LS : crise autour d’un tas de fumier

La veille du match décisif entre le Lausanne-Sport et Servette en mai dernier, un ou plusieurs individus s’étaient introduits dans la Pontaise afin de déverser du fumier dans le bloc visiteur. Propriétaire du stade, la Ville de Lausanne avait décidé de porter plainte contre inconnu. Six mois plus tard, la cellule hooligan du canton a désigné Florian, président du BWFK, comme suspect numéro 1. Afin d’y voir un peu plus clair dans cette affaire, nous laissons la parole à ce dernier ainsi qu’au vice-président du club Jean-François Collet.

Bon dernier du classement, le Lausanne-Sport a aujourd’hui des soucis bien plus importants que de savoir qui est l’auteur de cette déprédation. Reste que cette affaire a fait du bruit dans le (petit) monde des supporters du LS et qu’il nous semble intéressant de donner la parole au présumé suspect numéro 1 ainsi qu’au président du club au moment des faits.Convoqué vendredi 8 novembre par la cellule hooligan du canton de Vaud, le président du Blue-White Fanatic Kop s’est vu accusé «d’avoir causé des dommages en marge de la rencontre opposant le Lausanne-Sport au Servette Football Club». Ce dernier est également interpellé pour «incitation à la haine» et a été victime d’un «chantage intolérable», selon les termes du communiqué officiel du BWFK. Double interview.

La parole à Florian

CartonRouge.ch : Salut Florian, bien malgré toi tu es au cœur d’une affaire en ce moment… Pour les lecteurs qui ne sont pas au courant de cette dernière, pourrais-tu leur expliquer ce qu’il se passe ?
Florian : La saison dernière, le Servette FC se démène comme un diable pour tenter un sauvetage improbable. Y parvenant sur la fin de championnat, il n’y a qu’un seul obstacle, le LS. Ce match est plus que tendu que ce soit dans les tribunes que sur le terrain. Et ces tensions sont palpables plusieurs jours avant la rencontre. Dans la nuit du 28 au 29 mai 2013 (celle précédent le match), du fumier a été répandu dans la tribune qui doit accueillir les Genevois quelques heures plus tard.
La Ville de Lausanne décide de porter plainte contre inconnu pour «dommage à la propriété». L’inconnu, après une enquête de la cellule hooligan qui devait sûrement être acharnée et passionnante, semble être désigné par ma personne. Les accusations sont portées à mon encontre car lors d’une soirée organisée en faveur d’un mouvement junior dans le canton du Valais dont j’étais convié, il semblerait que j’ai fait la rencontre d’une personne proche des dirigeants du LS. Avec celle-ci, nous avons discuté du sauvetage du LS en LNA ainsi que cette histoire de fumier. Peut-être plus préoccupé de garnir la caisse en faveur de ce mouvement junior, je n’ai que très peu de souvenir de cette soirée. Par contre, il semblerait que j’ai laissé suffisamment de souvenirs pour qu’on se souvienne de moi…
Donc tu nous promets, tu n’y es pour rien dans cette affaire de fumier qui, soit dit en passant, n’a tué ou blessé absolument personne (et qui, perso, m’a fait plutôt rire) ?
Je le promets ! Pour être franc, je n’ai appris cet acte seulement lorsqu’un de mes collègues m’ait fait parvenir le lien de l’article publié dans le 20 Minutes en fin de matinée. En ayant discuté avec plusieurs personnes concernées par ce match, le ressenti général était : «l’idée est plutôt originale et drôle. Et pour une fois que la publication d’un article sur un derby n’annonce pas de confrontations violentes».
Tu es le seul supporter à avoir été désigné comme responsable, ou du moins suspect numéro 1, par le club ?
Personnellement, je sais que le rapport de la soirée de soutien a été fait par l’intermédiaire du club. Maintenant, je ne peux pas affirmer que ce soit le club, la Ville de Lausanne ou directement la cellule hooligan qui m’ait dénoncé.
Mais je suis poursuivi personnellement en tant que président du BWFK pour les motifs suivants :
– dommage à la propriété en marge de la rencontre opposant le Lausanne-Sport au Servette FC du 29 mai 2013
– incitation à la haine (caractérisée par le motif ci-dessus pour le fumier ainsi que pour des chants haineux)
Sais-tu qui est l’auteur de cet acte ?
Avec humour, je dirai que toutes les Marguerite qui pâturent dans nos champs sont des coupables involontaires (sourire). Non, pour être plus sérieux, on peut toujours avoir un soupçon, entendu quelque chose, s’imaginer avoir entendu quelque chose et la liste peut être longue pour dire que je ne me permettrai jamais de dévoiler un nom sans en avoir une certitude de la culpabilité de cette personne. Et même si c’est le cas, quelle en serait l’utilité puisque la cellule hooligan ne s’en inquiète même pas !

Tu as donc eu le plaisir de rencontrer la cellule hooligan de la gendarmerie vaudoise… Un moment difficile ?
Ha mais quel plaisir, j’espère qu’il était partagé. Il est vrai que ce vendredi 8 novembre 2013, je ne savais pas encore si je préférais prendre congé pour aller leur dire bonjour ou me rendre sur mon lieu de travail… Mais vu qu’ils ont été polis envers moi en m’envoyant un mandat de comparution, j’ai voulu montrer que l’éducation reçue de mes parents n’était pas inutile.
J’ai pu constater qu’un criminel n’a rien à envier au traitement accordé à un fidèle supporter. Plusieurs points ont été, j’estime, bafoués. En effet, on m’a fait signer un document que je savais lire et comprendre des textes de Loi qui m’ont été présentés comme doit le stipuler leur règlement. Il était indiqué que j’étais en droit de demander la présence de mon avocat (à mes frais) ou d’en demander un commis d’office. Cette deuxième solution me semblait intéressante d’autant plus que mes rares économies, qui partent toutes pour le LS, ne me permettent pas de retenir la première solution. La réponse sèche fut la suivante : «votre crime n’est pas si important et finalement on vous accuse de rien !».
Je suis ravi de savoir ceci mais également ravi de voir que nous pouvons être accusés – à tort – et avoir l’interdiction d’être défendu comme d’autres personnes. Lors de cette audition, il m’est fait mention que des preuves accablantes existent à mon encontre mais on ne veut même pas m’en faire part parce que je conteste le simple fait d’être accusé.
La ridiculité de cette audience a été plus ou moins au sommet lorsque le seul et unique point qui m’a été dévoilé fut : «Vous avez été identifié lors de la soirée de soutien grâce à votre tatouage sur votre bras droite. Il s’agit bien d’un Phénix tenant le logo du LS et celui de votre groupe du BWFK dans ses griffes ?» Personnellement, cette description est correcte mais connue de tout le monde. Ce tatouage a été fait après la promotion du LS en LNA pour annoncer notre nouvelle naissance issue de nos cendres. Ayant été vu ou même filmé plusieurs fois à torse nu, n’importe qui sait à quoi ressemble mes tatouages…
Au vu de la tournure de l’audition, notre représentant de l’ordre m’offre – selon lui – une chance en me déclarant ceci : «Je sais que votre plus grande crainte n’est pas la plainte pénale ou ce qui peut arriver après mais uniquement l’interdiction de stade. Dans ce cas, car je ne vais pas vous mentir, le LS a demandé une interdiction de stade pour une durée de 3 ans, laquelle sera complétée par une interdiction de périmètre délivrée, celle-ci, par notre cellule. Alors, je peux essayer de proposer au club d’alléger cette interdiction à une année avec toujours l’interdiction de périmètre si vous avouez les faits immédiatement.»
A ce moment, j’ai compris que réellement la cellule hooligan et le/les plaignant/s ne veulent pas le(s) véritable(s) coupable(s) mais uniquement moi. Ayant cette menace en dessus de la tête, je m’inquiète de la tournure de la situation. La présomption d’innocence est bafouée et, effectivement, je redoute terriblement l’interdiction de stade. Car celle-ci pourrait mettre un terme à cette passion.
Un délai m’a été accordé jusqu’au mardi 12 novembre 2013 pour savoir si j’accepte d’avouer ou pas. Je te laisse imaginer ma décision. J’ai préféré profiter du match du LS à Brühl où le BWFK a d’ailleurs déployé deux bâches (cf photos). Aucun aveu ne sera donné pour ces accusations !
Serais-tu prêt, à l’instar d’Yves Martin, d’arrêter de suivre le Lausanne-Sport à cause de cette triste affaire ?
Actuellement, je ne peux que comprendre mon cher ami Martin sur la terrible décision qu’il a dû prendre. Mais ne dit-on pas l’amour rend aveugle ? J’ai partagé un amour avec le LS et comme dans toute union, cet amour se termine au tribunal dont les avocats respectifs défendront les droits de chacun. Après, nous pouvons nous retrouver face à une séparation à l’amiable et continuer d’avancer dans la même direction ou bien se déchirer définitivement.
Pour conclure, un mot à dire à MM. Joseph et Collet ?
Ils me connaissent. Ils savent comment je fonctionne et ce que représente le LS ainsi que le BWFK pour moi. Ils savent que jamais je tenterai de nuire au LS que ce soit par une publicité néfaste ou par des amendes lors des rencontres.
Pour des raisons XYZ, Yves Martin a été dégoûté alors qu’il s’agissait du gaillard le plus fidèle au LS. J’oserai même prononcer que c’était le gaillard depuis l’existence du LS qui a été le plus fidèle. J’ai repris sa succession au comité et étonnamment, il se reproduit plus ou moins la même chose. Je ne porte aucune accusation mais peut-être que tout n’est pas tout juste.

La parole à Jean-François Collet

CartonRouge.ch : Salut Jeff, qu’as-tu à nous dire à propos de cette «crise» entre Florian, président du BWFK, et le Lausanne-Sport/la Ville ?
Jean-François Collet : Il n’y a pas de crise particulière entre Florian et le LS, voire la Ville. La Ville a déposé plainte suite au problème du fumier déversé dans la zone visiteur de la Pontaise avant le match contre SFC. La suite de l’histoire concerne la Police qui fait son travail en essayant de trouver le ou les coupables dans cette triste affaire. Le LS est solidaire avec la décision de la Ville de Lausanne dans cette affaire. Le fait qu’un ou plusieurs idiots n’aient rien trouvé de plus intelligent que de venir déverser du fumier dans le stade, alors qu’avant le match contre Lucerne à la Pontaise ils avaient déjà recouvert toute la zone visiteur d’autocollants du BWFK, a généré des coûts importants pour la Ville et pour le LS. Ces soit-disant supporters ont finalement agi contre le club et la Ville de Lausanne plus que contre les supporters adverses. Au-delà des aspects financiers, l’action du fumier a créé une tension inutile avant un match qui était déjà classé à hauts risques. Les personnes responsables de ces actes doivent maintenant les assumer et j’espère sincèrement qu’ils seront démasqués. Est-ce que Florian est impliqué dans cette affaire ? Ce n’est pas à moi de répondre, je laisse la Police faire son travail. A titre personnel la direction du LS n’a rien contre cette personne avec laquelle nous avons eu jusqu’à aujourd’hui d’excellentes relations.
Selon Florian, une personne proche du club, qu’il avait rencontré lors d’une soirée organisée en faveur d’un mouvement junior dans le canton du Valais, l’aurait dénoncé. Es-tu au courant de ces éléments ?
Comme je l’ai dit plus haut, je ne veux pas entrer dans le déroulement de l’enquête ni divulguer des informations confidentielles. Laissons la Police faire son travail, à ce jour Florian est présumé innocent.
Ne trouves-tu pas aberrant, voire choquant, que la cellule hooligan de la Police désigne Florian, un modèle de fidélité au LS et président du plus important groupe de supporters du club, comme suspect numéro 1 ?
Malheureusement, cette affaire n’a rien à voir avec la fidélité d’un supporter au LS. Il s’agit d’un cas de vandalisme. La Police mène une enquête et je ne connais pas tous les éléments qui les ont conduits à convoquer le président du BWFK pour un interrogatoire. Nous avons aujourd’hui un seul son de cloche et je ne peux donc pas prendre position à ce sujet. Je propose de laisser la Police faire son travail et nous verrons bien le résultat de l’enquête. Quoi qu’il en soit, Flo doit être considéré comme innocent tant qu’il n’a pas été démontré qu’il est formellement impliqué dans cette affaire.

Florian semble dire la vérité quand il affirme qu’il n’y est pour rien dans cette histoire… Le LS ne peut-il pas intervenir auprès de la cellule hooligan du canton afin de mettre fin à cette affaire ?
Premièrement la plainte a été déposée par la Ville de Lausanne et non par le LS, même si nous soutenons la décision de cette dernière. Pour le reste cette affaire est entre les mains de la Police et le club ne peut pas agir pour ou contre Florian  Nous désirons simplement que le coupable de cette triste affaire soit démasqué le plus vite possible.
Suite aux incidents du 23 mai 2012 où certains Sécuritas de la Pontaise avaient fait du zèle en sortant des sprays au poivre et en en venant aux mains avec certains supporters qui étaient descendus sur la piste cendrée afin de féliciter joueurs et entraîneur, Yves Martin avait décidé d’arrêter de suivre le club après plus de 20 ans de fidélité ininterrompue. C’est quand même un énorme gâchis, non ?
Nous nous sommes déjà exprimés à de nombreuses reprises sur cette affaire. Le règlement de la SFL interdit strictement l’accès du public au terrain de jeu. Si nous ne respectons pas ces règles, les amendes prévues par la SFL se montent à plusieurs dizaines de milliers de francs. Nous respectons la décision d’Yves Martin, même si nous la regrettons.
Un dernier mot à adresser à Florian ?
J’espère de tout cœur qu’il ne fasse pas partie des personnes directement impliquées dans cet acte idiot qui a au final porté préjudice au club de son cœur. Dans le cas où il devait s’avérer qu’il soit innocent, j’espère pour nous tous que cette affaire se réglera rapidement et que la Police trouvera les vrais coupables.
Photos BWFK et Pascal Muller, copyright EQ Images

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17 Commentaires

  1. Le tatouage ahahahahahahahah

    juste pour ça ouais, faudrait qu’il soit IDS (du moins il sera toujours Interdit De Style)

    Blague de merde, si vous me cherchez, je suis pendu à une poutre de la Pontaise

  2. Mr Jinks, voilà quelques exemples:
    « L’inconnu. […] semble être désigné par ma personne. » / « par contre il semblerait que j’aie laissé assez de souvenirs pour qu’on se souvienne de moi » /  » je ne me permettrai jamais de dévoiler un nom ans en avoir une certitude de la culpabilité de cette personne » / « on m’a fait signer un document que je savais lire et comprendre  » / « à quoi ressemble mes tatouages » / « cet amour se termine au tribunal dont les avocats respectifs défendront les droits de chacun. »
    Je continue? 😉

  3. Moi ce qui me fait le plus marrer dans tout ça, c’est que la « terrible » cellule anti-hooligans du canton de Vaud n’ait rien d’autre à foutre de ses journées que de savoir qui a mis un peu de fumier sur un gradin du stade le plus vétuste de la LNA. Oui ça ne mérite pas un prix Nobel est alors?

    Je suis de tout cœur avec vous, j’espère vraiment que vous trouverez les hauteurs d’un pareil acte de hooliganisme, je suis tellement choqué par tout ça. De plus je ne vois pas en quoi les gens s’offusquent, c’est pas comme si c’était nos impôts qui servaient à payer ces gens pour mener des investigations aussi importantes.

    Même Poutine est avec vous, courage!

  4. « Ecoutez, laissez la police faire son travail. Dès que j’aurai de plus amples informations, croyez bien que vous en serez les premiers informés. »

  5. Florian n’est pas très malin non plus de s’afficher sur Facebook à la vue de tous avec un T-Shirt « I love niquer Servette » en photo de profil…

    Certes ça ne l’accuse de rien, mais avec ce genre d’informations faciles, faut pas s’étonner que les 5 frustrés qui composent la cellule anti-hooligan Lausannoise n’ont pas hésité à l’accusé pour mettre la pression…

  6. Sinon, il pourrait prendre quelques cours de français, Florian (à moins que ce ne soit le rédacteur de l’article…). On dirait du Evra à certains endroits!

  7. Intéressant de constater que la partie consacrée à monsieur Collet est parfaitement compréhensible, claire et en français…

    On n’en dira pas autant de l’interview de Florian… Par moment, on a vraiment l’impression qu’elle a été traduite du portugais au français par un mec qui ne parle que suédois et islandais, pour rester dans l’actualité footballistique de la semaine…

    Mais on comprend plusieurs choses assez facilement. Tout d’abord, on constate qu’il prend la chose à la rigolade… Vous me direz que c’est pas bien méchant tout ça. Je suis d’accord. Mais franchement, faut quand même être vraiment très très bas de plafond pour trouver marrante l’idée de souiller son propre stade. Le secteur réservé aux supporters adverses, ok. Mais le stade du club que l’on prétend soutenir, défendre, aimer… C’est un peu comme si je balançait le reste de mes repas dans ma cuisine sous prétexte que c’est le domaine de ma femme qui me les brises menu. C’est une image je suis pas marié…

    Mais que dire des mecs qui en plus de trouver l’idée drôle et originale, décident de passer à l’acte???

    À débile, débile et demi!!! Ils croyaient quois les gars? Que c’est le SFC qui allait payer?, la ville? le canton? la confédération peut-être??

    Avec de tels actes, le seul pénalisé, c’est ce LS qu’ils ont (pour certains) dans la peau. Ce club qu’ils chérissent et soutiennent semaine après semaine, défaite après défaite (du moins cette saison…).

    Je comprends la « loyauté » qui fait qu’il préfère protéger les véritables coupables. Il les connais forcément… Je comprends qu’il préfère payer pour d’autres plutôt que de devenir une balance… Encore que, il protège probablement un membre du club de supporters dont il est président, un président ne dénonce pas ses membres, ok. Mais sur ce coup, il oublie que ce genre de comportement fait plus de tort à son club tant aimé qu’au SFC tant détesté ou à n’importe qui d’autre.

    En protégeant les coupables, il se rend complice d’une absurdité totale, d’une débilité, une de plus commise par des « supporters » plus cons que la moyenne.

    Qu’il coopère à l’enquête et contribue à l’identification des coupables, ça permettra de faire le tri chez les supporters du LS, ce sera déjà ça de gagné. Il y’aura encore du boulot, mais faut bien commencer quelque part. Pourquoi pas Lausanne, avant Genève, Bâle, St-Gall ou ailleurs??

    Pourquoi ne pas montrer l’exemple?

    Ah oui, c’est vrai, ils sont déjà plus très nombreux à la Pontaise, si on enlève ces 3-4 là, il va se retrouver tout seul le Florian… Il peut pas. Alors il se tait, forcément!

    Chanter la gloire d’un club dans un stade vide c’est pas terrible…

  8. « Tout d’abord, on constate qu’il prend la chose à la rigolade… »
    Tout d’abord, on constate que Monsieur Fabrice n’a pas compris l’ironie des propos, certes parfois maladroits et mal formulés (le maniement de la langue de Molière n’est malheureusement pas, je vous l’accorde, donné à tout le monde) de Florian. Vivement donc que la cellule hooligan interdise aux spectateurs n’ayant pas un – bachelor – en lettres ou en communication de s’exprimer et/ou de se défendre.

    […]

     » C’est un peu comme si je balançaiT … » Et je tairais la suite de ces inepties. Cela dit, quand on donne des leçons d’écriture, on se débrouille quand même pour accorder correctement les verbes à la première personne de l’imparfait. Mais passons : on va me dire que je chipote et que c’est encore un coup de cette absurdité de dictionnaire automatique.

    […]

    « Mais que dire des mecs qui en plus de trouver l’idée drôle et originale… »
    Ce n’est effectivement pas l’acte le plus malin du deuxième millénaire. Cependant, il est, j’en suis certain, plus drôle et original que de se donner en spectacle pour – se foutre sur la gueule – gratuitement, ou de hurler à tue-tête des champs lexicaux d’accouplements sodomites que n’auraient pas renié François Rabelais ou le Marquis de Sade, ou encore d’arracher des sièges en mimant une scène de – la Planète des Singes -.

    Enfin bref, la suite ne se résumant qu’à l’apologie de la délation (tiens, cela me rappelle certaines méthodes sous certains régimes d’un passé pas si lointain) et à l’assimilation des supporteurs du LS aux hooligans bâlois ou saint-gallois, je permets d’affirmer, cher Fabrice, que vous vous permettez de prendre position sur un sujet dont vous ne maitrisez pas le tiers de la moitié. Continuez donc de rester bien sagement derrière votre téléviseur en écoutant les commentaires – éclairés – de nos lumières « rtsiennes ». Vous n’oublierez également pas de vous rendre sur le site du Matin afin de pavoiser, vous offusquer et médire sur les personnes qui ne font rien d’autre (et c’est le cas de Florian) que de vivre leur passion sans déranger personne.

  9. Je proposerai à Florian, au lieu de s’égosiller dans les médias dans un français lacunaire et de s’exhiber sur des réseaux sociaux, de déposer une germe de fumier devant l’entrée de la cellule cantonale contre les hooligans et d’en faire de même devant le siège du LS. Ceci afin d’illustrer et de rendre compte de toute l’ironie et du ridicule de la situation…

  10. Comme l’a dit Jolezurichois, c’est dingue que cette « super » cellule hooligan n’ait rien d’autre à foutre. De plus, j’ai souvenir d’un événement (côté lausannois) quand-même nettement plus grave et dangereux lors de ce match, le jet d’une torche allumée au moment où un groupe de robocops s’est mis devant le kop des BWFK. Est-ce qu’il y a eu suite à cet incident?

    Pour en revenir à Florian, je regrette qu’il ne puisse s’exprimer sur la seule « preuve » que la cellule ait contre lui (ce fameux repas de soutien). En effet, on peut remettre en doute la crédibilité de la cellule de par leurs méthodes. Maintenant je trouve aberrant que la seule chose que Florian trouve à dire concernant le seul fait sur lequel se base l’accusation, c’est qu’il était trop bourré pour se souvenir de ce qu’il a dit.

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