Marco Schällibaum: futur ex-entraîneur du FC Sion

Vendredi 6 octobre 2006.Christian Constantin présentait à la Suisse du ballon rond son nouvel entraîneur, Marco Schällibaum. Passons sur le énième coup d’éclat du dictateur d’Octodure, qui convoquait la presse en catastrophe le matin pour 13h30, et qui s’empressait d’offrir la primeur de son annonce à la TSR trois quarts d’heure plus tôt. Prestige oblige… La question n’est pas là.
Dans son costume gris, bien taillé et tombant parfaitement sur les chaussures cirées, le Schälli se fondait à merveille dans le décor. Rien à voir avec l’aspect bourru d’un Nestor Clausen et de son training. Le nouvel entraîneur des Sédunois, de par ses goûts vestimentaires, paraît plus à l’aise dans l’univers Gucci du triumvirat Constantin-Massimo-Urfer que le cupide lâcheur argentin.
Le gaucho a certainement déjà trouvé un club à piller de quelques billets, faute d’avoir pu forcer le coffre du dictateur octodurien. Probablement à l’étranger, même si une aventure outre-Sarine n’est pas exclue pour le seul entraîneur au monde capable de quitter le navire quand il pointe en tête de la course. Heureusement que Russell Coutts a attendu de remporter la Coupe de l’America avant d’envoyer paître Bertarelli.
Laissons le grossier Nestor à sa fuite et concentrons-nous sur le Schälli qui, avec ses allures de garçon propre sur lui, fait figure de gendre idéal. A défaut de lui confier sa fille, l’empereur Constantin lui a remis les clefs de son équipe. Toutefois, il y a fort à parier que le trousseau de Schälli n’ouvre que sa voiture de fonction. Pour ce qui est du vestiaire – dont les plans ont certainement été établis par l’architecte de Martigny -, la combinaison demeurera un secret aussi bien gardé que le nom du commanditaire de l’assassin de JFK.
Le Schälli, on le sait, a le caractère bien trempé. C’était déjà le cas sur les pelouses. Demandez aux tibias de ses adversaires. Pire que tout, le nouvel homme faible du FC Sion semble prendre un malin plaisir à souffrir. Maso le Zurichois qui passe du menteur patenté et malhonnête azuréen Marc Roger au margoulin omnipotent et omniprésent du coude du Rhône.
Le clash avait parachevé le séjour du Schälli au bout du lac. Pourquoi en serait-il autrement en Valais? De toute façon, même si le Zurichois parvient à ravaler sa fierté, Tintin ne manquera pas de se débarrasser de lui, à l’issue d’un match nul à St-Gall – qui sera champion suisse cette saison – ou d’une défaite contre Zurich. Profitons de parler du Schälli, ses jours à Tourbillon sont d’ores et déjà comptés.

Écrit par Psyko Franco

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