Toujours sans convaincre, et alors ?

A partir du moment où j’ai su que je devrais me taper ce match sur mon le petit écran de mon natel, repas de famille au bistrot oblige, j’ai fortement espéré que ce match ne soit pas trop passionnant, afin de ne pas rater la moitié du match. Merci donc, Messieurs Néerlandais et Japonais !

1. Le résumé.  Une domination aussi territoriale que stérile des Oranje, quelques bribes de contre-attaques des Japonais, typiquement le scénario que l’on attendait en fait. Incapables de déborder une défense pleine de gnak, seule une frappe lointaine de Sneijder et une boulette du portier Nippon on permis de débloquer ce match.
2. L’homme du match.
Monsieur Baldassi, pour deux raisons. De un, dans un match finalement si moyen, il est difficile de ressortir un joueur plus qu’un autre, si ce n’est peut-être l’unique buteur. Et de deux parce qu’il a réussi l’exploit de ne sortir qu’un carton jaune durant 90 minutes, ce qui, au regard du début de cette Coupe du Monde, est une performance de choix.

3. La buse du match.
Ibrahim Affelay, et pourtant il n’a joué que 7 minutes. Mais pendant ce laps de temps, il a quand même réussi à rater deux énormes occasions qui, en plus de mettre définitivement les siens à l’abri, auraient pu servir à assurer le goal-average des Bataves. Mais parti comme c’est parti, ils ne risquent guère de devoir compter sur leur différence de buts.
4. Le tournant du match.
Le raté d’Okazaki à la 90e, qui aurait offert un point inespéré aux Japonais, et qui aurait relancé de manière considérable l’intérêt de ce groupe.
5. Le geste technique du match.
La chute mémorable du serveur du restaurant dans lequel je me trouvais, qui, levant les yeux lorsque son collègue l’a averti de l’ouverture du score, a raté une marche des petits escaliers qu’il avait à  monter, m’envoyant par la même 5 cafés et 3 limoncellos dessus. Bon au moins, ça nous aura fait une tournée gratuite.
6. Le geste pourri du match.
La tentative de parade de Kawashima sur le but de Sneijder. Légèrement en avance sur le ballon de plage envoyé dans sa direction, il est venu ajouter son nom à la liste grandissante des gardiens prétendant à une présence dans la sélection all-buses.
7. L’analyse tactique.
Alors là j’avoue qu’il ne faut pas trop m’en demander, car pendant le match, j’ai quand même à un moment ou l’autre mangé et discuté avec mes compagnons de table, donc pour les détails tactiques, merci de vous référer à votre quotidien sportif préféré.

8. L’anecdote.
J’ai vu le tatouage le plus horrible de l’histoire du tatouage ! En effet, le père de famille portugais de la table d’à côté ornait tout de même sur son bras un portrait de Cristiano Ronaldo soulevant la Coupe du Monde (sic!) ! À votre avis, pari perdu ou débilité profonde ? Je n’ai pas réussi à en savoir plus. Mais vu son refus strict à ce que je le prenne en photo, je ne suis pas sûr qu’il en soit si fier…
9. La minute Pierre-Alain Dupuis.
Le match s’est débloqué grâce à un but du meneur de jeu du Real Madrid.
10. La rétrospective du prochain match.
Après le nul de ce soir entre le Cameroun et le Danemark, les Pays-Bas feront tourner leur effectif contre le Cameroun, qui en profitera pour se glisser de façon inespérée en huitièmes.

Écrit par Robin Dousse

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3 Commentaires

  1. Tatouage de Ronaldo qui soulève la coupe du monde…c’est incroyable !!! J’aimerai tellement voir sa tête lorsque le Portugal se fera éliminer du Mundial ;o)

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