Bonjour à tous, tabarnak !

En premier lieu, laissez-moi vous dire que je suis extrêmement heureux de rejoindre l’équipe de Carton Rouge et les féliciter de leur choix de m’accorder une chronique dans ce site de connaisseurs du hockey sur glace.

Pour me présenter rapidement, il suffit de dire que je m’appelle Frank LeDoublon, que je suis né à Trois-Rivières et que j’ai déménagé, avec ma famille au grand complet, pour habiter à Chamonix dès l’âge de 8 ans. J’ai fait mes classes novices au sein des Ducs de Trois-Rivières Ouest (Go Ducs !!!), en OHMTRO, puis dans l’équipe des Chamois de Chamonix dans le groupe des poussins jusqu’à ce que je subisse une grave blessure qui m’a obligé à arrêter le sport de très haut niveau à l’age de 11 ans. J’ai aujourd’hui 28 ans et je suis passionné par la Ligue Nationale de Hockey, dans laquelle évoluent de grandes stars comme Daniel Brière, Steve Begin et Georges Laraque. Un des responsables de Carton Rouge m’ayant demandé de mener une chronique sur le hockey suisse, vu des yeux d’un Québécois, j’ai commencé à m’intéresser à ce pittoresque, bien qu’enrichissant, microcosme.Tout d’abord, j’adore votre beau pays (mais c’était couru d’avance : j’adore le chocolat, les petites voitures et les vaches blanches et noires) et le hockey qui s’y pratique est apparemment plaisant, bien que nettement moins «rough» et rapide que dans ma contrée, le Québec. Ce qui me semble sûr, de prime abord, c’est que les hockeyeurs suisses n’ont pas l’air d’avoir inventé le fil à marquer des buts ! J’en ai vu qui se seraient fait passer la bouche au savon chez moi pour avoir raté la cage vide ou fait la cinquième passe de trop.
En revanche, les systèmes de défense sont en généralité assez bien travaillés, mais je m’étonne toujours que les gros bras de vos équipes ne tombent pratiquement jamais les gants. C’est ce qu’on appelle chez nous des défenseurs «mous du gant». Ils donnent vraiment l’impression qu’ils n’ont pas envie de se battre sur la glace, même après avoir été sérieusement frappés par un adversaire. En sus, à tous les matches auxquels j’ai pu assister jusqu’ici, j’ai pu relever une moyenne de cinq coups vicieux qui, dans mon pays, auraient envoyé toute l’équipe adverse sur la glace pour régler son compte à l’agresseur, même en Pee-Wee. Ce manque de combativité peut amener un gros désavantage sur le plan international.

Toutefois, je dois avouer qu’au niveau du patinage, certains joueurs suisses m’impressionnent. Ces quelques joueurs à la vitesse et l’explosivité remarquables devraient, à l’avenir, se voir ouvrir grand les portes de la LNH. Après tout, ils pourraient suivre le rythme nord-américain et sont déjà bien entraînés, ici, à faire le travail de récupération pour que des bons joueurs canadiens puissent marquer. C’est cette abnégation qui est à féliciter en premier lieu chez les joueurs de votre pays et vous pouvez en être fiers.
Comme je n’ai pas encore vu évoluer toutes les équipes de vos championnats A et B, je ne vais pas m’avancer plus loin aujourd’hui, mais je vous promets de vous en raconter en long et en large dans une rubrique prochaine.
Bien à vous,
Frank LeDoublon

Écrit par Frank LeDoublon

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1 Commentaire

  1. ca sent la grande entourloupe cet article…du lard ou du cochon…
    Et dire que tu ne pourras plus venir au Forum de Martigny assister a des bons matchs de ligue B…tu aurais fait un bon apprentissage de cette classe purgatoire…

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