Hamilton triomphe, les Ferrari rouges de honte

Lewis Hamilton a brillamment gagné le Grand Prix d’Australie, première épreuve du championnat de Formule 1 saison 2008. L’Anglais, qui obtient ainsi le 5ème succès de sa carrière, s’est imposé au terme d’une course parfaite, à grand coups de tours records et sans commettre d’erreurs. Et lorsque l’on sait que, durant les 2 dernières saisons, le vainqueur de la première course a été sacré champion du monde, tout laisse à croire que la prophétie pourrait se répéter cette année encore.

Outre le surdoué britannique, peu de monde en effet semble pouvoir prétendre au titre. Fernando Alonso, de retour chez Renault, ne se fait pas d’illusions ; et ce bien que, malgré une voiture largement inférieure aux McLaren et autres Ferrari, il a tout de même donné durant ce week-end une impressionnante leçon de pilotage à des garçons qui eux, se disent prétendants au titre. Ah si seulement son ego n’était pas aussi surdimensionné… Gageons qu’il nous aurait gratifié d’une autre saison spectaculaire en restant avec Ron Dennis.

Saluons également les excellentes prestations des Williams qui, au terme d’une course spectaculaire et rocambolesque dans la fournaise de Melbourne, ont prouvé leur retour au niveau le plus compétitif après une saison 2007 à oublier. Un clin d’œil particulier également au jeune Français Sébastien Bourdais qui, pour ses débuts en Formule 1, signe déjà 2 points mérités et, de surcroit, en jouant de mal chance.

Et les Ferrari dans tout ça ? Equipe favorite du championnat, deux pilotes expérimentés, un champion du monde comme premier pilote et quel résultat ? Rien. Un week-end catastrophique et honteux, n’ayons pas peur des mots. A croire que privés d’électronique et d’anti-patinage, autant Raikkonen que Massa ne savent plus conduire. A moins qu’ils ne fassent là tout simplement preuve de leur valeur réelle. Tête à queue, freinage raté et autres sorties de piste, voilà le résumé de la course des deux Ferrari. Seule consolation, 1 point offert à Raikkonen après le déclassement de Barrichello.

Mais qu’espérait la direction de Ferrari ? N’importe qui n’est pas capable de dompter et d’apprivoiser une Formule 1 élaborée et développée par Michael Schumacher en personne. Les ingénieurs de l’écurie au cheval rampant auraient peut-être mieux fait de laisser développer leur voiture à leurs pilotes officiels et de revoir leurs objectifs 2008 à la baisse. Ils auraient ainsi au moins évité le ridicule. Les ferraristes risquent bien de pleurer longtemps encore leur septuple champion ainsi que cette jadis équipe de rêve Schumacher, Todt et Brawn.

Mais trêve de boulets rouges, les surprises sont là, les teams sont compétitifs et concurrentiels, la saison 2008 est lancée alors place au spectacle.

Écrit par Michel Suarato

Commentaires Facebook

6 Commentaires

  1. Nimporte quoi cet article… Tirer des lecons apres un grand prix, en plus durant lequel la voiture de securite est intervenue 3 fois.
    Et les commentaires sur Alonso…
    Attends qqs grand prix et tu verras qui sera ridicule, apres ses commentaires bidons…

  2. Euh… Bourdais, jeune?

    Et si tu suis bien la course, tu vois que Kimi il la gagne ou fait un pire 2-3ème si il était pas aussi optimiste dans ses dépassements.

    De plus, cest Kovalainen qui a le meilleur tour finalement.

    Pis pas un mot sur les BMW?? Kubica qui serait en pole sans sa sortie de route dans un des derniers virages et Heidfeld qui fait une course super solide…

    Dommage la vergogne envers les Ferrari, on se réjouit de te lire après le doublé en Malaisie…

  3. « Ah si seulement son ego (Alonso) n’était pas aussi surdimensionné… Gageons qu’il nous aurait gratifié d’une autre saison spectaculaire en restant avec Ron Dennis. »

    Cest du n
    importe quoi!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.