Pelé et les Brésiliens débarquent à Lausanne, samba !

Devra-t-on, dans quelques années, regretter cet accord passé avec le Roi Pelé et un centre de formation brésilien ? Devrait-on jouer les pessimistes et croire que ce partenariat va couler le club une seconde fois ? Devrait-on faire les Blochéristes et craindre une invasion barbare de Brésiliens aux crocs acérés qui vont prendre le bon-vieux-travail-de-nos-Suisses-du-coin-
qui-étaient-bien-tranquilles-avant-l’arrivée-de-ces- pillards ? Et si le mal en personne était importé du Brésil, tel le Horla débarquant sur notre île paradisiaque ?

Je dis stop. Dans une période où le LS cherche des solutions pour renaître, pour retrouver un deuxième souffle, après une fulgurante ascension de 2e ligue inter en LNB, dans une période où le LS vit dans l’incertitude en tant que club sans président, dans une période où le LS ne fait qu’attendre son sauveur Godot, cette nouvelle fait du bien. Bien sûr, on ne sait où elle mènera ; bien sûr, on ne sait si elle donnera vraiment des résultats ; bien sûr, il n’y aura probablement rien de visible avant 4 ou 5 ans ; bien sûr, quand on s’engage, on ne sait jamais ce que le futur nous réserve.

Mais dans ce contexte morose, cette nouvelle permet d’espérer. Et cela montre qu’il y a encore un soupçon de vie dans ce club, qui parfois semble au bord du précipice (est-il grand temps de faire un pas en avant ?). De la vie, de l’argent, du sang neuf, ce partenariat apportera quoi qu’il en soit quelque chose au Lausanne-Sport. Certes, le comité (quel comité ?) et l’ensemble du club devront se montrer vigilants afin de ne pas perdre leur identité, et veiller à ce que l’illustre et truculent Marc Roger ne débarque pas à la Pontaise (ah bon, il est en prison ? pourquoi donc ?). Veiller à ce que Lausanne reste Lausanne.
Mais on le sait, sans argent rien n’est possible. Alors prenons ce partenariat du bon côté, comme un signe d’espoir avant la reprise qui ne s’annonce pas forcément sous les meilleurs auspices. Car fondamentalement, cela donne l’occasion d’espérer. Sans angélisme ni naïveté, mais avec un esprit critique. Mais aussi avec une capacité de s’enthousiasmer.

Écrit par Benjamin Corbaz

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