Des Italiens impressionnants

Che Spettacolo ! Sans le désormais indispensable Super Mario Balotelli plusieurs observateurs annonçaient un Milan sans possibilités face à l’ogre catalan et son Messie qui semblaient jusqu’à mercredi soir imbattables à tel point que la question tournait autour du nom du finaliste qui allait accompagner les Catalans en finale.

Verdict ? A l’italienne. Les rossoneri, modestes et connaissant leurs limites, ont tenté de faire ce qu’ils savent par essence le mieux faire ; défendre pour mieux attaquer. Une tactique qui a dans un premier temps neutralisé une équipe de Barcelone sans idées, sans génie, sans Messi, et qui a en seconde mi-temps littéralement balayé les blaugranas aux propres dires de Gérard Piqué. En effet, il faut remonter loin dans l’histoire pour dénicher une feuille de statistiques où les Espagnols ont affiché aussi peu d’occasions franches, autrement dit zéro, voire une. Certes on pourra retenir une main évidente non sifflée sur l’ouverture de la marque de Boateng ou encore un penalty non-accordé en fin de match sur Pedro mais un autre résultat se serait avéré injuste tant les Catalans ont été mauvais et tant les Lombards ont été illuminé par la grâce. Résultat : AC Milan – Barcelone 2-0.Si le Celtic Glasgow avait créé l’exploit de battre cette même équipe de Barcelone au Celtic Park dans la phase de poules, il en a été tout autre face à une Juventus qui ne cesse d’impressionner. Avec un sec 0-3 obtenu face une pâle équipe écossaise, la Vieille Dame a d’ores et déjà tué tout suspense avant le retour à Turin. On peut d’ailleurs s’étonner que les locaux n’aient pas pu reverser la vapeur après le 0-1 de Matri en usant de leur légendaire «fighting spirit» absent pour l’occasion. Résultat : Celtic Glasgow – Juventus 0-3.

ManU espère, Arsenal en terre

Au Santiago Bernabeu de Madrid, Don José Mourinho et son «équipe» jouaient une de leur dernière carte d’une saison 2012-2013 dont peu de fidèles semblent encore croire en une fin glorieuse, surtout face aux Diables rouges qui dévastent l’Angleterre cette année. Si la partie fut sensationnelle il faut souligner que Madrid aurait mérité la victoire aux points, notamment par sa mainmise incontestable au niveau du milieu de terrain qui étouffa Manchester surtout en deuxième mi-temps où le portier mancunien De Gea a sorti l’un des matchs de sa vie. Les Madrilènes, criant une fois de plus à l’injustice, ne devront cependant pas oublier la double occasion en or qu’a possédé Van Persie dans les dix dernières minutes, un but qui aurait pu changer beaucoup de choses en prévision du match retour que la presse anglo-hispanique annonce explosif à Old Trafford. Résultat : Real Madrid – Manchester United 1-1.

Lorsque le grand philosophe Patrice Evra avait déclaré, en 2009, que contre Arsenal il avait l’impression de jouer contre des enfants la planète football anglaise s’était embrasée dans un nouveau règlement de comptes inter-médiatique. Sans préjuger des saintes paroles du personnage cité plus haut, son impression d’antan n’a pas été loin de la réalité mardi soir à l’Emirates Stadium de Londres où le Bayern a littéralement détruit les Gunners. Ce nouveau revers des Anglais ne souffre d’aucune excuse si ce n’est leurs faiblesses de toujours, raison de leur traversée du désert en matière de titres et dont aucun oasis n’est à l’horizon. Il faut également relever qu’outre les carences des gamins de Wenger, c’est la qualité allemande qui a impressionné, une sensation d’invincibilité qu’on ne leur connaissait pas et qui promet de belles choses avec la venue du Pep si ce n’est déjà avant. Résultat : Arsenal – Bayern Munich 1-3.

Outsiders bientôt out ?

Un premier test sans nul doute réussi pour l’équipe aux moyens «qataresques» face à un Valence qui oscille entre exploits et déconvenues depuis la reprise. Néanmoins, l’addition aurait pu et dû être plus salée pour les Espagnols si les attaquants du PSG avaient été plus réaliste devant un Guaita des grands soirs. Ancellotti regrettera cependant une fin de match non-maîtrisée, une égalisation stupide et une expulsion de Ibracadabra digne de son personnage, qui a cependant le mérite de nous réserver un match retour où finalement l’expérience de Valence pourrait mettre à mal les plans des faiseurs de miracles parisiens. Résultat : Valence – PSG 1-2.
Chez lui le Shakhtar rêvait de concrétiser une tendance qui s’affirme depuis maintenant quelques saisons, soit une équipe ukrainienne qui a les moyens de mettre en difficulté l’élite du football européen grâce notamment à son armada brésilienne. En face le florilège de la prochaine génération allemande Götze, Reus et cie ne l’entendait pas de cette oreille, ce qui nous a réservé un match où le spectacle fut haletant. Dans une partie très rythmée, les acteurs se sont rendus coup pour coup mais n’ont pu se départager, la faute à l’homme du match, Hummels, qui égalisa dans les dernières minutes, donnant ainsi une option aux allemands. Résultat : Shakhtar Donesk – Borussia Dortmund  2-2.
Dans les deux derniers matchs de cette phase aller des huitièmes de finale, on soulignera le match nul entre le Galatasaray des nouveaux arrivants Drogba / Sneijder et le Schalke 04 de Tranquillo Barnetta qui a eu l’honneur de jouer 5 petites minutes, ce qui ne réjouira vraisemblablement pas le sélectionneur national. Dans l’autre match entre Porto et Malaga, ce sont les Portugais et leur énième jeune génération qui ont tiré leur épingle du jeu en s’imposant à domicile 1-0. Malaga tentera néanmoins le tout pour le tout au retour, pour autant qu’il y ait encore assez d’argent pour louer le stade à en croire les derniers échos andalous. Résultats : Galatasaray – Schalke 04 1-1 / Porto – Malaga 1-0.

Écrit par Thierry Rossier

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2 Commentaires

  1. ouff, très sévère avec le Celtic. tu les a trouvé pâle alors que tout le monde, du moins pour la premiere mi-temps, les a trouvés séduisants et entrainants.

    S’ils ont pris une rouste c’est à cause de leur manque de technique face à la classe de la Juve, (et à cause de Ambrose qui est responsable du premier but et qui rate l’immanquable en deuxième mi-temps).

    Mais c’est grâce à leur fighting spirit, bel et bien présent ce soir là qu’ils ont régaté durant 80 minutes.

  2. Une question: a quoi sert cet article…merci pour les résumés insipides…on a vu les mêmes dans le 20min et dans tous le autres quotidiens du lendemain…inutile selon moi

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