Novak a grillé son dernier Djoker

A la rédac’ de Carton-Rouge, on est de ceux qui haïssent Rafael Nadal sans autre raison objective que le fait qu’il nous rend ocre de rage depuis plus de 16 ans et 24 déroutes mortifiantes de RF en 40 confrontations. On allait même jusqu’à soutenir à contrecœur son plus grand rival serbe dans leurs affrontements jusqu’à il y a peu, par pur calcul (20-19-17, ça vous dit quelque chose ?) Malheureusement, ce dernier, qui fait tout ce qu’il peut pour se rendre impossible à aimer alors qu’il prétend rêver du contraire, ce maître absolu des actes manqués nous a récemment définitivement ralliés à la cause du Johnny Bravo de la péninsule ibérique. Entre la grippe espagnole et le Djocovid, que choisir ? La question, elle est vite répondue, comme dirait un jeune entrepreneur adepte du costard-speedo bien connu entre début et mi-juin 2020 (et peut-être déjà oublié à la parution de cet article). Compilation des raisons pour lesquelles « Novaxx » mérite autant d’admiration que la fameuse série de 21 défaites au premier tour du tristement célèbre Vince Spadea il y a vingt ans.

On vous l’avoue, entre 2014 et début 2020, on éprouvait une certaine sympathie pour cet éternel incompris qui passait ses dimanches londoniens et new-yorkais à affronter Roger Federer et surtout à faire face à des dizaines de milliers de supporters adverses. Notre présence sur le Centre Court le 14 juillet 2019 nous a permis de vérifier la chose de visu, lorsque 14’995 personnes (on imagine que le box du numéro 1 mondial n’était pas Djokovide au point de ne pas accueillir 5 membres de son clan) ont dégainé leur smartphone d’un même élan, afin d’immortaliser l’Histoire à 8-7 40-15 en faveur du Swiss Maestro au cinquième set. Nos souvenirs de ce qui s’est passé ensuite sont embrumés par une overdose de Pimm’s et une horrible migraine, mais vous avez compris où on veut en venir. Bref, comme cette dynamique nous intriguait quand même depuis un moment, on a demandé. Pourquoi celui qui est probablement le joueur le plus complet de tous les temps, est capable de s’exprimer dans la langue natale des spectateurs locaux des quatre levées du Grand Chelem et des tournois de Rome, Madrid et Kitzbühel et a empilé 5 trophées à Wimbledon (autant que Björn Borg et 3 de plus que l’Abominable Homme des Îles Baléares) est-il au mieux poliment toléré par un public qui n’a d’yeux que pour ses deux rivaux ? La réponse qui fuse généralement est la suivante : le résident monégasque est un tricheur et un simulateur. D’abord on ne comprend pas bien. Ensuite on réalise qu’il faut remonter aux années 2005-2008 pour retrouver une trace de ce comportement qui a fait naître une réputation aussi solidement ancrée dans les mentalités qu’une querelle familiale corse qui s’étale sur 72 générations.

Les Djokorigines du Mal

Nous sommes le 30 août 2005. Votre serviteur débute sa deuxième année au Gymnase de Chamblandes et Novak Djokovic (18 ans) et Gaël Monfils (bientôt 19 ans), nos quasi-contemporains, s’apprêtent à en découdre sur un court de banlieue tant il est éloigné du central Arthur Ashe de Flushing Meadows. Au-delà du score (7-5 4-6 7-6 0-6 7-5) et du fait que le Français gagnait là ses premiers galons à la Fédération Française de la Lose (FFL), c’est la manière qui interpelle. On fait alors connaissance avec les problèmes respiratoires de Nole, une condition qui l’aurait peut-être aidé à prendre des décisions un peu plus intelligentes en 2020, en tant que patient à risques, qui sait… Comme on ne peut apparemment pas invoquer de temps mort médical pour ce genre de souci préexistant, c’est une soudaine blessure à l’épaule qui lui permet de remettre un peu de Djokordre dans ses idées pendant les… 12 minutes de pause qui lui sont accordées. Histoire de revenir frais comme un gardon et de définitivement régler le compte de son adversaire du jour. Ce dernier dira plus tard que le Coton-Tige cher au fondateur de CR lui « a fait un petit coup de bâtard » et « [l’] a bien fourré », comme le relève le génial Laurent Vergne sur Eurosport.fr onze ans après.

Roddick-Djoko, un match qui sent la poudre. Probablement de quoi pousser notre mariole à l’abandon rien que d’y penser à l’époque.

Toujours à New York, en 2008 cette fois, Andy Roddick n’est pas aussi placide que Sliderman face à la mauvaise foi serbe. Après sa défaite en 4 manches en quarts de finale, l’Américain avoue qu’il a un peu pété les plombs : « Je me suis dirigé droit vers lui et l’ai coincé contre son casier. Mais ensuite j’ai réalisé que son kiné était un peu plus imposant que Donovan [McNabb, un ancien joueur de football américain présent sur le plateau de Fox Sports où Roddick raconte cette anecdote en 2013] et j’en suis resté là. » Notre génie de la répartie bien sentie en conférence de presse ne précise évidemment pas de qui il parle à l’antenne, mais nous informe qu’il s’agit bien d’un joueur de tennis dont le nom rime avec Shmovak Shmokovic. Comment en est-on arrivé là ? Tout commence au tour précédent. Face à Tommy Robredo, notre malade imaginaire balkanique fait une utilisation des temps morts aussi libérale que Patrick Mouratoglou du pronom « je ». Interpellé à ce sujet en conférence de presse d’avant-match, le bombardier d’Austin liste à haute voix tous les handicaps potentiels de son futur adversaire : les deux chevilles, le dos, une hanche, des crampes, la grippe aviaire, l’anthrax, le SRAS (tiens, c’est pas dans la catégorie des coronavirus, ça ?) et un rhume. En conclusion, « Si c’est le cas, c’est le cas. Il y en a juste beaucoup. Vous savez, soit il est rapide à appeler le soigneur, soit il est le gars le plus courageux de tous les temps. Je pense que c’est à vous de décider. » On vous conseille vivement la vidéo de ce dialogue surréaliste et hilarant. Bref, deux jours plus tard Djokorona se débarrasse de A-Rod et se moque des sorties du perdant du jour devant 23’000 personnes acquises à la cause de leur compatriote et ancien vainqueur du tournoi. Bronca garantie. La première d’une longue série.

Ajoutez à ces deux anecdotes le fait que Djokovic a sa place dans le hit-parade du nombre d’abandons en Grand Chelem (6 fois, dont 3 entre 2005 et 2007) et vous avez la recette d’une réputation qui le rattrape encore parfois en 2020. Le droit au Djokoubli, c’est surfait, surtout à l’ère d’Internet.

Etre aimé, une Djokobsession

Qui mieux que notre père spirituel à tous, Nick Kyrgios, pour décrire son meilleur Djokopain ? En mai 2019, au micro du journaliste américain Ben Rothenberg, sur son podcast No Challenges Remaining, notre trublion favori tirait à balles réelles:

« Quel que soit le nombre de titres du Grand Chelem qu’il gagne, il ne sera jamais le plus grand pour moi. Simplement parce que je l’ai joué deux fois et, je suis désolé, mais si tu ne peux pas me battre, tu n’es pas le plus grand de tous les temps. […] J’ai l’impression qu’être aimé est une obsession maladive chez lui. Il veut juste être comme Roger. […] Sa célébration après les matches (n.d.l.r. célébration surnommée « boob-throwing celebration » sur le circuit) est tellement gênante. […] Honnêtement, c’est ce que je ferai la prochaine fois : si je joue Djokovic et que je le bats, je ferai cette célébration, en face de lui. Ce serait hilarant, non ? »

Putain, on se réjouit.

La fameuse « COVID-throwing celebration ».

Au-delà de l’exagération (Kyrgios dans l’excès ? Noooon !), on ne peut s’empêcher de revenir sur l’aspect obsessionnel de la recherche d’amour du vilain petit canard des Balkans. Outre ses efforts pour maîtriser à peu près vingt fois plus de langues que Rafael Nadal et Francesco Totti réunis, le G.O. de ce que nos confrères de L’Equipe se sont empressés de surnommer « l’Adria Cluster Tour » s’était aussi fait connaître pour ses (excellentes) imitations de Federer, Nadal et Sharapova, entre autres, dès 2007 (un exemple parmi tant d’autres ici). Si vous aviez oublié cet épisode de la vie de celui dont la personnalité semble avoir autant de dimensions que la trilogie Matrix dans son ensemble, c’est normal : le jeune impertinent, aucun titre majeur à son actif à l’époque, s’était vite fait rappeler à l’ordre par ses futurs collègues du Big Three, dont la capacité d’auto-dérision en ferait des lecteurs avertis de Carton-Rouge, on en est certain. Le mal était donc déjà fait pour celui qui en avait tiré son désormais célèbre sobriquet « Djoker » à défaut d’avoir gagné l’estime de ses pairs.

La goutte de Djokeau qui fait déborder le vase

Comment ne pas mentionner le fiasco de l’Adria Tour ? Quand celui que le monde du tennis aime déjà tant haïr décide d’organiser une exhibition dont la déconnection de la réalité sanitaire ferait dresser des cheveux imaginaires sur les têtes du duo mythique Alain Berset-Daniel Koch, et qu’en plus il s’y passe exactement ce que même une équipe de détectives composée de Rantanplan, Averell Dalton et des Dupondt aurait su prédire, quelle aubaine pour les médias du monde entier (votre chère rédac’ comprise) qui n’attendaient que ça pour sortir la sulfateuse. Au moins 4 joueurs de premier plan, dont le Djokorganisateur de cette tournée sauvage, et leur entourage sont testés positifs au COVID-19. Comme si cela ne suffisait pas, le docte Alexander Zverev, dont les fonctions cognitives doivent à peine rivaliser avec celles du surgrip de sa raquette, décide ensuite de sortir en boîte au beau milieu de la quarantaine qu’il s’était lui-même vanté de s’être imposée après son test négatif. OK, ce dernier élément peut difficilement être directement imputé au sujet principal de notre bafouille, même en toute mauvaise foi.

Tout cela ne serait évidemment pas si tordant si, en amont, notre Djokomplotiste préféré n’avait pas passé le plus clair de son temps de Djokonfiné à colporter des théories aussi fumeuses que l’élixir du Docteur Doxey sur les réseaux sociaux. Si le coup de l’allergie subite au gluten qui débouche sur douze mois de quasi-invincibilité en 2011 nous avait vaguement fait lever un sourcil à l’époque, la version 2020 du Dr. Djekyllovic aurait de quoi choquer Yves Martin lui-même, c’est vous dire. Celui dont la fonction de numéro 1 mondial et (futur-ex ?) président du conseil des joueurs devrait lui conférer un statut d’ambassadeur du tennis qui se doit d’être irréprochable aurait au contraire facilement pu faire passer un Benoît Paire ivre-mort pour la rationalité même. On passe tout d’abord d’anti-gluten à anti-vaccin sans pression par la grâce d’une déclaration : « Personnellement, je suis opposé à la vaccination et je ne voudrais pas être forcé par quelqu’un à me faire vacciner pour pouvoir voyager. » Malgré la tentative de nuance apportée par la suite, le mal est (encore) fait. Mais ce n’est rien en comparaison de son chef d’œuvre 2020. Quand il partage un live Instagram avec une sorte de gourou autoproclamé nommé Chervin Jafarieh et que les deux complices nous déclarent tout de go que le pouvoir de la prière et de la gratitude peuvent changer de l’eau toxique en eau qui guérit, on a atteint le point de non retour. Car c’est bien connu, les molécules d’eau réagissent à nos émotions qui créent une structure basée sur la géométrie sacrée, ce qui veut bien sûr dire qu’on atteint une symétrie et un équilibre. Élémentaire. Si vous voulez vous faire très mal à la tête en écoutant un extrait de la version originale de ce charabia, c’est par ici.

Vous aurez remarqué que, contrairement à certains, on a fait bien attention à correctement orthographier le surnom de celui qui est au creux de la (deuxième) vague depuis plusieurs semaines.

Ses géniteurs (ouais, on peut pas trouver un jeu de mots avec « Djoko » à chaque fois, merde)

On s’est souvent moqué de Mirka, de ses pulls qui feraient passer Marc Rosset pour un trendsetter et de sa relation avec Stan Wawrinka aussi orageuse que notre humeur à la fin d’une semaine sans StanPairo. On sait tous que Toni Nadal triche comme il respire au niveau du coaching du haut des tribunes (oui, Patrick, c’est interdit et on espère que ça le restera, il n’y a pas de place pour ton ego ailleurs que sur le Arthur Ashe de toute façon). On s’est tous (injustement) insurgés contre le poing vengeur brandi par Judy Murray dans le box de son fils. Tout cela n’est évidemment rien en comparaison des deux génies qui ont Djokopulé et engendré le sujet de cette diatribe. Un petit récapitulatif des sorties hallucinantes des parents de Voldemort en personne devrait se suffire à lui-même. Évidemment que lesdites citations sont en général traduites du serbe et sorties de leur contexte, mais à Carton-Rouge, mauvaise foi oblige, on ne s’abaisse pas à consulter des sources valides, c’est bien connu (et vous verrez qu’on se demande souvent quel contexte aurait bien pu justifier des conneries pareilles).

Tom Riddle Sr. et Merope Gaunt, pour qui soutenir leur fils n’est pas sorcier.

Après quelques recherches, on remarque rapidement que ce brave Srdjan Djokovic semble tomber du wagon (comme on dit au Québec) à peu près tous les trois ans en ce qui concerne son addiction au crachat dans la direction générale du canton de Bâle. Tout commence en 2013 dans le très véloce quotidien serbe Kurir. Selon une traduction publiée dans Le Figaro, Djoko senior y affirme que « Federer est peut-être le meilleur joueur de tennis de l’histoire, mais comme être humain, c’est exactement le contraire » par rapport à une altercation ayant eu lieu en Coupe Davis… 7 ans plus tôt. Le gars a la gâchette aussi rapide que les États de Floride et du Texas qui décident enfin de fermer leurs bars à la dix-neuvième journée record en termes de nouvelles infections au coronavirus. Il a d’ailleurs très peur qu’on oublie cette anecdote puisqu’il revient à la charge sur le même sujet en 2016 dans les colonnes de Newsweek. Dans l’enchaînement, il ajoute qu’il ne « comprend pas pourquoi Federer joue encore au tennis. Pourquoi continue-il à jouer ? Il a déjà 34 ans. » Soit un an de plus que Nole actuellement.

Pas plus tard qu’en mai 2020, on manque de s’étrangler quand on lit dans Le Matin que son épouse Dijana s’est également épanchée sur le site serbe Blic Sport (probablement un cousin éloigné d’un torchon bien connu outre-Sarine) au sujet de la finale de Wimbledon 2019 : « J’ai vu beaucoup de matches, mais celui à Wimbledon l’an dernier a été le plus difficile. Nous n’étions qu’une poignée dans le stade à encourager Novak… Et cela m’énervait d’autant plus que je trouvais que Federer était quelque peu arrogant. » Tellement arrogant qu’il en a oublié de porter l’estocade, ce *&+%#!

On relèvera quand même que notre pote Roddick, déjà mentionné plus haut, a pris la peine de relever sur les ondes de Tennis Channel que « arrogant » n’était probablement pas l’un des 6000 premiers mots qu’il utiliserait pour décrire celui qui l’a battu à peu près 34756572726o4 fois en finale de Grand Chelem. Délicieux.

Comme Srdjan Djokovic, on ressort la même blague une troisième fois, pour être sûr.

Quelques jours plus tard, son mari, probablement vexé de s’être fait voler la vedette, revient à la charge. Vous vous souvenez probablement que notre homme (59 ans) est un peu âgiste sur les bords et qu’il a tendance à se répéter (est-ce son grand âge qui lui joue des tours ?). Le voilà donc de retour sur la chaîne serbe SportKlub (et évidemment traduit et relayé par les médias du monde entier). Cette fois il apostrophe l’ambassadeur de Sunrise (et donc forcément de la 5G et de Bill Gates) directement : « Pourquoi pensez-vous que Federer joue encore à 40 ans ? C’est parce qu’il n’accepte pas le fait que Djokovic et Nadal soient meilleurs que lui. Rentre chez toi, élève tes enfants, va skier, fais quelque chose. Le tennis n’est pas tout dans la vie. C’est juste un passe-temps pour mon fils. Federer est un grand rival pour mon fils, mais il n’est pas assez bon pour être comparé à mon fils. » Dans le genre décousu et gratuit, il y a du niveau.

Là, on se disait qu’on était bon pour une pause bien méritée de deux ou trois ans. D’autant qu’après le bide monumental de l’Adria Tour, s’il y avait un bon moment pour la boucler, maintenant semblait un choix tout à fait défendable. Que nenni ! Cette fois sur RTL Serbie (vous aurez remarqué qu’un même organe de presse semble ne jamais l’inviter deux fois), le brave Srdjan est à deux doigts d’accuser Grigor Dimitrov d’avoir déclenché l’ensemble des guerres balkaniques à lui tout seul. C’est dans L’Equipe que nous découvrons cet extrait savoureux : « Nous ne savons pas où il l’a attrapé, mais il l’a eu. Il a fait beaucoup de mal à Novak, à la Croatie, à la Serbie et à ma famille. Il aurait dû être testé dans son pays d’origine. » A l’instar de Marine Le Pen, s’il veut retrouver un semblant de crédibilité, le numéro 1 mondial va devoir trouver un moyen de Djokoller un bâillon à un patriarche un peu trop loquace et du coup drôlement gênant.

 

Crédits photographiques:

Photo de tête: Carine06/CC0/Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Flickr_-_Carine06_-_Novak_Djokovic_(5).jpg

Roddick-Djoko: Altair78/CC0/Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Altair78

Les parents de Voldemort: Flickrworker/CC0/Wikimedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Flickrworker

A propos Raphaël Iberg 175 Articles
"Chaque matin on prend la plume parce que l'on ne peut plus faire autrement sous peine de malaise, d'inquiétude et de remords." Maurice Leblanc

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5 Commentaires

  1. Il en fallait de la motivation pour écrire une telle anthologie sur un sujet aussi misérable. Il aura au moins servi à définir le nouvel étalon du joueur djocovidiot.

  2. ça me fait quand même rire ce scandale de l’Adria tour.
    « ah vous voyez ils ont tous été contaminés maintenant, malin!! ».
    ouais mais en fait ils sont quand même tous en pleine forme…

    • Donc on est le 24 juillet, plus de 4 mois après le début du confinement et vous en êtes toujours là? On part de très loin, mais je vais quand même essayer… Évidemment qu’ils sont tous en pleine forme, ce sont des sportifs de haut niveau avec zéro problème de santé préexistant. Là n’est pas la question. Vous vous souvenez ce qu’on essaie de faire avec les confinements et autres gestes barrières? On essaie de limiter le nombre d’hospitalisations au même moment et donc à terme le nombre de morts en évitant une surcharge des hôpitaux. Donc en gros on essaie d’éviter d’avoir un tas d’abrutis qui se rassemblent, se passent le virus entre eux et ensuite le passent à des personnes potentiellement vulnérables. Et c’est bien aussi si des célébrités avec des millions de followers évitent de donner ce genre d’exemple. Évidemment qu’on imaginait pas qu’ils allaient y laisser leur peau eux-mêmes, mais là encore, là n’est pas la question. Je crois qu’on appelle ça l’altruisme ou simplement le civisme. Plus sûr, je vais vérifier dans mon exemplaire du Grand Martin.

  3. Je ne critique pas les autorités, rien n’est plus difficile que d’être à la place de celui qui doit prendre des décisions et qui sera jugé en fonction de celles-ci. Mais il faut aussi avouer que des chiffres inquiétants liés au covid, on n’en a pas encore vu

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