LHC : mais qui est donc ce mystérieux repreneur ?

Les rumeurs les plus folles circulent autour du LHC en ce moment. Des «richissimes repreneurs» – selon les dires de certains – seraient prêts à injecter de l’argent dans le club de Malley, et ceci dans les jours à venir ! L’excitation est à son comble dans les entrailles du CIGM et les supporters se mettent à rêver de jours heureux à Lausanne. Info ou intox ? Carton Rouge a mené son enquête et te dévoile en exclusivité le nom des 10 personnes susceptibles d’être le fameux «Mister X».

1. Christian Constantin

Lassé par ses veines tentatives de déménagement du FC Sion à Martigny, le dictateur d’Octodure serait prêt à laisser tomber le club phare du Valais pour reprendre le LHC ! Première conséquence, Paul-André Cadieux serait viré sur le champ et remplacé par Mike McParland, parfaitement capable d’obéir aux ordres de l’empereur. Selon des sources sûres, Constantin serait prêt à injecter plus de 4 millions dans le club, qu’il récupérerait en vendant la totalité de l’effectif du FC Sion (Gabet Chapuisat et Frédéric Chassot mis à part, engagés respectivement en tant que patron des buvettes et conducteur de la machine à faire la glace). Ses deux seules conditions : le LHC sera rebaptisé «L’Olympique des Glaces» et il devra déménager à Martigny ! La patinoire du Chablais, plus grande enceinte d’Europe avec ses 40’000 places assises, serait prête à accueillir «L’Olympique des Glaces» en 2018, le projet étant amené à connaître de gros retardements à cause de l’opération «Martigny Jamais II» lancée par la Section Ouest.

2. Daniel Brélaz

Autre candidat potentiel, le syndic de Lausanne serait à deux doigts d’abandonner la politique pour reprendre le club de Malley. Qui l’eut cru ? Après avoir défilé dans la ville de Lausanne avec ses chaussures de ski pour inciter les gens à voter non aux Jeux Olympiques de 1994, Brélaz s’intéresse enfin au sport. Très populaire aujourd’hui, Obélix aurait lancé une collecte dans toute la ville afin de renflouer les caisses de Malley. Point négatif : il se murmure que si Brélaz reprend les rênes du club, le CIGM serait rasé pour construire un parking relais ; son rêve est en effet de voir jouer le LHC sur une patinoire naturelle dans les bois de Sauvabelin, entre les cygnes et les écureuils. Seule crainte : alors que la planète se réchauffe, nous ne sommes pas sûrs que la couche de glace serait assez épaisse pour accueillir le futur président lors de la remise du prix des meilleurs joueurs. Point positif : d’importantes buvettes seraient installées et on y trouverait de la choucroute, du papet vaudois et de la saucisse aux choux ; on serait bien loin des saucisses infâmes, périmées et mal cuites du CIGM aujourd’hui !

3. Bertrand Jayet

Lassé de jouer dans les arrières salles des café-théâtres lausannois, l’ex-président du LHC veut de nouveau faire vibrer Malley ! Personne n’a oublié le 4 avril 1995, lui non plus ! C’est ainsi qu’on lui prête des intentions de réunir une équipe de vieux copains afin de relancer le hockey à Lausanne. Jean-Michel Milloud, son plus fidèle allier, aurait d’ores et déjà noué d’excellents contacts avec des joueurs de la «belle époque» prêts à revenir au club : Kevin Schläpfer, Ivo Stoffel, Marcel Wick, Laurent Pasquini et Jimmy Carson seraient sur le point de signer. D’autre part, Bertrand Jayet rappellerait Jean Lussier à la tête du LHC et rebaptiserait la patinoire «Malleysic Park», son vieux rêve. L’argent ? Récent vainqueur d’un billet de Rento acheté chez Richard Dürr au bar de Rosemont, il se dit prêt à investir ses 4’000 francs de rente par mois dans le club de son coeur. Son slogan : «En Ligue A dans un an, en faillite pour 30 ans !»

4. Ingvar Kamprad

Incroyable mais vrai ! Le patron d’IKEA est épris du LHC et aimerait enfin dépenser un peu de sa fortune ! Le pingre le plus célèbre d’Epalinges se serait décidé à investir 0.001% de sa richesse dans le club, soit 3 millions de francs suisses, à la condition qu’il soit exonéré d’impôts jusqu’à la fin de ses jours… Si sa proposition est acceptée, le LHC jouerait en jaune et bleu et les étrangers – payés au lance-pierre – seraient évidemment tous Suédois. La patinoire de Malley serait remeublée de match en match, les spectateurs recevant avec leur billet une chaise à monter en kit ! Kamprad a également exigé que tous les joueurs actuels du LHC, mis à part Merz (jugé trop faible), participent à la reconstruction du parking IKEA à Aubonne. Point négatif : le restaurant de la patinoire servira des filets de perche et des boulettes de viande en lieu et place de la fondue et du steak tartare. Point positif : les buvettes seraient transformées en self-service boissons et hot-dog à 1 franc !

5. Pierre Hegg

Pierre le Grand, ex-Mister-X-pseudo-sauveur-du-LHC, serait prêt à insuffler une dynamique financière de l’ordre de… 57’000 francs dans les caisses du LHC. Les rumeurs les plus déraisonnables font état de la venue de trois renforts de poids : Mathias Holzer des ZSC Lions (LNA), Dusan Milo (coupeur de citron officiel de l’équipe nationale tchèque) et Koreshkov (lui aussi international mais… Kasakh). Ses premières décisions importantes seraient la suppression des tourniquets (ils coûtent trop chers) et l’augmentation du budget recettes grâce à la majoration (de 25% à 30%) des prix des billets. Point négatif : le retour de Riccardo Führer, Reto Schürch et Infotrak à Malley. Point positif : …

6. Nelly Wenger

Après ses échecs cuisants à l’Expo. 02 et chez Nestlé, Nelly Wenger veut se refaire une réputation… et reprendre le LHC ! Jean Nouvel aurait déjà été sollicité pour re-dessiner la patinoire de Malley et en faire une enceinte hi-tech, moderne et complètement futuriste pouvant contenir 837 fauteuils ; en effet, modernisme oblige, toutes les places debout seraient supprimées et remplacées par des fauteuils de couleur rose pastel en peau de mouton (dessinés par Philippe Starck !). Fini également les éclairages violents et froids de Malley, la «folle» aurait acheté 1’200 chandeliers pour tamiser la patinoire. Enfin et ce n’est pas rien, le CIGM serait entouré d’un épais nuage de brume les soirs de match. Inquiets, les CFF et les TL auraient alerté les autorités pour éviter les accidents de train ou de bus à proximité. Point négatif : les chants des supporters seraient remplacés par le gazouillement des oiseaux qui parcourait l’étage de la Direction de Nestlé Suisse. C’est la seule chose qu’elle aurait eu le temps de voler avant de partir. Point positif : une plaque de chocolat Cailler serait offerte à chaque spectacteur avec le billet du match. 

7. Johnny Hallyday

Le rockeur exilé s’ennuyait tellement à Gstaad qu’il est descendu faire la fête à Lausanne, au Jagger’s plus précisément. Il y aurait rencontré cinq joueurs du LHC qui se préparaient avant une défaite à l’extérieur ; une amitié y serait née autour d’une bouteille de vodka. En accord avec son ami Sarkozy qui adore le hockey (c’est un sport pratiqué par des blancs dans des pays riches), Johnny serait prêt à injecter plusieurs millions d’euros dans le club, à condition qu’il puisse donner des concerts avec entrées payantes à Malley – et sans taxes de la ville – et qu’il comprenne enfin les règles du hockey sur glace. Aux dernières nouvelles, Cadieux lui aurait difficilement expliqué la règle du hors-jeu. Au même moment, il se murmue que Laetticia a failli s’étouffer en essayant d’avaler un puck, persuadée que c’était un chocolat noir de chez Blondel…  

8. Philippe Candeloro

Tombé sous le charme de Lausanne il y a quelques années, Philippe Candeloro n’a cessé de revenir dans la capitale vaudoise. Du Mad au VIP 2000 en passant par le Red et le Brummel, le patineur français a écumé toutes les boîtes de la ville. Il y a bien évidemment rencontré les joueurs, mais aussi quelques membres du comité du LHC. Ayant craqué pour Lauriane Gilliéron, il insisterait pour reprendre les rênes du club afin de pouvoir draguer en toute liberté dans les gradins, persuadé que Malley est un jardin d’eden. Point négatif : les supporters sont inquiets de devoir s’emmerder devant les pirouettes de Stéphane Lambiel, Brian Joubert et Surya Bonaly à chaque tiers temps ; ils ont également peur de voir leurs joueurs déguisés en d’Artagnan et que Nelson Montfort soit nommé chef de la communication. Point positif : son idée de transformer les vestiaires en cabaret-disco privé aurait beaucoup plu aux joueurs. Philippe Candeloro aurait maladroitement déclaré : «Le Lausanne Hockey Candeloro, c’est des coups de cannes pendant et surtout après le match !»

9. Jérôme Rudin

Le gigolo-peintre de la jet set aurait eu un coup de foudre pour les toiles et le style de Michel Kamber, surnommé d’ailleurs le «Rudin de la crosse». Suite à un dîner aux chandelles au Pur, il aurait réussi à convaincre un richissime Saoudien d’investir des milliards de pétrodollars dans le club vaudois. Bon camarade, l’investisseur aurait promis à Rudin l’ouverture d’une tribune de sexagénaires féminines afin de l’occuper pendant les matches. Point négatif : il se murmure qu’après Wawrinka et Ihlam, Massimo Gargia et Béatrice Dalle remettraient le prix de meilleur joueur après le match ! Point positif : l’ouverture d’un bar à champagne Krug ; on serait bien loin des bières tièdes et sans gaz des buvettes de Malley.

10. Marcel Fournier

Enfin… voici le candidat le plus sérieux ! Suite à de grosses pertes dans son troupeau dues à la présence du loup dans les Alpes valaisannes, Marcel Fournier aurait décidé de reprendre l’équipe du LHC pour renflouer son troupeau de chèvres. Pour les préparer à l’alpage, il aurait décidé de mettre un enclos autour de Malley et d’interdire l’accès au public. Point positif : le LHC aurait enfin trouvé le président-entraîneur idéal pour s’occuper de ses chèvres ! Point négatif : les supporters ont peur de ne plus pouvoir manger de fondue au restaurant de Malley, la vacherin étant remplacé par du fromage de chèvre…

Qui est donc Mister X parmi tous ces palpables ? Le mystère reste entier, réponse dans quelques jours… à moins que tout ce bruit ne soit en fait qu’une nouvelle légende autour du LHC…

11ème et 12ème Mister X (coupés au montage)

11. Infotrak

La défunte société de marketing serait sur le point de renaître de ses cendres. Tom (Rosenfield) et Jerry (Von Beust) relanceraient la machine en créant une nouvelle entreprise Arnakagogo, prête à gérer le sponsoring du LHC en amenant, non pas de l’argent, mais un savoir faire unique en matière de désorganisation. A leur actif, le dépouillage du tombeau du Lausanne HC, la faillite d’un magazine sportif romand, leur présence – tout du moins pour Jerry – dans l’aventure «Forward Morges, aller simple en 2ème ligue» et surtout d’innombrables promesses non-tenues. Affirmant être les hommes de la situation, Tom & Jerry n’avancent pour l’instant aucun nom, si ce n’est un certain Moustache, forain de profession et actuellement à Martigny…

12. Christian Pidoux 

Non content d’avoir récupéré ses 400’000 francs au Brésil, le roi du rapt tiendrait Martin St-Louis en otage dans un mayen dans le val d’Anniviers ; en effet, il paraît que la «star» canadienne est de passage en Suisse afin de récupérer ses primes auprès de Silvio Caldelari. Christian Pidoux en aurait profité pour dérober l’attaquant de poche dans un sac à dos Eastpack avec l’aide de ses deux nouveaux complices, un journaliste de l’Illustré qui l’a suivi pendant sa détention et Kimi du Loft. Pour montrer leur détermination, ils auraient envoyé à la police cantonale valaisanne un chevreuil mort embaumé dans un maillot du LHC frappé du numéro 62 et dédicacé de la main tremblante de St-Louis. Pour relâcher le Canadien, ils réclament 10 millions de dollars et trois game-boy au Tampa Bay Lightning ; ils seraient ensuite prêts à réinjecter cette somme dans le LHC. Point négatif: si la police cantonale valaisanne met la main sur le grappin, on n’est pas sûr que l’argent soit restitué au Lausanne Hockey Club. Point positif : on dénombrerait des centaines d’articles et des dizaines de unes des quotidiens et magazines sur le sujet, de quoi doper la marque LHC !