Les bleus de Blanc dans le rouge

Le football est un jeu ennuyeux : 11 hommes courent après un ballon, 11 le monopolisent pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Espagnols qui gagnent. Annoncé comme le quart de final le plus palpitant de la semaine, cet Espagne-France a accouché d’une partie bien terne entre les futurs champions d’Europe et une équipe de figurants. Incapables d’hausser leur niveau de jeu, les protégés de « Lolo la défense » ne se sont procurés qu’une demi-occasion de but sur coup de pied arrêté.

RésuméJouer contre l’Espagne aujourd’hui, c’est comme être les « mouches » dans un quatre contre deux à l’entraînement : tu te fais balader un moment jusqu’à ce qu’une de tes pinces de coéquipiers paume le ballon parce qu’il ne sait pas amortir ou passer, ou les deux. Sauf que Silva & Compagnie, ils savent tous amortir et passer donc finalement, quand tu t’appelles Cabaye ou Mvila, tu continues à bbbbbbbzzzzzzzz au milieu pendant un sacré moment.
Franchement très frileuse, la tactique de Blanc n’augurait rien de bon. Deux latéraux du côté droit, Nasri sur le banc tout comme MC Giroud et franchement, on imaginait mal RimKa le maladroit arriver à débloquer son compteur dans cet euro, surtout face à une équipe aussi solide.
La partie s’est finalement déroulée comme prévu entre une équipe d’Espagne qui s’est rapidement mise à l’abri grâce à un but d’Alonso. La suite, tu la connais, passe à 10 et ennui pendant les 70 minutes restantes entre une équipe qui avait trop le ballon sans savoir qu’en faire et une équipe qui ne l’avait pas et courrait après. On relèvera un coup-franc dangereux de Cabaye à la 32ème minutes sauvé par Casillas et… Une petite période de mieux pour les bleus après la pause.  J’oubliais presque le traditionnel pénalty accordé en fin de partie au Barça, pardon à la Roja. Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, Xabi Alonso doublait la mise dans les arrêts de jeu et parachevait une victoire sans goût. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire…
L’homme du match
Le docteur Fuentes ?
La buse du match
La buse de cette partie ou de ce tournoi pour la France se trouvait sur le banc français et est communément surnommé « Le président ». Président de quoi ? De la peur ? Blanc nous gratifié d’une composition, une fois de plus, franchement bonne à faire figuration. Un côté droit composé de deux défenseurs, Nasri et Ben Arfa sur le banc, un Malouda à moitié dans l’axe, enfin du grand n’importe quoi. Le pire dans cette histoire c’est que l’ancien baiseur de crâne chauve est totalement protégé par la presse qui n’ose jamais remettre en cause une de ses décisions tactiques. Pauvre Raymond ! Lui au moins, il a une finale de coupe du monde au compteur. C’est en tout cas pas en 2014, avec ce genre de mentalité, que Blanc inscrira cette ligne à son palmarès…
Le tournant du match
J’ai beau cherché un tournant mais la partie s’est tellement déroulée selon un schéma préétabli. De tournant, il n’y a eu que celui qui guidait la France hors de la compétition. Une ouverture du score précoce, un demi sauvetage de Casillas en 90 minutes, 60-40 de possession de balle, Benzema fantomatique, Koscielny meilleur que Mexès, une simulation de Fabregas, je crois qu’on a tout ! Celui qui prévoyait autre chose a peut-être relevé un tournant mais moi pas.

Le geste technique du match
Jordi Alba va être recruté par Barcelone et la nouvelle équipe de Villanova peut se réjouir d’engager le latéral de Valence. Rigoureux défensivement, toujours prêt à déborder, et diablement précis lorsqu’il centre, le défenseur a apporté ce petit plus qui fait la différence hier soir. Son débordement sur le premier but est magnifique tout comme son centre millimétré qui atterri sur la tête d’un Xabi Alonso pourtant bien marqué par…personne. Malouda, tu fais quoi dans le rond central ?
Le geste pourri du match
Le plongeon tout moisi dans la surface de Fabregas après cinq petites minutes symbolise bien tout ce qu’on peut haïr de cette équipe d’Espagne. Alors qu’elle est bien supérieure à ses adversaires, la Roja tente quand même d’abuser les arbitres avec des simulations pour le moins risible. Et le pire, c’est que Francesc jouait le convaincu et continuait à gesticuler comme un âne pour défendre sa cause. Franchement, quand on domine à ce point le football mondial, à quoi bon ?
Les anecdotes
Dans le debrief d’après-match, les coqs sans crêtes se sont, pour la plupart montrés satisfaits de cette partie. « C’était la meilleure équipe du monde quand même », « On a bien tenté mais ils étaient plus fort », « On savait à quoi s’attendre » et des compliments en veux-tu en voilà. Ce qui a manqué à cette équipe de France pour rivaliser hier, c’est une bonne paire de couilles et une ligne directrice à suivre au  doigt et à l’œil. Vous croyez que Chelsea a battu comment Barcelone en demi finale cette année ?
Quand vous savez que l’adversaire va vous coller un 70-30 de possession de balle, vous faites avec et vous développez une tactique pour contrer ces crevettes à l’ail. Blanc semblait presque satisfait de dire à la presse que son équipe avait ramassé un 60-40. Il aurait mieux fait de justifier correctement pourquoi  il a aligné deux latéraux sur le côté droit.
Le match vu par les Espagnols
Inigo : « Apré lé 3 litros de sangria qué jé bu ! Jé mé sui endormi apré dos minutos »
Pablo : « Apré lé venticinqos passes horinzontales ala primos minutos, jé mé sui aussi endormi »
Inigo : « Mé ona gagné ? »
Pablo : « Ma si ! »
Le match vu par les Français
Clément : « De toute façon, ils finiront bien par se faire choper ces Espagnols. Regarde Amstrong ! Il est en train de se faire rattraper par la technologie et on va lui retirer ses 7 tours de France. Je te dis,  cette équipe d’Espagne c’est les Amstrongs du ballon. Chargé comme des chevaux de course mais pas encore détecté par les contrôles. »
Edouard : « On a quand même pris deux-zéros »
Clément : « Oui mais dans 10 ans, ce score sera invalidé »
Le match (ou le tournoi) vu par Mathieu Valbuena
11 juin 16h11 : « C’est vraiment pourri Donetsk »
11 juin 18h46 : « Je peux rentrer sur le terrain coach ? »
11 juin 18h48 : « S’il vous plaît coach ! »
15 juin 16h03 : «  C’est vraiment toujours aussi moche cette ville »
15 juin 17h30 : « Je suis titulaire cette fois coach ? »
15 juin 19h10 : «  Je vais m’échauffer, non ? »
15 juin 19h40 : «  Au moins 5 minutes coach ! »
19 juin 18h30 : « Pas mieux Kiev. Il y vraiment rien de beau dans ce pays »
19 juin 21h30 : «  Bon je vais déjà au vestiaire »
23 juin 20h30 : « Je fous quoi ici ? »
23 juin 21h45 : « Hatem, on va percer les pneus du bus ? »
23 juin 22h45 en conférence de presse : « Je vais me taire sinon je vais dire une connerie »

Écrit par Ernest Shackleton

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4 Commentaires

  1. Le traditionel pénalty accordé à la Roja…ah bon?
    Pourtant, si on fait les compte ça fait :

    Euro 2008 : 6 matchs…0 pénalty
    Mondial 2010 : 7 matchs…1 pénalty
    Euro 2012 : 4 matchs…1 pénalty

    Au Total : 17 matchs…2 pénaltys, alors je pense que concernant le mot traditionnel n’ est pas d’ usage!!!

  2. Le football est un jeu ennuyeux : 11 hommes courent après un ballon, 11 le monopolisent pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Espagnols qui gagnent. LUNETTES FIELMANN

  3. d’accord sur le pénalty imaginaire a la 89ème par contre celui sur Fabregas, meme que ce maladroit de défenseur francais ne fait pas exprès, je crains fort que sur ce coup, meme les Espagnols méritaient un pénalty…sinon, faut vite revoir la règle des fautes dans les 16 mètres….

  4. Pénalty imaginaire à la 89ème? Même les français ont reconnu qu’il était parfaitement clair. Pedro met parfaitement son corps en opposition et le défenseur ne peut que le balancer. Sinon ce match était vraiment ennuyeux à mourir. Ribéry m’a cependant étonné. Lui au moins a essayé de donné une impulsion é l’quipe. Le problème c’est qu’il n’avait pas beaucoup de répondant. Et après le match le génial Nasri qui veut pèter la gueule à un journaliste. Ce gars n’a vraiment rien pour lui, sauf Tatiana..(même si elle a un gros nez)

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