Le HC Fribourg-Gottéron en 26 lettres…

Après le HC Martigny et le Lausanne HC, c’est le club fribourgeois qui a l’immense honneur de garnir la collection cartonrougienne des abécédaires, rubrique satirique par excellence. Petit club de campagne avec un avenir à conjuguer au passé et un palmarès qui rime avec dommage, Fribourg-Gottéron peut se vanter d’avoir un don unique : ne pas réussir à gagner de titre de champion (même pas un) alors que cette organisation possédait dans ses rangs les deux plus grands joueurs du championnat suisse des années 90. Hangar à bateaux (qui n’a d’ailleurs rien à envier à sa petite sœur des Vernets), Saint-Léonard reste une patinoire mythique, puisque tournée vers son passé et qui n’a rien à attendre du futur. L’adage «Jamais deux Sauver Gottéron sans trois» s’est d’ores et déjà imposé dans nos régions comme un dicton extrêmement fiable au fil des ans.


A comme «Augustins»
Ahhh les Augustins, le berceau de l’aventure gottéronienne. La marmite des sorcières, comme la nommaient les adversaires de Gottéron. Patinoire vétuste logée en Sarine et falaises que tout le monde redoutait. Ce nom provoque cependant une légère crispation chez les plus jeunes supporters lorsque les plus anciens leur ressortent à maintes reprises le «si vous aviez vu les Augustins…»
B comme «Bykov»
Qui d’autre que Bykov ? Le meilleur joueur à avoir griffé les patinoires suisses de ces vingt dernières années. Aussi bon joueur que gentleman, il a fait le bonheur de tous les Fribourgeois (et ensuite des Lausannois – ce qui est, soit dit en passant, un sacré exploit). De tous ? A non, certains ont préféré s’en débarrasser quand il a commencé à prendre trop de place à Fribourg. Heureusement que ce grand Monsieur n’est pas rancunier. L’avenir pourrait quand même se nommer Bykov à Fribourg, grâce au talentueux Andreï, son fiston.

C comme «Catastrophe»
Le club fribourgeois y a échappé à de (trop) nombreuses reprises. Espérons pour le club cher à St-Nicolas que les nouveaux dirigeants sauront enfin gérer le club sans avoir recours à un énième «Sauver Gottéron».
D comme «Dzos»
Et fiers de l’être ! Lyobaaaaaaaaaaaaaa, ou dragon emblème du club toujours caché dans sa vallée (cela serait bien s’il pouvait en sortir de temps en temps pour faire peur aux adversaires…).
E comme «Erreurs»
Je ne vais malheureusement pas pouvoir énumérer ici toutes les erreurs commises par les anciens dirigeants, faute de place… En résumé : que d’occasions manquées d’installer Fribourg solidement en LNA, que de mauvaises décisions qui ont fait fuir joueurs et sponsors…
F comme «Futur»
Celui-ci passera obligatoirement par la jeunesse, Gottéron n’ayant ni argent ni pétrole. Quand on voit les joueurs qui sont passés par les juniors du club (Aebischer, Manzato, Streit, Sprunger, Conne, Wirz, Bezina…) on se dit qu’il y aurait eu de quoi faire ! Alors pourquoi pas d’autres ?
H comme «Horreur»
Tous ces mauvais films qui ont été joués sur la glace ou en coulisse à St-Léonard ces dernières années. Les fans de Fribourg en ont marre et ils veulent de l’action : engagez donc Van Dame ! Ah non, pas lui, des comiques on en a déjà trop eus…

I comme «Il Commandante Marcos»
Grand sage parmi les sages du forum fribourgeois, le berger qui ramène les brebis égarées, supporter de la première heure de Gottéron
J comme «Jean»
Comme Grand Jean Lussier ou petit Jean Gagnon, les deux premiers étrangers de LNA de Gottéron. Qui a oublié les larmes de Lussier lors de son dernier match à Fribourg contre Davos ?
K comme «Khomoutov»
Si j’ai nommé Bykov, comment oublier Khomoutov ? Ces deux là ont fait rêver tous les amateurs de hockey, même certains Bernois, c’est tout dire… Dommage qu’ils se soient brouillés depuis.
L comme «Lozâne»
Ou la tête de Turc préféré des supporters fribourgeois. Notons que l’inverse est également valable. Les deux publics qui se proclament «meilleurs supporters du meilleur club romand» oublient cependant que Genève-Servette, à la sauce MacSornette, est devenu le club phare de Romandie en hockey sur glace (gloups) et les a supplanté ces dernières années (ndlr.: on cherche encore et toujours dans les archives quand Lozâne a été le meilleur club romand…).
M comme «Munro» 
Le départ à l’intersaison le plus regretté à Fribourg ; enfin, surtout par les bistrotiers et autres gérants de cabaret. Parce que sur la glace, l’ancien gardien de Chicago avait la fâcheuse tendance à se transformer en Zuberboulette, auteur des bourdes les plus incroyables, mais toujours dans les bons papiers de Köbi Kuhn. Quelques bons arrêts suivis immanquablement d’une grosse étourderie. Vous me direz que ce n’est pas toujours évident de faire le choix entre les six pucks que l’on voit vous arriver dessus…

N comme «N’Goy»
Tant décrié lors de sa première saison, par moi y compris, l’ex «copain de» a réussi à s’imposer auprès des supporters (et des supportrices surtout) et à faire le saut en équipe nationale. Sa blessure risque de coûter cher au club fribourgeois en ce début de saison (ndlr.: c’est dire l’effectif pléthorique qui compose l’arrière-garde de Gottéron cette saison…)

O comme «Ours bernois»
Ou SCB dont les «partisans» ne connaissent que deux paroles répétées d’un bout à l’autre d’un match : «Scheisse Gottéron». Et si une fois ces «primitifs» prenaient la peine de regarder ce qui se passe sur la glace ?
P comme «Pelletier»
Gaston, l’homme qui après avoir conduit La Chaux-de-Fonds et Villars au sommet, a mené Fribourg en LNA. Ou Serge, mister positif devant l’éternel qui a dû interrompre son premier brillant passage à cause de l’ego surdimensionné d’un dictateur moustachu (voir aussi sous R). Le second passage est plus dur mais le Québécois essaie tant bien que mal de relever le défi.
Q comme «Q.I.»
Quotient Intellectuel proche de zéro de certains pseudo-fans obligés de jouer les casseurs et les durs mais qui ne font que ternir l’image du club.
R comme «RvM»
J’aurais aussi pu mettre le moustachu sous F comme «fossoyeur» ou P comme «plaie», le chevrier étant pire que les sept plaies d’Egypte réunies. A réussi à se faire détester par toute la famille Gottéron de par son arrogance. Possède tout de même de belles maisons au Tessin…
S comme «St-Léonard»
Ou Fort-bêton pour les Genevois. Patinoire vétuste d’un autre temps où il ne faut ni avoir le vertige ni avoir peur d’avoir mal au cul. Et comment a-t-on pu donner le nom d’un cimetière à la patinoire de Fribourg ? Prémonition ?

T comme «Titre de champion»
Qui par trois fois a échappé à Gottéron, notamment  en raison du coaching lamentable de Cadieux et de la pétoche à Stecher.
U comme «Unité spéciale»
Plus forcément la force de Gottéron malheureusement.
V comme «Ville-basse»
Lieu de naissance de Gottéron où les cultures romande et alémanique se mélangent, tout comme à la patinoire. Il ne faut jamais oublier qu’une importante frange des supporters de Gottéron vient d’outre-Sarine.
W comme «Wine-bar»
Haut lieu des exploits des joueurs après les matches. Les gars qui paraissaient si moribonds sur la glace quelques heures auparavant pètent la forme ensuite en ce lieu magique où ils livrent une prestation pleine de rythme et d’abnégation sur le dance floor et se battent comme des dragons pour être titulaire au bar…
X comme «Xenia»
Rien à voir avec Gottéron mais qu’est-ce qu’elle est mignonne la vice miss suisse !

Y comme «Yessss»
Cette année, on va enfin y arriver en play-off ! Crié haut et fort en fin d’été !

Z «Zutttt»
Cette année, c’est encore ratée pour les play-off ! Pleuré discrètement en début de printemps.

Les lettres coupées au montage :

F comme «Finance»
Le gros souci des Fribourgeois (et de bien d’autres). Dommage que l’on n’a pas su saisir la chance donnée lors de la formidable période du début des années 90 pour bâtir de solides finances !
M comme «Mario (Rottaris)» ou «Marquis (Philippe)»
Fidèles parmi les fidèles. Quoi que le second ferait peut-être bien de se préoccuper de sa santé, ses dernières performances étant malheureusement en retrait.
W comme «Waeber Jean-Marie»
Capitaine emblématique de Gottéron lors de l’ascension en 1980. Malheureusement trop vite disparu.


Les autres abécédaires :

Le Lausanne HC en 26 lettres… Le HC Martigny en 26 lettres…


Prochain abécédaire : le Genève-Servette HC !

Écrit par Nelson Hunaine (Intro : Daniel Corthésy)

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4 Commentaires

  1. tu me fait rire jacouille…lolsalaud pour les fribourgeois et mon cousin adrien laupermais chose sur genev restera longtemps le club phare de la suisse romande ,grace en partie a mc sorley ,qui prone un hockey busniess et spectaculaireet geneve j espere que bientot viendra un club phare suisse on y est proche peut etre cette anee deja dans le top 4 mais j espere pas que fribourg descende en LNB mais de voir le plus de club romand en LNA au contrairesalutations

  2. Ah lépoque Bykov-Khomutov…Epoque finie à jamais malheureusement!On nest pas prêt de revoir pareil spectacle et résultats du coup…SNIF!

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