The Lausannoise Connection

C’est un secret bien gardé. Les vils et espiègles Lausannois n’ont qu’une seule obsession et qu’un seul but dans leur vie: nuire autant que possible aux Neuchâtelois, les pauvres et innocentes victimes. Dernier exemple d’une longue série, la descente aux enfers du HCC.

Vous vous demandiez quel était le point commun entre le refus du TransRUN, l’affaire Hainard et les faillites de Xamax et Young Sprinters? Rien de plus simple. L’acharnement viscéral de tout le peuple lausannois et faubourgs à saborder fourbement le Canton de Neuchâtel. Le TransRUN ne pouvait décemment pas être soutenu par une votation populaire à cause de sa trop grande ressemblance avec le M2 du diable. Ce n’est qu’à la suite d’un lobbying intensif des autorités lausannoises que le projet a pris des allures de «métro cantonal». Les subventions fédérales peuvent donc être lorgnées par les vils lémaniques pour réaliser une trente-huitième voie CFF entre Lausanne et Genève.L’affaire Hainard n’aurait jamais existé sans l’enquête du journal d’opinion vitaminé basé… où vous savez. De plus, le gentil Hainard ne se serait jamais mué en shérif s’il ne s’était pas rendu dans la «Sin City» vaudoise quelques jours avant de déraper et de se faire gauler. L’air malsain du Léman aura eu raison de son innocence, telle la blanche colombe happée par la bave du crapaud.

Il faut sauver le soldat LS

Au niveau sportif, c’est pareil. Quelle était la seule façon pour que le LS assure son maintien en Super League la saison passée? Certainement pas en remportant des matchs sur le terrain, vu que les Vaudois, quels qu’ils sont, sont tous mauvais en sport. La solution la plus commode était de saborder de l’intérieur l’un des concurrents directs. Un citoyen de St-Sulpice au-dessus de tout soupçon, le brave Bulat Chagaev, s’est donc présenté en sauveur et a racheté le club de Xamax. Il s’est ensuite efforcé de prendre systématiquement toutes les décisions susceptibles de précipiter la chute du fleuron du sport neuchâtelois. Il fallait bien un homme aussi doué que le Tchétchène pour atteindre un objectif aussi ambitieux en moins d’une saison.

Mais comme les Vaudois voulaient mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont également arrangés pour que l’UEFA (basée à Nyon), la FIFA et le Tribunal Arbitral du Sport (basé, ô surprise, à Lausanne) s’acharnent éhontément contre le droit, l’irréprochable Christian Constantin et son FC Sion. N’hésitant pas à lui retirer 36 points en cours de championnat grâce au premier prétexte venu. Il n’y avait pas 36 manières pour sauver le LS. Et tout était prévu, car «CC» aurait dû faire appel de la décision du TAS au Tribunal Fédéral, qui se situe… on vous laisse deviner.
Et pourtant, cela n’avait pas commencé avec cette sombre histoire de maintien. Avant d’accéder dans l’élite du football suisse, des Lausannois jadis en course pour la promotion s’étaient pris les pieds dans le tapis du valeureux FC Chaux-de-Fonds, permettant alors au FC Sion de retrouver la Super League. La conspiration valesco-neuchâteloise étalée au grand jour, il a fallu que les Lausannois s’organisent et assènent une riposte encore plus cinglante. Le sort du club chaux-de-fonnier était scellé et il s’est fait écarter sous couvert d’une obscure rétrogradation en deuxième ligue pour des motifs administratifs.

Après Xamax, le HCC

Pour quelle raison l’inoffensif club de Young Sprinters a-t-il, lui aussi, fait faillite? Il s’agit cette fois-ci d’un coup de billard à trois bandes. Le club de la Ville de Neuchâtel n’était pas voué à jouer le moindre rôle dominant à court terme en LNB. Une affluence confidentielle, un effectif fluctuant au gré des prêts de ses trois clubs partenaires en LNA et aucune ambition affichée. Oui mais voilà. Il s’agissait d’un club qui procurait des derbys à l’équipe des Montagnes Neuchâteloises. En provoquant la faillite de Young Sprinters, c’est le HC La Chaux-de-Fonds qui était affaibli indirectement.
Mais le cynisme lausannois prend toute sa dimension dans le sort final réservé au HCC. Echaudé par un quasi dépôt de bilan, le directoire meuqueux était devenu méfiant. Il fallait donc envoyer un émissaire tout dévoué qui allait d’abord gagner la confiance de la direction avant de passer à l’action. Durant sept années, l’ancien coach du LHC, Gary Sheehan, a donc tout fait pour s’accorder les bonnes grâces du public et de la direction chaux-de-fonniers, poussant le vice jusqu’à renverser une série de play-off de 0-3 à 4-3 face aux Lions. Ce jour-là, l’objectif était atteint. Il avait gagné ses galons de héros de la Nation et était devenu intouchable.

L’estocade

Avançant pas à pas, il a ensuite systématiquement écarté toutes les personnes pouvant se mettre en travers de ses funestes desseins. Avec la confiance des dirigeants et plus aucun contre-pouvoir au sein du club, l’opération «Joue-là comme Bulat» a été déclenchée le 30 novembre dernier, date de la défaite contre Red Ice. C’est le départ d’une série de dix défaites, entrecoupées uniquement par des succès minimaux contre les convalescents Thurgovie et Sierre, ainsi que les modestes Läckerlis. Il ne faut pas que cela soit trop voyant. Mais la «machine à perdre» est enclenchée et rien ne peut l’arrêter. Au bénéfice d’un contrat jusqu’en 2015 (avec option), il est bien moins pressé que ne l’était le Bulat pour précipiter la chute sportive du dernier club neuchâtelois qui tient encore la route.
L’acharnement lausannois est-il imparable? Heureusement non. Lorsque La Tchaux et Le Locle ont déposé un dossier pour être inscrites à l’UNESCO, les Vaudois, baignés par leur suffisance et les rayons de Jean Rosset dans leur Lavaux arrogant, ont décrété que cette candidature n’avait pas la moindre chance. La courageuse Chaux-de-Fonnière interrogée au JT de la TSR (à l’époque) ne pensait certainement pas avoir autant raison en déclamant lors de l’inscription: «On a niqué les Lausannois!» Même les complots les plus sournois ne peuvent réussir à tous les coups.

Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Alexandre Krimine

Commentaires Facebook

11 Commentaires

  1. Tiens on dirait que l’article Sabourinesque de l’ami Dreier et les commentaires acharnés de certains ont donné une brillante idee d’article a l’auteur de cette ‘propagande’ neuchateloise…

    Toutefois, je crains que ca ne féraille sous peu depuis l’arc Jurassien. On se réjouit d’avance.

  2. Hahaha l’épisode de la folle de l’Unesco! Exceptionnel je l’avais oublié! Et après, Fab vient encore prétendre qu’il n’y a pas globalement un problème avec Lausanne dans leurs montagnes.

    Avoir sa ville inscrite à l’Unesco et arriver à prendre ca comme une revanche sur Lausanne, c’est du jamais-vu! Historique! Frustration géante niveau 10!

  3. ca faisait longtemps que je n’avais pas ri de si bon coeur sur carton rouge.

    merci l’auteur.
    et merci a la connasse du désormais célèbre et ancré dans les mémoires « on a niqué les lausannois » d’avoir jeté honte et opprobe sur toute une région pour des millénaires.

  4. est-ce que l’article qui sort à quelques jours du match LHC-HCC est fait exprès pour aiguiser les antagonismes stupides qui animents les fans des 2 clubs ? Et s’il faut rire à ces propos, c’est effectivement que CR a un sacré problème avec ses rédacteurs de hockey.

  5. Si la rédaction de CR avait signé ce papier avec le nom de Dreyer, quelles auraient été les réactions de ceux qui crient au génie…..
    et tout ça sans se dire que Dreyer en aurait été incapable ?

  6. Si la rédaction de CR avait signé ce papier avec le nom de Dreyer, elle aurait clairement fait une grossière faute d’orthographe dans son nom.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.