s)on d’avril chez CR….

    Excellent papier

    Au passage, faudrait aussi regarder ce qui se passe d’entre autres disciplines, l’athlétisme par exemple…C’est pas triste non plus…

  3. La seule solution, si on veut vraiment lutter contre le dopage, est, pour celui qui se fait prendre, une exclusion à vie et interdition totale de travailler dans le monde sportif, que ce soit comme entraîneur, dirigeant ou consultant TV. A l’usine, comme le bon peuple qui suit ces (z)héros des temps modernes.

  4. Pas spécialement d’accord avec ton article. Pas que ce que tu dises soit faux, loin de là. Entre mensonges et demi-confessions le vélo s’est plongé lui même dans une situation intenable (p.ex l’excellent Zabel qui a d’abord menti « je ne me dope pas, ensuite menti « je ne me suis dopé qu’en ’96, pour enfin arriver à « je me suis dopé pendant 10 ans)
    C’est tes conclusions et ton acharnement uniquement sur le vélo que je trouve déplacées.
    Actuellement, en cyclisme on ne parle que de dopage: mais de cas qui remontent à 10 ans et plus. ça ne les rend pas plus excusables, mais disons que ça ne sert pas à grand chose à part enfoncer des portes ouvertes. Sur l’actuel pas grand chose à se mettre sous la dent à part quelques anciens vieillissants (Di Luca p.ex.) pour les autres: je considère que la présomption d’innocence devrait l’emporter. Finalement: quand je lis les interviews de certains (des meilleurs) français qui expliquent sans rigoler qu’ils s’entrainent surtout aux sensations, n’ont pas reconnu les étapes et qu’ils font du spécifique au feeling, je me dis qu’il n’est peut-être pas si surprenant que certaines équipes, comme Sky, qui travaillent avec des exercices calibrés au millimètre et à la seconde aient un avantage et fassent progresser leurs athlètes. Je ne dis pas que je crois que tout le monde est propre. Certainement pas. Mais je crois sincèrement que le meilleur a gagné.

    Par contre: quand des médaillés olympiques de 2012 en athlétisme se font prendre on en parle pendant…allez..2 jours. Sur les 10 meilleurs coureurs de 100m de tous les temps, combien qui n’ont jamais subi de contrôle positif? 1 ou 2 max. et encore… quand on sait que quasiment aucun des cyclistes que tu abhorres tant ne s’est fait prendre, on peut se dire que soit en athlé ils sont cons (alors qu’il y a plus d’argent à gagner) soit qu’on a vu que la pointe de l’iceberg et qu’en fait si on cherchait vraiment il n’en resterait plus.
    Mais finalement: il est où ton article disant que t’as honte de regarder un 100m que tu réclames qu’on interdise toute compétition pro d’athlétisme?
    Et je ne parle même pas du marathon et autres courses de longue distance.
    Et le ski de fond? (quoi tout le monde s’enfout?) il y a eu nombre de cas où le dopage organisé au sein des équipés à été démontré. Que s’est-t-il passé: rien? et d’ailleurs, je ne t’ai pas lu sur le sujet?
    Et le foot? avec tout le fric qu’il y a en jeu ils courent tous pendant 90 minutes à l’eau claire et aux vitamines? Ils sont où les tests de 1998 qu’on ressort pour les cyclistes pour montrer combien ils sont méchants? ah juste… il y a eu des pressions pour les détruire.
    Le procès à la juventus? quel procès? les morts précoces et les maladies 10 fois plus nombreuses que chez la population normale? hein quoi?
    Non.. si tu voulais être cohérent jusqu’au bout: c’est TOUT le sport professionnel que tu devrais souhaiter voir disparaitre. Pourquoi tomber dans la suspicion systématique que pour le vélo? Ouvre les yeux de la même manière sur les autres sports…. ça te permettra de relativiser un peu.

  5. Bien sur il est faux de tout réduire au vélo mais je ne pense pas que c’était le but du rédacteur. Sur ce coup-là il pousse un coup de gueule de l’après tour de France dont il faut bien reconnaître que c’est une grande mascarade.

    Le paragraphe sur les anciennes gloires toujours omniprésentes genre Virenque, Riis sonne particulièrement juste. Ces parasites devraient être bannis mais que dalle, quand on voit qu’on invite Miguel Indurain à parader sur les Champs Elysées on se dit que l’hypocrisie est loin d’être finie même du côté des organisateurs.

    Alors évidemment j’entends déjà des voix dire avec raison qu’indurain par exemple, n’a jamais été pris. Pourtant personne n’est dupe et si il n’y a effectivement pas de raison de le clouer au pilori, à mon sens sa présence fout un certain malaise. Qu’on leur foute la paix admettons mais qu’on arrête au moins de glorifier ces gens-là.

    Malaise également plusieurs aspects de la course comme l’attaque de Froome (vainqueur du classement final provisoire) dans le Ventoux. Là ou, vu de la TV on n’avait pas vraiment l’impression que ça montait. Malaise au même moment sur les commentaires sportifs qui s’extasient de ce grand moment de la course. Et pourtant je regardais sur la RTS, j’ose pas imaginer les commentaires de nos voisins.

    Voilà pour tous ces malaises, le coup de gueule du rédacteur était justifié, tout en étant conscients que les autres sports ne sont pas non plus propres. C’est juste que le cyclisme, au fond, on adore et que tout ce cirque nous fait mal au sac!

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