Escale à la Raisse Armand

Et c’est reparti pour une nouvelle virée avec le Paquebot LHC. N’entendez pas par là long lourd et pas mobile, mais plutôt solide et prêt à affronter les embarcations plus ou moins importantes que seront ses compagnons de galère. Moins pour certains et plus pour d’autres, cette traversée du championnat de LNB aura pour but d’arriver à l’escale finale afin d’avoir le plaisir d’affronter la dernière des coquilles de noix de LNA que seront soit Ambri, Bienne ou Langnau au printemps prochain.

Si je parle de Paquebot aussi, c’est pour ne pas oublier que dans un temps pas si lointain, cette embarcation n’était encore qu’un frêle esquif qui prenait l’eau de toutes parts et encore quand il y avait de l’eau. Si, comme Alinghi, l’attache au port est suisse, le gouvernail est tenu par des armateurs venus de l’autre côté de l’Océan ou du Röstigraben (l’un va avec l’autre) dans l’idée de faire des affaires avec leur hobby, ce qui pour certains est choquant. Mais cela fait partie de la réalité d’aujourd’hui, avec quand même des îlotiers de chez nous qui participent par leur ouvrage à ne pas tomber dans des Madofferies, ou UBSseries. C’est peut-être pour cela que certains se prennent des revers de mains dans des manifestations dites festives, mais comme on dit dans certaines contrées, z’y est rien vu, rien entendu. Bref, après ce petit tour sur les choses terrestres, attaquons-nous au plus important :

L’équipage :

Gardien du mât : Tobler, le protecteur de la pièce la plus importante du bateau, sauf… si Mona débarque. Il pourrait bien être mis à quai par son capitaine pas Haddock du tout mais despote, ou Manzato, jeune gardien pas en mousse, mais qui tarde à faire son trou. Quoique pour un gardien ou sur un bateau, cela peut être dangereux. L’idéal serait d’avoir un homme de la trempe de Caron, mais le bateau LHC évolue toujours une catégorie en-dessous de celle de son homologue fribourgeois.
Protecteurs de la coque : Chavaillaz, Villa, Leeger et Kamerzin. Des jeunes qui ont déjà de la bouteille et qui devraient chacun s’assurer qu’elle ne se fissure pas. Il y a aussi Grieder, à qui l’on souhaite tout de bon, mais surtout de ne pas trop souvent se mettre les pieds dans les cordages. Keller, avec son rôle de capitaine de la défense, si pas capitaine tout court, de papa, de nounou, d’amuseur, bref l’atout majeur de cette partie du bateau. N’oublions pas Weisskopf, pas très connu, mais qui connaît déjà les lieux et pourra avec le temps faire autre chose que de frotter le pont.
Sur le pont règne un mélange de mousses, de canonniers, de bateliers. Il est difficile de dire vraiment qui fera quoi car pour que l’embarcation avance, il faut que tous tirent à la même corde et soient complémentaires. Je sais, vous allez me dire elle est facile mais il fait 30 degrés dans cette chambre et tous ces éléments qui se rapportent à l’eau me dirige vers la piscine, je vais faire court.
Abplanalp : un nom d’eau minérale mais important avec toute cette eau salée. Polyvalent, il est mis à toutes les sauces.
Fedulov : il manquait depuis un moment un jeune vieux, calme quand il faut et actif dans les moments cruciaux. Il fait les kilomètres qu’il n’a pas eu à effectuer du côté du jet d’eau.
Frunz : un jeune mousse pas encore mûr. Il faut qu’il se mouille encore plus s’il ne veut pas finir en fond de cale, mais ayons confiance en lui. Il doit s’imposer.
Gailland : n’a pas le blues de l’an passé, pas l’air en tout cas, même si sa période estivale a été longue en ne sachant pas s’il allait rejoindre la Léventine, mais le choix de Brunner d’Ajoie pour Ambri a mis fin à ses espoirs. Tant pis et tant mieux. L’ambiance de la cabine et davantage de réussite que l’an passé semblent lui faire passer d’agréables moments.
Lussier : de retour après sa mise hors-jeu par le pirate Ryan (beau nom pour un pirate non ? Et le look aussi au fond !), il est de retour après la galère de… non pas de Chaux-de-Fonds. Je vous entendais déjà, sales langues va ! Mais de la douloureuse cohabitation jadis avec le précité, il a tout à se et à nous prouver qu’il peut être un élément majeur de ce team.
Miéville : avec encore plus de réussite que l’an passé, il doit pendant cette escapade fluviale monter encore d’un niveau s’il souhaite devenir un super top de LNB ou simplement un bon de LNA.
Roy : si comme Maurice (Cardinal de Québec en 1965) il veut devenir Cardinal de la Cathédrale de Malley cette saison, il faut qu’il poursuive sur sa lancée haut-neuchâteloise. Il devra toutefois bien gérer la houle de Malley en cas d’intempéries.
Schnyder : c’est celui qui sera envoyé pour débarquer en premier. Il foncera s’il y a de la résistance et n’aura pas peur de rentrer à la nage s’il le faut. Une valeur sûre.
Bonnet : très polyvalent, doit être plus régulier pour devenir un chouchou à Malley. Pour les filles, c’est déjà fait.
Staudenmann : c’est le gars de Péry-Reuchenette (si vous ne connaissez pas, cherchez sur la carte !) qui pourrait bien être le capitaine du bâtiment qu’il connaît bien d’ailleurs, vu sa profession. Il va continuer à se battre et avec lui, nous sommes certains qu’il n’y aura pas de mutinerie.
Tremblay : et depuis le début s’il vous plaît ! Attendons encore le vrai départ, mais je ne veux pas lui porter malheur. Il se trouve déjà bien avec son ami québécois et quelques belles brasses contre Fribourg nous laissent présager du meilleur.
Zeller : avec lui au moins, si le mât casse, on pourra lui coller les voiles pour réparer. Car avec sa taille, il ne passe pas inaperçu. Il faudrait juste qu’il monte aussi son niveau de jeu pour qu’il puisse mettre les voiles pour la LNA comme certains le prédisent.
Zalapski : le Fantôme de la Barque. Pas vu, pas de nouvelles, mais pour lui c’est encore un peu tôt. Il fait trop chaud, on verra encore s’il va embarquer en cours de croisière.
Les très jeunes mousses de l’école nautique du LHC que sont El Assaoui, Le Coultre ou Bays et qui ont embarqué pour ce test du Bouveret du hockey, font plaisir à voir. Surtout quand c’est pour donner une grosse charge à Bezina qui, en grand seigneur, n’a pas répondu. Et voilà pour dire que le Commandant Yake et son second Perroton devraient partir pour cette croisière, certes difficile, mais ô combien importante pour tous, avec de bons espoirs de réussite. Mais comme on dit dans le monde marin, on ne va pas enlever la peau du poisson avant de l’avoir tué.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Bernard Anturi

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3 Commentaires

  1. Très sympa l’article même s’il est franchement difficile de penser au hockey lorsqu’il fait 34 degrés à l’ombre…

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