Les Rapperswil-Jona Lakers en 11 points

En 11 points… exactement comme le nombre de points que cette joyeuse troupe aura glanés au cours de l’exercice qui vient de débuter. Alors oui, faire une présentation après 3 rondes et autant de défaites c’est un peu facile, mais il faut bien avouer que le moment tombe à pic en prévision du choc des abîmes de ce samedi soir entre les Lakers et Bienne. Déjà un match décisif ?

1. Les grandes forces des Lakers…Anders Eldebrink seul à la bande depuis cette saison ! Indubitablement l’un des rares à pouvoir, si sa direction lui en laisse le temps, transposer sur la glace leur très officiel plan de progression à long terme, la «Mission Lakers». Et gagner la Coupe Stanley juste après bien sûr.
2. …et leurs carences rédhibitoires.
N’avoir pas été assez malhonnêtes. Franchement ils auraient dû y aller franco et se couvrir de dettes à outrance, sans essayer de rétablir la situation. S’ils avaient affiché des bilans pires que ce ridicule million et demi de pertes sur la seule saison dernière, peut-être est-ce eux qui bénéficieraient aujourd’hui du compte épargne bien garni d’un riche héritier. Mais non, au lieu de ça ils vont devoir continuer d’évoluer dans un contexte économique particulièrement difficile ce qui ira difficilement de pair avec la patience requise par leurs ambitions futures.
3. Les Saint-Gallois seront-ils meilleurs que la saison dernière ?
Malheureusement non. L’effectif est trop juste, l’équipe dépend bien trop de ses leaders offensifs ainsi que des humeurs d’un Aebischer qui ne se bonifie pas vraiment en vieillissant.
4. L’objectif inavouable !
Devenir le meilleur club de LNA de l’est du Zürisee. Mais même ça, ça risque d’être compliqué.

5. Qui sera le bour d’atout, euh le nel des Lakers version 2013/2014 ?
J’ai bien cherché mais très franchement, je ne vois guère Persson pour assumer ce rôle. Ou Andy Wichser, pour autant qu’il veuille bien cesser de vraiment se comporter comme un branleur.
6. Au contraire, qui sera le boulet du contingent ?
Sachant que Burkhalter n’est jamais vraiment en forme avant les play-off, ça sent l’année sabbatique. Et voilà qui fera encore plaisir à Michel Zeiter !
7. L’entraîneur : homme de la situation ou simple sous-fifre ?
Très grand tacticien, Anders Eldebrink  a toutes les compétences pour réussir. Le souci, c’est qu’on est tout sauf convaincus qu’il en soit de même pour ses joueurs. Un peu comme si on demandait à Vettel de poser ses fesses dans le baquet d’une Marussia. Ou si on inscrivait Andy Murray au concours de Mister Smile. Quand ça peut pas, ça peut pas.
8. & 9. La Diners Club Arena et son public :
Pas vilain, mais pas beau ni chaleureux. Une enceinte moderne et impersonnelle, tout sauf un chaudron. Et vu la ferveur de ses partisans, c’est bien 50 rondes à l’extérieur que les Lakers vont jouer.
10. Pour (presque) finir, Les Lakers en 3 mots.
Déficit, indifférence, ennui profond.
11. Pronostic exact (à la virgule près) :
Dixièmes, pile poil comme la saison dernière. Donc le meilleur rang (ex æquo) des six dernières saisons. Et puis une si belle tradition de play-out, ça se cultive !
Photos Pascal Muller, copyright EQ Images

Écrit par Ludwig Seeländer Diebstahler

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