Les Lusitaniens ont réalisé le départ idéal dans ce groupe A en venant à bout d’une bien décevante équipe de Turquie. Cristiano Ronaldo n’a peut-être pas réalisé la meilleure performance de sa carrière, mais le Portugal ne dépend plus uniquement de lui et a pu démontrer de très belles qualités collectives. De bon augure pour la suite du tournoi.
Bien qu’étant arrivé devant les portes du stade qu’une petite demi-heure avant le début du match, l’entrée dans l’arène a été très rapide. Malgré une impressionnante foule massée devant les entrées, 10 minutes m’ont suffi pour rejoindre mon siège. Rassurant, car il s’agissait quand même là d’un des soucis d’organisation les plus évoqués ces derniers temps.
Le stade ne sera complètement rempli que quelques secondes avant l’entrée des joueurs, tradition genevoise oblige. Mais tout le monde est bien présent au moment où Turcs et Portugais font leur entrée, dans un énorme brouhaha et une atmosphère qui sent vraiment bon l’Euro.
Premier élément à relever, les deux formations vont évoluer en 4-4-3, dispositif plutôt offensif assez rare dans le football actuel. Et avouez quand même qu’un trio Simao-Nuno Gomes-Ronaldo d’un côté, Tuncay-Nihat-Erding de l’autre, ça a de la gueule. Mais autant le dire tout de suite c’est surtout les premiers nommés que l’on verra à l’œuvre, bien aidés par Deco et le très bon Joao Moutinho.
Dans les premières minutes, Ronaldo déclenche d’impressionnantes hurlées dès qu’il touche le ballon ou se retrouve à terre, ce qu’il ne mit pas plus de 20 secondes à faire. Mais j’ai essayé de me focaliser un peu sur sa performance globale. Considéré à l’heure actuelle, et certainement à juste titre, comme le meilleur joueur du monde, on ne peut pas dire qu’il ait réalisé une performance hors du commun. Mais une performance moyenne de sa part veut quand même dire un coup-franc sur le poteau et quelques jolies percées dans la défense turque, malgré la présence quasi-constante de trois défenseurs sur lui. Ce qui aura pour effet de libérer passablement d’espaces à ses coéquipiers qui n’en demandaient pas tant.
Après une première offensive du numéro 7 portugais à la 12ème, c’est Pepe, d’un bon coup de tête, qui croyait donner l’avantage aux siens, mais son but se voyait être annulé pour une position de hors-jeu. Et malgré quelques tentatives en contre, on n’a jamais vraiment senti les Turcs capables d’inquiéter vraiment la défense lusitanienne.
Avec un score de 0-0 à la mi-temps, les hommes de Terim s’en sortaient d’ailleurs plutôt bien. Mais en début de seconde période, c’est Nuno Gomes qui par deux fois faillit ouvrir le score, ses deux essais trouvant tour à tour le cadre du but ottoman. Et puisque les attaquants portugais ne parvenaient pas à trouver la faille, c’est le défenseur central Pepe qui prit les choses en main d’une remontée de terrain rageuse et qui, après un très bon relai avec le capitaine de la Seleçao, parvenait à tromper Volkan. Ce n’était alors que justice.
Bien que menés, les Turcs ne se sont crées aucune action de but concrète, les rares actions chaudes relevaient plutôt de cafouillages dans les 20 mètres adverses. Et c’est donc fort logiquement qu’en fin de match, après un bon travail de Ronaldo, Joao Moutinho pouvait transmettre le ballon à Raul Meireles, seul au 2ème poteau, qui pouvait sceller le score final de ce match.
Et les Turcs dans tout ça ? A vrai dire, à l’exception peut-être de Kazim sur le côté droit, ils ont été très décevants. Bien soutenus par une forte cohorte de supporters, ils peuvent s’estimer heureux de ne pas rentrer à leur hôtel avec 3 ou 4 buts de plus dans leurs valises. Et s’ils pouvaient ne pas retrouver toutes leurs qualités d’ici mercredi, personne ici ne leur en tiendrait rigueur.
Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que le Portugal est un sérieux prétendant au titre. Et au vu de ce que les hommes de Scolari ont montré ce soir, on peut difficilement leur donner tort. Certes, ils n’ont pas réalisé une performance parfaite et ont profité d’une bien faible opposition, mais les qualités techniques de cette équipe sont impressionnantes, et si leur moral suit, on devrait les retrouver dans le dernier carré, comme lors des deux dernières éditions.
Les klaxons n’ont certainement pas fini d’animer toutes les nuits à venir du côté de Genève et de partout ailleurs.
Portugal – Turquie 2-0 (0-0)
Stade de Genève, 29’106 spectateurs (guichets fermés).
Arbitre : M. Fandel (All).
Buts : 61e Pepe 1-0. 93e Meireles 2-0.
Portugal : Ricardo; Bosingwa, Pepe, Ricardo Carvalho, Paulo Ferreira; Moutinho, Petit, Deco (92e Fernando Meira); Cristiano Ronaldo, Nuno Gomes (68e Nani), Simão (83e Meireles).
Turquie : Volkan; Altintop (76e Semih), Servet, Gökhan Zan (56e Asik), Balta; Kazim Kazim, Aurelio, Emre; Erdinç (46e Sabri), Nihat, Tuncay.
Notes : 17e, but de Pepe annulé pour hors-jeu. 38e, coup franc de Ronaldo détourné sur le poteau. 50e, tir de Gomes sur le poteau. 65e, tête de Gomes sur la transversale.
Cartons jaunes : 4e Kazim Kazim. 51e Zan. 73e Sabri.
Écrit par Robin Dousse
4-4-3 ?????
Ouwawww? aucun billet sur le match de la suisse….
je sais que ça fait mal mais cest votre boulot de le faire
« 4-4-3 ????? »
Bah oui, tu sors le gardien et tu joues à 11 joueurs de champs! 😀
Y avait un billet sur le match de la suisse… Je lai vu et lu hier !!
Che8res Mesdemoiselles (je ne crois pas qu’il y ait de jeune homme ?) ,J’ai 28 ans, je suis danseuse depius plusieurs anne9es (et je monte e0 cheval depius mon enfance, c’est vrai que curieusement cela va souvent ensemble!).Je lis avec regret vos commentaires, car il me semble que vous vous attaquez pour de9fendre tre8s violemment vos points de vue. La danse n’est pas un sacrifice, si on la pratique e0 la mesure de ce que l’on peut donner et que l’on est bien encadre9.C’est tre8s vrai qu’il y a une exigence autour du poids, beaucoup de professeur diplome9(e)s d’e9tat exigent de leurs e9le8ves de la rigueur naturellement mais aussi parfois de contrf4ler leur corps, or ca ce n’est pas possible. S’e9quilibrer avec ce que l’on est oui, mais il aussi grave de s’imposer un poids quand on est en pleine croissance. Quand on est ado, peu e0 peu le corps change, se modifie, et c’est parfois dur e0 vivre quand on a envie d’eatre la brindille que l’on voit dans les ballets! Je me souviens bien de cette pe9riode, j’avais deux cours par semaine au conservatoire, et fort heureusement, l’une de mes 2 enseignantes regardait avec bienveillance nos ab e9volutions bb. Elle conside9rait aussi qu’au dele0 de la danseuse passionne9e existait un corps et une personnalite9. J’avais les cheveux courts et bruns, toutes mes amies les avaient longs (et blonds, ne me demandez pas pourquoi!), j’e9tais toute fine avec un joli petit ventre rond (ab un petit poulain bb disait ma grande soeur!). Ca ne m’a pas empeache9 de progresser, d’aller ensuite de9couvrir d’autres danse contemporaine puis africaine, et de de9couvrir que cela a nourri ma perception du corps. Puis j’en ai fait mon me9tier : je suis danseuse, circacienne et Psychomotricienne.Regardez un peu plus bas l’article sur Handidanse. A mon gout, cela illustre bien que la solidarite9 et la conside9ration des diffe9rences ne vient pas seulement de la perfection de nos de9boule9s, mais de notre pre9sence e0 l’autre. Rien de plus dommage qu’une danseuse hautaine qui ignore son public. Et il y en a tant! Ce ne sont pas pour autant, je crois, des mode8les.Pour re9pondre e0 Mariedanse, je te conseille de demander e0 assister e0 des cours si tu peux, simplement en regardant. Si tu sens bien une prof, tu pourras alors demander e0 ta maman de la rencontrer. Cela viendra e0 point, j’en suis sfbre. Patience… Rien ne vaut l’e9change et la parole partage9e…Et puis pourquoi ne pas aller rencontrer d’autres sortes de danse? Cela montrera que tu n’est pas une obstine9e, mais une curieuse pleine d’envies!Enfin, che8res toutes, un petit effort sur l’orthographe et la grammaire sera un plus pour justifier de votre art. La langue en est un aussi, et lire ces fautes m’e9corche les yeux!Courage!!Bonne continuation e0 vous toutes, je vous souhaite de magnifiques de9couvertes.A bientf4t,L.