Bertine or not Bertine ?

Faudrait-il engager Barberis à la tête du LS pour la saison prochaine ou choisir un autre candidat ? Carton Rouge se lance à l’eau et essaye de peser le pour et le contre. En toute objectivité cartonrougienne.

Voilà, c’est fait. Avec les points engrangés récemment, Lausanne Sport a assuré sa place en Challenge League. Même pas eu peur. Ou presque. Toujours est-il qu’il faut désormais penser au futur. Et tout le monde dans l’entourage du club s’accorde à dire que pour le club de la Pontaise, il est grand temps de prendre un nouveau départ, d’insuffler une âme nouvelle à une équipe profondément malade. Pour cela, un nouvel entraîneur est nécessaire. Jusque là, pas de discussion. Ou presque.Car le LS a bien besoin d’un nouvel entraîneur, mais pas n’importe lequel. Les spectateurs n’ont pas envie de voir une équipe de pantins menée par un Victor Zvunka ou un Marc Duvillard digne des plus belles années. Isabella et Hunziker doivent donc être remerciés : ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient avec les moyens limités qu’ils avaient à disposition cette année. Mais une ère nouvelle doit commencer, désormais, si le club ne veut pas revivre le cauchemar de cette saison.


Isabella est-il un bon entraîneur pour le LS ?
(Photo Pascal Muller)

Quel profil ?

Mais quel profil doit avoir le nouvel entraîneur ? Avant tout, il faut un entraîneur renommé, une pointure. Un homme à poigne, un meneur d’hommes. Un formateur aussi, capable de faire progresser des jeunes sur lesquels Lausanne, en mal de ressources financières, se voit obligé de tout miser. Un homme avec une tronche, comme Carton Rouge les aime, mais aussi avec une philosophie du football. Un sens du jeu, un amour du ballon.
Est-ce trop demander ? Non ! S’il veut viser haut, ou en tout cas viser un peu plus haut que la 12ème place actuelle, Lausanne doit se donner les moyens de ses ambitions. Et aligner les billets pour le bon candidat. Car s’il veut retrouver du public et un semblant de renommée, le club se doit de redorer son image. Et dans cette optique, l’entraîneur est la pierre angulaire sur laquelle l’édifice du club se construit. Il faut dès lors bien choisir.

Souvenirs, souvenirs…

Bertine Barberis, fraîchement licencié de Baulmes, est-il la personne de la situation ? Ou serait-ce une erreur «geigeresque» de l’engager pour un énième come-back ? Disons-le tout de suite, Bertine a le profil. Et il plaît. Quel amoureux du football aurait pu en effet oublier la fantastique aventure que Barberis mena de main de maître de 1987 à 1993 avec l’éclosion des talents tels que Chapuisat, Ohrel, Hottiger, Herr et on en passe, la larme à l’œil. Barberis est un formateur et il est fait pour travailler avec des jeunes. Certes, son deuxième passage au LS en 2002 en LNB, peu avant la relégation sur tapis vert, ne laissa pas un souvenir impérissable. Mais le club était déjà en train de mourir. Et Barberis n’y était pas pour grand-chose.


Barberis a du coeur… et une grande gueule !
(Photo Pascal Muller) 

Du bon boulot à Baulmes

Qui oserait prétendre par ailleurs que son travail à Baulmes n’a pas été irréprochable, atteignant des sommets avec une équipe plutôt limitée d’un hameau de quelques âmes ? Qui oserait dire que Baulmes, grâce à lui et à un président Salvi fort intelligent, n’a pas fait un parcours extraordinaire ? Ensemble, ils ont réussi à prolonger le rêve en Challenge League le plus longtemps possible. Mais celui-ci devait bien un jour prendre fin. Une machine en surrégime ne peut perdurer éternellement…

Le cœur de Bertine

La véritable question, celle que tout le monde se pose, est de savoir si Bertine est l’homme de la situation. S’il saurait gérer les tempêtes actuelles que traverse la barque lausannoise. S’il pourrait s’accommoder du nouveau comité et des nouvelles structures qui vont être mises en place. S’il saurait trouver les mots justes pour redynamiser une équipe lasse après une saison fantôme. S’il pourrait vraiment redonner vie à ce club et le nettoyer de fond en comble de ses anciens démons. Au karcher.
Nous prenons le parti de répondre par l’affirmative. Avec conviction. Car même si d’autres prétendants comme Thierry Cotting – en poste actuellement à Etoile Carouge – peuvent paraître séduisants, rien ne remplacera la tronche et le cœur de Bertine. Qui feraient du bien au LS. Reste à savoir si l’intéressé a envie de relever ce défi un peu fou. Mais ça, c’est une autre histoire…

Écrit par Benjamin Corbaz

Commentaires Facebook

8 Commentaires

  1. Moi, je suis pour le retour de Barberis. Cest lentraîneur quil faut au LS. En plus, il est libre …
    A bientôt pour une nouvelle aventure.

  2. Pourquoi pas Bertine, pourquoi pas un autre.

    De toute manière, lentraîneur ne fait pas tout et surtout pas au FC LS ces temps-ci. Tant quil ny aura pas un budget important (mais pas démesuré) et donc le recrutement de joueurs de valeur (suisses ou étrangers), tout en faisant jouer nos jeunes, le club ne pourra pas monter en Super League.

    Regardez Sion, Xamax, Lucerne et dans une moindre mesure Bellinzone, ces clubs ont eu un budget qui leur permette de faire le pas supérieur.

    Kriens est en train de craquer ou alors cela sera un exploit. Mais cest rare… et il faut ensuite pouvoir tenir durablement !

  3. Si Bertine na pas réussi quand le LS était en train de mourir, alors il ne réussira pas non plus, car le club est à lagonie.

  4. 100% pour Monsieur Barberis, LE SEUL qui peut ramener du jeu et de lenvie sur le terrain et donc du public à la Pontaise. Bertine a tout pour lui: les connaissances du foot Lausannois (et Suisse en général) lexpérience avec les jeunes et moins jeunes, la volonté etc. lavenir si on en veut un au LS, DOIT passer par son engagement et ceci le plus tôt possible cest à dire maintenant…

  5. Lentraîneur est une chose et Bertine me semble une excellente possibilité. Personnellement cest plutôt le comité qui me fait souci. Faudrait peut-être écrire un autre article… Guignard or not Guignard ?!

    Cest un personnage, un vrai et cest ce qui manque au LS. Ce club nest pas tenu, pas dirigé, pas représenté. Du mois plus, plus comme au début de laventure du FC Lausanne-Sport. Un homme fort à la tête du club entraînerait ce dernier vers les sommets. Cest Guignard & Cie qui sont allés chercher Castella et non linverse. Commençons donc pas trouver un leader à ce club, un vrai capitaine qui tire le club. Après on trouvera largent, lentraîneur et les joueurs qui nous feront remonter vers les sommets du football mondial… je memballe un peu, commençons par la Coupe de Suisse avant la Coupe Intercontinentale !

    Par contre, force est de constater quon est loin de la réalité. Le comité annoncé pour la SA a lair gentil, tout comme Corbaz et Amy à lépoque…

  6. Très favorable à Bertine Barberis….

    et jai du mal à comprendre, au regard du profil de lhomme et de son expérience générale ainsi quau sein du lausanne, comment il peut y a avoir lombre dune hésitation à partir du moment ou il est libre et volontaire…

  7. A 100% derrière Bertine!

    Connaisseur, charismatique, formateur et jen passe… Il y a bien longtemps que ces qualités nont plus été réunies sur le banc du LS…

  8. Le LS nest plus ce qu il était et je pense quil restera au fond du trou si personne ne fait qq chose. M. Guignard a fait un travail incroyable et par derrière, tout a été gâché, pourquoi ?

    ABE

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.