10 minutes d’extase

10 minutes ! Les 38’500 spectateurs du Parc St-Jacques ont vécu dix minutes de pur bonheur dans une ambiance joyeusement hystérique. Avant cela ? Un pseudo duel tactique d’une rare indigence, la faute à la frigidité grecque et à la maladresse suisse. Récit d’une soirée qui aurait pu tourner au cauchemar.

Bon, je ne vais pas jouer au Suisse moyen et me mettre à râler en ce lendemain de victoire. Il m’est toutefois impossible de ne pas railler les CFF qui, en chantres de l’incompétence qu’ils sont, n’ont affrété qu’un seul et unique train spécial pour le retour des Welsches ! On n’est pas prêt d’oublier l’image des trains flambants neufs des CFF, pourvus de deux étages et tout juste pleins, qui partaient en direction de Zurich alors qu’on s’entassait dans le «spezialzug» pour la Suisse romande. C’est toujours sympa de payer 120 francs pour passer le retour debout à côté des toilettes, la gorge sèche parce qu’il fallait sprinter après le match, dans un train qui aurait sa place au rayon «vestiges de l’avant-guerre» du Musée des Transports. 

Mais parlons du match…

Soyons honnêtes, l’équipe nationale a totalement réussi sa mission samedi soir à Bâle. Elle devait gagner, elle l’a fait et on oubliera vite la tristesse du spectacle proposé durant la majorité de la partie. La première mi-temps peut ainsi être classée dans le Top 5 des périodes les plus ennuyantes de l’histoire du football helvétique, non loin des prestations funestes contre le Luxembourg, l’Ukraine ou, il y a un peu plus longtemps, l’Azerbaïdjan. Il ne s’est en effet rien passé durant les 45 minutes initiales. Entre une équipe suisse brouillonne et une formation grecque fidèle à elle-même, c’est-à-dire aussi offensive que le concepteur du réduit national, cette période a atteint des sommets de médiocrité. A tel point qu’un post-it aurait suffi pour noter toutes mes impressions…

Sur ce post-it, j’aurais pu simplement écrire «42e, rouge pour la Grèce». En effet, après avoir osé siffler un penalty dès l’entame de Turquie – Suisse dans le cratère du Stade de Fenerbahce, Frank De Bleeckere va une nouvelle fois prouver que rien ne peut le déstabiliser. On joue la 42e lorsque Barnetta – par ailleurs assez discret – obtient un corner. Ça se frotte, ça se bouscule dans les 16 mètres grecs. On pourrait même dire que ça se caresse, mais ce n’est pas notre genre de faire des sous-entendus faciles sur les petits-fils de Socrate et Platon. Déjà averti, puis réprimandé verbalement par l’homme en noir venu de Belgique – non, il n’est pas Congolais –, Vyntra s’étonne d’être expulsé pour les trois mètres de téléski effectué à l’aide du maillot de Ludovic Magnin. La Grèce est donc réduite à 10 et la Suisse se voit offrir une voie royale…

Coaching gagnant

Et pourtant, la suite est extrêmement laborieuse pour les joueurs locaux. Le onze helvétique se montre incapable de faire bouger le bloc grec et de créer le danger, tel le Portugal de l’Euro 2004. Les actions manquent d’idées, les centres sont imprécis, les coups-francs approximatifs, les attaquants invisibles, les ailiers impuissants et le public se met à réclamer Hakan Yakin. On craint alors un vieux 0-0 des familles ou, pire, un hold-up hellène. Et ce dernier est à deux doigts de se produire à la 67e minute, c’est sans aucun doute LE tournant du match. Benaglio fait une parade de classe mondiale face à Spyropoulos et le ballon va s’écraser sur la latte, sur cette transversale qui va peut-être envoyer la Suisse en Afrique du Sud ! La Grèce vient de laisser passer sa chance, sa seule chance (!) de toute la rencontre.

Ottmar Hitzfeld va ensuite prouver qu’il n’a pas gagné deux Ligues des Champions pour rien et qu’il est bel et bien l’un des meilleurs entraîneurs du monde, à égalité avec Gilbert Gress bien sûr. Après avoir sorti un défenseur (Nef) pour un attaquant de pointe (Derdiyok), l’Allemand lance enfin Hakan Yakin et Johan Vonlanthen. On a eu beau le critiquer et le sélectionner dans les Pigeons de juillet, on reconnaîtra aujourd’hui que Vonlanthen a été déterminant hier soir, comme il l’est depuis son retour en Super League. En récupérant un ballon tel un Rooney des grand soirs, l’artiste du FC Zurich va provoquer une faute et faire basculer la rencontre.

King Grichting 

La suite, tu la connais ! Hakan Yakin dépose le cuir sur la tête de Stéphane Grichting et le Stade St-Jacques explose ! Une explosion de joie à l’image du canal urinaire du Valaisan un soir de match en Turquie : gigantesque. L’homme de l’ombre, l’ex-éternel remplaçant qui hésitait à arrêter sa carrière internationale il y a quelques mois, est désormais le héros de tout un peuple. Non content d’avoir parfaitement tenu son rôle en défense, le numéro 13 a marqué le but le plus important de sa vie. Destin, quand tu nous tiens !

S’en suivront 10 minutes de pure folie dans une ambiance indescriptible. Derdiyok et Yakin ont la balle du KO mais c’est finalement Padalino qui crucifie le portier hellène. Une juste récompense pour le joueur de la Samp’ auteur d’un match trois étoiles. 2-0, ça commence à devenir le score fétiche de l’équipe nationale suisse. C’est en tout cas un score qui sent bon la qualification… Mais oui, rappelle-toi : 2-0 contre l’Irlande le 11 octobre 2003 et qualification pour l’Euro 2004, 2-0 contre la Turquie le 12 novembre 2005 et qualification pour la Coupe du Monde 2006 et, lors de cette dernière, 2-0 contre la Corée du Sud et qualification pour les huitièmes ! Si ce ne sont pas des signes du destin, ça y ressemble fortement.

Il est évidemment trop tôt pour fanfaronner mais une chose est sûre, la Suisse ira défier la Lettonie en pleine confiance. Une autre certitude c’est qu’hier, la Nati a gagné un match qu’elle aurait perdu il y a encore 15 mois. Sûr qu’à ce maudit Euro 2008, le ballon de la 67e aurait fini au fond des filets et que ce matin, la presse dominicale aurait ressorti les sempiternels «essayé pas pu», «une défaite tellement suisse» ou autre «encore raté». Il n’en est rien, la joie et l’optimisme prédominent aujourd’hui. Joie de voir cette équipe de battants, joie de voir la mêlée géante suite à l’ouverture du score, joie de constater qu’il y a désormais une vraie communion dans cette Nati. Optimisme en consultant le classement de notre groupe, optimisme en pensant qu’il manquait Inler et Lichsteiner samedi soir, optimisme en sachant que la Grèce et la Lettonie – nos deux principaux adversaires – vont s’affronter le 10 octobre et forcément y laisser des plumes. L’Afrique du Sud est encore loin même si, au contraire de nos «amis» français et portugais, on n’a pas besoin d’un télescope de la NASA pour l’apercevoir !

Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch 

Suisse  – Grèce 2-0 (0-0)

Parc St-Jacques, 38’500 spectateurs (guichets fermés).
Buts : 83e Grichting 1-0, 88e Padalino 2-0.
Arbitre : M. De Bleeckere.
Suisse : Benaglio ; Nef (62e Derdiyok), von Bergen, Grichting, Magnin ; Padalino, G. Fernandes (68e Yakin), Huggel, Barnetta ; Nkufo (81e Vonlanthen), Frei.
Grèce : Chalkias ; Papastathhopoulos, Moras, Kyrgiakos ; Vyntra, Patsatzoglou, Katsouranis, Spyropoulos; Salpingidis (46e Samaras), Amanatidis ; Charisteas (73e Papadopoulos).
Cartons jaunes : 7e Vyntra (antijeu), 65e Kyrgiakos (jeu dur), 84e Spyropoulos (jeu dur), 87e Magnin (jeu dur).
Carton rouge : 42e Vyntra (2e carton jaune).   

A propos Marco Reymond 470 Articles
Un p'tit shot ?

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31 Commentaires

  1. Excellent « post-it ». Et en plus mon compatriote qui ouvre le score. Que demander de plus ? Ah oui, un 2 à 0 mercredi à Riga. Quant à la dernière phrase, elle est tout simplement …. astronomique !!! Bravo Marc-Olivier.

  2. « Elle devait gagner, elle l’a fait et on oubliera vite la tristesse du spectacle proposé durant la majorité de la partie. » … Mais OUI !!! 100, 200, 300 fois raison!!!

    Ah ces 10 dernières minutes… je n’avais plus sauter pareillement dans la Muttenzerkurve depuis… Allemagne-Turquie (!?!) !

    … bandant !!!

    LG

  3. Petite analyse des 2e des groupes, pour les barrages, sachant que les points contre le 6e seront enlevés:

    Groupe1: Hongrie 7 pts (reste 3 matchs)
    Groupe2: Grèce 10 pts (reste 2 matchs)
    Groupe3: Irl.du Nord 8 pts (reste 2 matchs)
    Groupe4: Russie 12 pts (reste 3 matchs)
    Groupe5: Bosnie 9 pts (reste 3 matchs)
    Groupe6: Croatie 11 pts (reste 2 matchs)
    Groupe7: France 11 pts (reste 2 matchs)
    Groupe8: Irlande 10 pts (reste 2 matchs)
    Groupe9: Ecosse 10 pts (reste 1 match)

    On voit que ca sera chaud jusqu’au bout pour ne pas être « moins bon 2e » et se voir refuser le barrage.
    A ce titre, la France aurait tout intérêt à gagner en Serbie.

    Toutefois, les groupes favoris à cette non-qualification pour les barrages restent les groupes 1, 3 & 5.

    A signaler par exemple que le Portugal qui rêvent de 2e place du groupe 1, devra en plus prier pour n’être pas le pire 2e, car actuellement, ils ont 7 points et il ne leur reste que 2 matchs pour ce classement particulier…

    Pour info, la Suisse a actuellement 10 points et il nous reste 3 matchs, donc en cas de 2e place du groupe, pas de souci, on sera normalement en barrage.

  4. Ca fait plaisir de voir la Suisse jouer comme la seconde mi-temps. Quelle différence en une année! Reste à confirmer mercredi. Rehaggel et les journaleux grecs crient au scandale à cause de la rouge mais je dirais qu’ils doivent en premier se poser des questions sur l’état mental du joueur grec qui retient Magnin après avoir été averti verballement. L’arbitre est même gentil: il aurait pu attendre le départ du corner et siffler pénaltie!

  5. Moi je noterais quand même que les 84 premières minutes d’un match soporifique (il faut le dire!) comme celui-ci, sans alcool, c’était pas facile, c’est pas la bière 0,0 qui m’a fait pisser pendant toute la première mi-temps qui dira le contraire… Foutu match sans alcool ! 😉

    Sinon superbe article et ça fait plaisir d’avoir gagné !!! Allé la Suisse !!!!

  6. Hey Marco, ton billet est autant jouissif que les 10 dernières minutes; énorme plaisir à te lire ce matin!
    Pour une fois j’ai réussi à réunir toute la famille pour ce match important, même le côté allemand.
    Hitzfeld nous prépare encore quelque rendez-vous footballistique rocambolesque!
    p.s. pauvre Sam :0

  7. Oui, on est tous très contents.

    Mais je me permets quand même quelques questions : pourquoi attendre si longtemps pour faire entrer les hommes en forme du moment (Vonlanthen et Derdiyok) et l’indispensable-même-si-on-ne-veut-pas-l’admettre Yakin ?

    Pourquoi ne pas intégrer dans l’équipe des éléments comme Rochat et Aegerter qui ferait quand même du bien au milieu de terrain en attendant le retour de Dzemaïli ?

    Pourquoi aligner par principe un Frei visiblement à cran en relative méforme et un Barnetta qui n’a jamais rien donné en équipe nationale (contrairement à son club) ?

    Cela dit, l’équipe suisse nous offre depuis de nombreux matches un double visage assez spécial : une bonne heure et quart à se dire que décidément, ces ploucs ne vaudront jamais rien, et un quart d’heure d’enthousiasme devant la vivacité, le mouvement et les goals des mêmes ploucs transfigurés en relativement bons footballeurs… Quelqu’un peut m’expliquer ?

  8. @ Dumdum : C’est toujours plus facile de jouer contre une équipe qui se découvre que contre une formation dite « hérisson » digne d’une équipe grecque des grands soirs.

    Donc après le 1-0 c’était journée porte ouverte chez nos adversaires, le verrou avait sauté. Plus facile de pratiquer du beau foot non ?

  9. @ love grichting : t’as pas bien lu. Ça fait au moins cinq matches de qualif que c’est comme ça, quelle que soit l’équipe en face, quel que soit son style de jeu : on a 10 minutes de pur bonheur pour une heure et quart de solide ennui.

    @ chrimani : non, je n’y étais pas. Mais je ne pense pas que des méchants extraterrestres aient trafiqué mon écran et que j’aie vu un match différent de ce qui se passait à Bâle…

  10. « L’Afrique du Sud est encore loin même si, au contraire de nos «amis» français et portugais, on n’a pas besoin d’un télescope de la NASA pour l’apercevoir !  » Vraiment je crois que les suisses n ont pas finit d être frustré?!?En grande partie les Romands par rapport au Français… 🙂
    Pour ne pas être que mauvaise langue je voudrais féliciter l équipe de Suisse qui n a rien lâché dans ce match, et qu ils continue à ne pas écouter ces cons de journalistes suisse qui dès qu ils perdent les incendies et dès qu ils gagnent écrit des conneries d articles(comme ci-dessus) qui fias prendre la patèque à tout le monde!!!

    ABE Tchao Tchao

  11. On sait malheureusement que Yakin ne tient pas un match au niveau international mais que, par-contre, il peut faire basculer un match dans les 20 dernières minutes en étant frais. Je ne trouve pas Barnetta mauvais en équipe Suisse. Il n’est peut-être pas aussi tranchant qu’en Allemagne mais je ne vois pas qui pourrait le remplacer. Vonlanthen est en très net regain de forme mais à tendance à être encore un peu fragile.

  12. Excellent article. Le paragraphe concernant nos amis portugais et français est délectable. Même si Henri & Cie vont passer malgré les barrages, j’en suis convaincu.

    Le problème récurrent chez nous, c’est qu’on a jamais 11 joueurs en forme au même moment. Et comme on n’a pas le réservoir de nos chers voisins occidentaux, c’est toujours un peu galère.

    Cela nous empêchera pas d’aller visiter Mandela & Co l’année prochaine. Pas mal, si l’on songe aux 2 points paumés contre Israël et au naufrage face au Luxembourg.

  13. Pour moi, on peut continuer comme ca, 10minutes incroyable pour 80min par terrible, tant qu on gagne!!!

    Imaginons 80min de bonheur et 10min de trou noir, comme Milan en CL en 2005, 3 buts encaissé en 10minutes alors qu ils était largement au dessus tout le reste du match…

    Hakan Yakin est le meilleur « beau » à porter le chandail à Croix blanche depuis Alain Sutter!!!

  14. @ Coco

    Je te rejoins tout a fait dans ton analyse & Alain Sutter… La classe mondiale comme tu dis avec Kubi a ne pas confondre avec Kobi :o) !!!!

    HOPP SUISSE

  15. D’un point de vue purement économique, il serait préjudiciable de terminer à la première place et de se priver ainsi de deux matchs de barrage, représentant une belle opportunité pour les diffuseurs de proposer du « temps de cerveau disponible » aux annonceurs, facturé watt mille dollars les trente secondes…

    …non mais vraiment à quoi ils pensent, à l’ASF ???

  16. @ Owomoho : t’es le meilleur, tu devrais être notre président du pays du Valais !

    @ Marc-Olivier : fantastique article, mais par pitié arrêtons de sortir Gilbert Gress des catacombes sous le fin fonds des placards ;-)) Qu’on le laisse mourir en paix

  17. C’est quoi cet espèce de consensus comme quoi Barnetta a « jamais rien fait en équipe nationale »?

    Je n’arrive vraiment pas à comprendre cet avis. Barnetta crée le jeu sur la gauche comme personne. Il n’est pas toujours parfait, mais ses shoots sont rarement dans les tribunes et il ne ménage pas ses efforts. Je vois vraiment pas qui pourrait le remplacer en équipe nationale!

    Il y a des fois des commentaires bizarre sur notre Nati, comme LeMatin (…) qui voit un grand match de Frei. Faudra m’expliquer en quoi ce fut grand.

    Maintenant, la question des changements, je rappellerai aux éternels insatisfaits que Derdiyok et Vonlanthen étaient très incertains pour le match. Ils ont joué un 15-20 minutes, ca me semble assez logique.
    Yakin, c’est l’éternel débat, mais il ne tiendrait jamais 90 minutes à ce rythme. Sa présence est bien plus importante en fin de match, quand l’équipe adverse se fatigue et commet des erreurs (notamment grâce à l’entrée de Vonlanthen d’ailleurs!). Il peut alors nous débloquer la situation sur coup de pied arrêtés.

    Maintenant, toutes ses bonnes performances posent des questions pour l’avenir. Derdyiok titulaire une fois qu’il sera à 100%? Frei remplaçant? Ne jugeons pas trop vite notre capitaine, bien qu’il traverse une sale passe, il est toujours capable d’être idéalement placé. NKufo également.

    Au milieu, Gelson n’a pas mis des points samedi, Inler devrait logiquement reprendre sa place. On pourrait même rajouter Margairaz qui commence à bien reprendre ses marques avec le FCZ. Suivant son comportement en Champions League, il deviendra un client sérieux. Sur les ailes, avec Vonlanthen, Padalino, Barnetta et Behrami, il faudra se bagarrer sec quand ils seront les 4 à 100%!
    Huggel fait toujours débat, mais il a une utilité dans le système à Hitzfeld… et peu de joueur peuvent le remplacer dans ce domaine physique.

    En défense, Degen va enfin disparaître. Lichtsteiner est titulaire indiscutable. Magnin a remis des points. Spycher sera quand même un sérieux concurrent. Reste la défense centrale, avec Grichting et VonBergen. Eichmann, Senderos ou Djourou pourraient revenir selon leur saison. Rochat n’a pas le niveau selon moi.

    Perso, une fois tout le monde rétabli, la liste des 23 aura une belle allure. Du jamais vu:

    Benaglio – Leoni

    Magnin – Lichtsteiner – Spycher – Grichting – Eichmann – VonBergen – Senderos – Djourou – Nef.

    Barnetta – Behrami – Vonlanthen – Inler – Margairaz – Huggel – Padalino – Yakin.

    NKufo – Frei – Derdyiok – Abdi (Strellette….)

    Y aura de quoi faire pour le Colonel Hitzfeld!

  18. T’as bien fait de souligner la classe des CFF. Au moins t’as pu choper le train. Nous est arrivé à la gare centrale de Bâle avec la dernière navette en provenance du stade et y avait même plus de train pour la suisse romande. Résultat: on nous envoit à olten, où est envoyé à bern, ou finalement pas de train, alors on dû payer 80.- chacun de taxi en plus des 120.- de ces CFF de m****.

    Mais l’essentiel est là, à savoir les 3 points !!!

    ++

  19. @ Coco
    T’as parfaitement raison. 85 min un peu soporifique et 5 min de bonheur c’est nettement mieux que Milan en finale de la Champions League contre Liverpool en 2005. 0-3 à la mi-temps et ensuite ils encaissent 3 goals en exactement 5 min.
    Et ils paument aux penalties. La Suisse nous a fait presque le même coup au match aller en Israël. Espérons que c’était la toute dernière fois. Hopp les rouges et blancs ! L’Afrique du Sud vous tend les bras. Saisissez-les mercredi et faites-nous rêver!!

  20. Belle analyse du match et de la mentalité des CFF !

    Mais même s’il faut tous être derrière notre équipe nationale, il faut aussi tempérer, bientôt les pigeons de platine de la TSR vont nous sortir que la Suisse va être championne du monde ! Soyons plus malins que ces incapables !

    Par contre, j’ai bien apprécié le commentateur de la TSR pour sa réaction suite aux deux goals de la Nati, bravo pour l’enthousiasme (ce n’est pas du 2e degré!).

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