Après Marc Rosset et Köbi Kuhn, Paul-André Cadieux s’y met aussi ! Carton Rouge a le plaisir de te présenter en exclusivité le blog de Paul-André K-Dieu, le bouillonnant entraîneur du LHC. Après nous avoir ouvert son coeur dans la Place des Grands Hommes, le Québécois nous ouvre les portes de son vestiaire… Nous lui souhaitons la bienvenue au sein de la rédaction de Carton Rouge et lui laissons la parole pour quelques mots de présentation…
Paul-André K-Dieu : «Bon tsé, en prenant les gars du LHC, j’tentais la rupture avec les méthodes de l’aut’pingouin de Leime, mais si y’a un truc que je peux matcher de ce qu’il faisait c’est de tenir une sorte de babillard avec les fan’s pour leur expliquer un peu comment ça marche le hockey, tsé, quand t’y connais quelque chose en fait. Mets-en ! Tsé. On gagne depuis que j’ai repris le club, hein ? Ben, tsé, je vais t’expliquer semaine après semaine comment j’ai transformé les moumounes du début de saison qui étaient dans les patates, en machines de guerre qui pètent une coche sur la glace pour compter des tas de victoires dans cette ligue de pickles.
Photo © Pascal Muller
D’ailleurs, j’ai pas eu le temps de comprendre comment mettre ces explications en ligne depuis samedi, parce que j’avais pas le touch, tsé, avec ces trucs modernes, que depuis on a compté trois victoires en trois games, t’y crois à ça, tsé, en fait ? Adjoye, ça m’a coûté direct une fondue.
Moi, j’suis badlucké, tsé. Si j’avais su comment motiver mes gars avant, j’t’leur aurais promis de la poutine ou du baloney bien avant. Ou alors j’aurais obligé Heikki de faire barrer la porte des buts par Pellet, tsé ! J’sais bien que je suis une bazou du hockey dans vot’pays, mais j’apprends encore des gars, et surtout, j’avais blasté des joueurs sur tous les rinks de Suisse au moins deux fois, fallait bien que j’essaie Lausanne aussi, ça manquait sur mon CV, tsé !
Ou plutôt sur ma pierre tombale, tsé, en fait. Parce que mon doc’ m’avait dit de plus trop coacher, parce que c’était pas très bon, car j’ai une petit crotte au coeur, mais moi j’vais finir comme l’aut’fif là, tsé, comment il s’appelle ? Molière. J’veux claquer derrière la bande, tsé !»
Écrit par Paul-André K-Dieu
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