Le cinquième jour

Cet Euro, on l’attendait et on s’en réjouissait depuis des années. Il n’aura duré que… cinq jours. Le temps pour la Nati d’essuyer deux défaites mortifiantes et d’entrer dans l’histoire comme le pays organisateur éliminé le plus tôt dans la compétition. La grande fête du football se poursuivra sans nous et ce ne sera plus tout à fait la même chose.

Personnellement, malgré mon immense déception, je n’ai pas envie de tirer à boulets rouges sur tout le monde et de noyer mon chagrin en désignant des boucs émissaires pour ce fiasco retentissant. La logique consistant à minimiser les nombreux pépins qui ont frappé notre équipe nationale ces derniers mois, à systématiquement rabaisser le niveau des joueurs suisses puis à venir crier au scandale parce que l’on n’a pas passé le premier tour m’échappe complètement.

Une noire malchance

Ce n’est pas se chercher des excuses que d’affirmer que la Suisse a connu une malchance noire dans cet Euro, c’est simplement énoncer une froide réalité. J’aimerai que tous les docteurs qui viennent dire que l’on aurait passé le premier tour facilement en faisant ceci ou cela ou avec tel ou tel entraîneur me citent une équipe, une seule, qui est parvenue à franchir la phase de groupe d’un grand tournoi en étant privée de ses trois meilleurs attaquants (Frei, Nkufo, Streller), de l’un de ses meneurs de jeu potentiel (Margairaz) et avec le patron de sa défense (Müller) et son meilleur élément (Barnetta) convalescents et à 80% de leurs capacités. Tu peux chercher, tu ne trouveras pas. Ces absences sont d’autant plus préjudiciables pour un pays comme la Suisse dont on connaît le réservoir limité de joueurs capables de s’illustrer à ce niveau. Après que l’on vienne dire que cela se serait mieux passé avec Vogel, un joueur contesté au sein du groupe et resté dix-huit mois sans jouer en club, Stocker, un junior qui a dix matchs de championnat suisse dans les jambes ou Häberli, qui, à 34 ans, a quinze minutes d’expérience en match international contre les Iles Feroe, cela me fait doucement rigoler.


Une énorme déception

Confrontée à ses limites

Même si un entraîneur qui perd a toujours tort, je ne pense pas qu’Hitzfeld ou un autre auraient fait des choix fondamentalement différents. Il ne faut pas avoir vu les matchs pour parler de naufrage collectif. Malgré ses soucis d’effectif, la Suisse n’a pas été mauvaise. Si l’on excepte la dernière demi-heure contre la Turquie, où l’on aurait dû davantage pousser car le nul ne servait presque à rien, j’ai trouvé son plan de jeu et son état d’esprit, conquérant sans être téméraire, plutôt convaincants. Et je n’ai pas vu une équipe inhibée par la pression ou par les hautes ambitions qu’elle s’était elle-même fixées, comme cela avait été le cas à Cologne. Mais à ce niveau de compétition, la Suisse s’est retrouvée confrontée à ses limites, soit que, pour réussir, elle a besoin d’une réussite maximale et d’une concentration sans faille. Là, au contraire, les petits détails défavorables se sont accumulés contre la Suisse, une mauvaise remontée de la défense, un penalty refusé, une latte, une occasion immanquable ratée, une grossière erreur de marquage, un tir dévié et voilà que, sans avoir été aucunement dominée ni déclassée par ses adversaires, la Nati est sortie de son Euro. Des petits détails qui avaient souvent tourné en notre faveur jusque là sous l’ère Kuhn et qui se sont cette fois retournés contre nous. Pas seulement à cause de la malchance mais aussi en raison des limites intrinsèques de l’effectif.

Tout avait bien commencé…

Pourtant, ce match de la dernière chance avait bien débuté. Le soleil était revenu l’après-midi à Bâle et la ville a été envahie par une impressionnante marée rouge. La bière coule à flot et les chants fusent dans une ambiance bon enfant. Miraculeusement, l’entrée au stade se passe en moins de cinq minutes. L’ambiance est magnifique dans le Parc Saint Jacques, rien à voir avec le match contre la République tchèque. Ce n’est pas tout à fait la même folie que Suisse – Togo mais cette fois la Nati a pu bénéficier du soutien de son public et a eu l’impression de jouer à domicile. Après le faux départ de samedi, on se dit que cette fois l’Euro est lancé et bien lancé. Je suis assis entre un septuagénaire cacochyme et une charmante blonde, seule. Je me dis que ça va faire comme dans la pub Coca Cola : au premier but, je vais me tourner vers la demoiselle et c’est l’ancêtre qui va me tomber dans les bras. Mais non, on marque sur un service parfait, malgré la gouille devant le but, de Derdiyok pour Yakin et ma ravissante voisine se tourne vers moi. On se contente d’une tape dans la main, je lui tomberai dans les bras au 2e but. Sauf que le 2e but ne viendra jamais. Yakin aurait dû l’inscrire, il lui suffisait d’imiter le Suédois Hansson et de mettre son corps en opposition devant le ballon pour marquer du tibia, du genou, du ventre, de la cuisse mais non il ouvre trop son pied et tire à coté.


Yakin a raté la balle du 2-0… et du 2-1

Le cauchemar

Et à partir de là, tout a commencé à se gâter. Si l’on excepte une tête involontaire de Goekdeniz sur le poteau, cette équipe de Turquie paraissait bien inoffensive. Mais elle parvient à égaliser sur un centre anodin et un marquage défectueux de Magnin et Senderos. Le genre d’erreur que l’on ne peut pas se permettre à ce niveau-là. Car, au vu des précédents résultats, ce 1-1 faisait davantage les affaires des Turcs que les nôtres. Et pourtant, si l’on excepte l’incroyable occasion échue à Yakin à la 84e, on était plus près du 1-2 que du 2-1. A court d’idée, incapable de mettre du rythme et de déborder la défense adverse, la Suisse n’a jamais semblé en mesure de se remettre de l’égalisation. Cette impuissance offensive n’est pas nouvelle mais on avait souvent pu la masquer sur un coup de chance, comme par exemple l’autogoal de Thuram à Berne contre la France, alors que la Nati était pareillement empruntée. Mais là, c’est contre nous que cela s’est retourné avec un tir improbable malencontreusement dévié hors de portée de Benaglio. L’ultime coup du sort d’une très longue série.

La fin d’une belle aventure

Soyons francs, pour la Suisse, ce deuxième but turc ne change pas grand-chose car avec un match nul, les chances de qualification auraient été minimes. Mais cela aurait au moins permis de sauver les apparences, d’entretenir un espoir ténu et d’éviter que le 3e match ne se transforme en rencontre amicale. Ma déception est immense, à la hauteur des grandes espérances fondées sur cet Euro et aussi de tous les souvenirs lumineux vécus avec cette équipe, les qualifications pour 2004 et 2006, Istanbul, Dortmund, Hanovre, une belle aventure qui se termine en queue de poisson. Dans trente ans, je ne pourrai m’empêcher de repenser à cet Euro avec amertume et un sentiment d’immense gâchis, de tout ce qui n’a pas fonctionné comme prévu durant ces cinq jours funestes et, finalement, j’en reste convaincu, du peu de choses qu’il a manqué pour que le cauchemar tourne au rêve.


La fin du rêve pour tous les Suisses

Show must go on

Mais en attendant, l’Euro continue et il serait dommage de passer à côté des deux semaines et demie de compétition restant à disputer en ruminant sa déception et en cherchant des coupables. Bien sûr, on ne va plus vibrer la même chose, la fête n’aura pas la même saveur. Mais cela ne m’empêchera pas de continuer à aller voir des matchs et à profiter de cette grande manifestation qui se déroule chez nous. En plus, je vais récupérer l’argent préalablement payé pour le quart et la demie finale de la Suisse, je m’en serai bien passé, mais je vais pouvoir payer des tournées. Alors si tu me croises du côté d’Innsbruck, Bâle, Lausanne ou ailleurs, on pourra refaire l’histoire de ces deux matchs maudits autour d’une bière. Sans pouvoir ne rien y changer, malheureusement.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Suisse – Turquie 1-2 (1-0)

Parc Saint-Jacques, 39’730 spectateurs.
Arbitre : M. Michel.
Buts : 32e Yakin (1-0), 57e Semih (1-1), 93e Arda (1-2).
Suisse : Benaglio ; Lichtsteiner, Müller, Senderos, Magnin ; Behrami, Inler, Fernandes (76e Cabanas), Barnetta (66e Vonlanthen) ; Yakin (86e Gygax) ; Derdiyok.
Turquie : Volkan ; Hamit Altintop, Emre Asik, Servet, Balta ; Goekdeniz (46e Semih), Aurelio, Tumer (46e Topal), Arda ; Nihat (85e Kazim), Tuncay.
Cartons jaunes : 31e Tuncay, 41e Aurelio, 48e Balta, 55e Derdiyok.

Écrit par Julien Mouquin

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38 Commentaires

  1. Excellent article : il est cohérent, pertinent et objectif. Cest une vraie leçon de réalisme pour tous ceux qui incendient M. Kuhn sur lautre article. Merci !

  2. Cest pas temps le fait de se faire sortir au premier tour qui me dérange, pour avoir cirer les gradins du parc St-Jacques durant la phase de préparation et davoir subit des matchs amicaux dun niveau tellement faible que même une équipe de junior F aurait fait meilleure figure, mais cest bien ce manque dhumilité, de réalisme, dauto-critique de la part de KK et de son bouffon, qui me fait enrager. On ne crie pas depuis 2 ans que lon va être champion en produisant un jeu de ce niveau! Cest de limposture tout simplement.
    À quelque part cette déroute me fait plaisir car elle nous ramène sur terre,après le fiasco du match contre lUkraine la Suisse sest sur-vendue relayé par lensemble des médias plus que complaisant.
    La plupart de nos pseudos internationaux jouent dans les championnats étrangers, mais sur le banc, fallait pas sattendre à des miracles!

  3. Autant larticle sur Kuhn me plait, par sa dureté de la réalité, autant je me réconforte en lisant celui-ci, parce que au font de moi jsuis tellement deçu que javais besoin dentendre que…merde…on y était pas si loin que ça!!!!ça fait parti du jeux…et jespère vraiment voir ces même esprits combatifs lors des qualifications de la CDM 2012, avec un brin de chance et de… en plus et un peu moins de… , j sais quon pourrait y arriver! Maintenant il faut juste continuer à faire la fête même si cest plus vraiment pareil, j me soulerais pour faire passer la pillule!

  4. perdre c est rien, mais contre ces turcs…. c est ca qui m achève! si y a bien une équipe, un entraineur et un peuple qui mérite rien c est bien eux! après nous avoir traité de sale race hier a l UBS arena de lausanne, je comprends que certains ont eu envie d en démonter quelques uns après le match!

  5. « Mais à ce niveau de compétition, la Suisse s’est retrouvée confrontée à ses limites, soit que, pour réussir, elle a besoin d’une réussite maximale et d’une concentration sans faille. »

    Article modéré et juste. Ca fait du bien, dans ce fleuve daccusations et de lamentations.

    Les joueurs et le staff de léquipe nont plus quà faire profil bas, et nous offrir un match de gala dimanche. Jai bien dit gala, pas un match amical!

    On est plein despoir car on sent bien tout de même que ce groupe, mieux géré, plus concentré, plus guerrier, pourrait offrir au foot suisse une belle épopée.

    Ce sera donc dans 2 ans, en Afrique du Sud.

  6. @ julien -> ein mass bite !!!!

    sinon pour encore bravo carton rouge, j ai lu larticle avec le sourire car japprécie trop votre ligne de conduite-> on démontre que le foot nest pas une science donc toutes les théories volent en éclats.
    Avec 2 articles, vous venez de prouver que lon peut dire tout et son contraire et que dans les 2 cas il y a des gens daccord. Pour moi cest ça carton rouge, savoir gardez un esprit critique, se remettre en cause.

    sinon je le répète et autant battre le fer tant qu il est chaud mais dire : »rdv dans 2 ans en afrique du sud » cest pas exactement retombé dans les même travers quaprès la coupe du monde 06 en faisant des projections!!!!!! Au moins que léchec de ces 2 ans servent à quelque chose, un bonne dose dhumilité et parce que : grece, israel, moldavie, lettonie, luxembourg. On voit que rien nest fait et que cest sur le terrain quil faudra se qualifier. Donc lavenir cest maintenant et demain et pas dans 2 ans.

  7. Et si on était tout simplement mauvais?

    A ce niveau, il faut savoir concrétiser ses occasions de buts, savoir se muer en «tueur» des surfaces. Les tchèques et les turcs l’ont fait à notre dépens, avec la moitié d’occasions en moins! Nul besoin de chercher plus longuement les raisons de notre échec.

    Manifestement, notre équipe n’a pas le niveau. Je suis très déçu.

  8. « d’entrer dans l’histoire comme le pays organisateur éliminé le plus tôt dans la compétition »

    Sur ce point je me permets de te contredire et de préciser que cest bien ma chère Belgique, dont le niveau footballistique tombe en déliquescence depuis le mondial 2002 (avec un entraineur calamiteux maintenu à son poste par une fédération de grabataires), qui a été le premier pays organisateur à ne pas passer un tour, à lEuro 2000, organisé conjointement par les pays-bas et le plat pays.

    Pour les souvenirs, nous étions tombés dans un groupe comprenant la Suède, lItalie et la Turquie.

    Nous avions perdus contre litalie, gagné contre la Suède pendant un match ou notre gardien a pris un but en marchant sur le ballon et nous avons fini par être éliminés par ces bougres de Turcs qui font décidément des ravages parmi les sélections organisatrices…

    Sinon juste un petit mot inutile pour dire que votre site est très agréable à suivre (je le connais depuis une semaine maintenant par lintermédiaire des cahiersdufootball), et que dun œil extérieur la plupart des gens ont été frappés par votre manque de bol pour le début de cet euro… Vous pensez bien quil est facile pour nous de comprendre la situation dune équipe qui ne fait pas partie des « grands » dEurope (sans dénigrer la valeur de la Nati bien sur)

    Enfin soit, vivement le prochain Belgique-Suisse…

  9. « Dans trente ans, je ne pourrai m’empêcher de repenser à cet Euro avec amertume et un sentiment d’immense gâchis, de tout ce qui n’a pas fonctionné comme prévu durant ces cinq jours funestes et, finalement, j’en reste convaincu, du peu de choses qu’il a manqué pour que le cauchemar tourne au rêve. »

    Difficile de mieux résumer le fond de ma pensée !

  10. La Belgique a, au moins, pu espérer jusquà son 3e match. Cest dans ce sens, je pense, quil faut prendre le « éliminé le plus tôt ».

  11. Si Kuhn avait dit quil espérait gagner un match on lui aurait dit quil manquait dambition… maintenant et comme le montre fort bien cet article pour quon puisse être à niveau il faut que tout aille dans notre sens…

    Mais il ne faut surtout pas vouloir completement tourner la page. Dans cette équipe il y avait environ la moitié des joueurs qui sont nés entre 1983 et 1988…

  12. Emouvant, Julien! Je suis complètement convaincu que labsence de deux homme phare (Frei et Barnetta) est la vraie cause de cette élimination prématurée. Imaginez le Suède sans Ibra ou le Portugal sans Ronaldo. Jai bien peur que vendredi soir ce ne soit à moi de pleurer labsence de Cannavaro…Mais souris déjà à lidée des flots de bière qui couleront à notre prochaine rencontre!
    Hop Suisse, toujours!

  13. Certes il y a eu de la malchance sur les joueurs blessés ou pas en forme, mais ça sarrête là. Un tir sur la latte ou à côté, ce nest pas de la malchance, cest un joueur qui tire mal. Et pour les 3 pénaltys potentiels, on peut prendre dans le sens inverse: si les joueurs adversaires navaient pas fait de faute, est-ce que les nôtres auraient marqué ? Je suis persuadé du contraire.

    Peut-être que Kuhn a fait de mieux avec ce quil avais, mais dans ce cas on nannonce pas tout au long de la préparation quon sera prêt le 7 juin et que lobjectif et darriver jusquen finale, si visiblement on na pas le nécessaire.

    En fait, le reproche que jai à faire à Kuhn cest davoir oublié les raisons de son succès à ses débuts: quand quelque chose ne marche pas, on essaye autre chose. Quand un joueur est à 80% de sa forme, on en prends un autre, même sil est moins bon sur le papier. Bien sûr, cest dur de ne pas prendre des habitudes après si longtemps au même poste. Mais cest parfois nécessaire.

  14. A propos de Köbi:

    – quel autre entraîneur aurait pris QUE 3 attaquants dans sa sélection? REPONSE: aucun
    Or, hier soir, même un Haeberli ou un Lustrinelli auraient été plus utiles quun Gygax ou quun Cabanas…

    – quel autre entraîneur aurait aligné Streller samedi alors que celui-ci souffrait déjà de sa pubalgie? REPONSE: sans doute aucun entraîneur au monde, à part peut-être Gilber Gress du temps de sa splendeur…

    – quel autre entraîneur aurait sélectionné des joueurs (tels que Huggel ou autre Gygax), simplement parce quil les aime bien? REPONSE: aucun…

    – samedi, quel autre entraîneur aurait laissé Streller sur le terrain jusquà la fin du match, juste par sympathie et pour lui éviter des sifflets? REPONSE: même pas Gilbert Gress..du coup, on a jouer à 10 pendant 90 minutes…

    Constat: si il nest de loin le seul responsable, Kuhn a sa part de responsabilité; il nest pas un entraîneur, cest un papy qui organise ses compétitions comme des courses décole, en choisissant des joueurs comme on choisit entre un sandwich jambon ou salami…

    Cela dit, vu le niveau des joueurs et leurs carences, peu dentraîneurs auraient fait mieux, cest vrai, surtout si on tient compte des tuiles qua accumulé la Nati..

    La morale de cette histoire: plutôt que den pleurer, on ferait mieux den rire; en confiant léquipe à Gilbert Gress pour le dernier match, qui alignerait une attaque comprenant Müller, Zubi et Jakpuvovic, avec Köbi en n°6 et DJ Bobo dans les buts…on aurait au moins une raison de regarder le match, pour se marrer…

  15. pr reprendre ce qui a été dit plus haut…cest vrai que quand tarrive a 4 contre 1 ou 2 (je m en rapelle plus) tu dois la mettre au fond…si léquipe ny arrive pas, ils nont RIEN a faire à ce stade de la compétition…

  16. MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR MDR
    Mort de rire. Mais quel chauvin es-tu !!!!!
    Tu trouves que des escuses, lamentable. Tu invoques la chance, exécrable. Non mais. Et dire que tu croyais gagner leuro, en tout cas tu y croyais. Vraiment nul, archi-nul toutes ces excuses. En tout point lamentable. MDR

    jojo

  17. Mais alors évidemment cest la faute à pas de chance,à la latte et au penalty non sifflé surtout ne pas souligner que ça faisait partie de la même action…,aux joueurs bléssés, à Margairaz qui aurait été élu meilleur joueur de leuro sans doute, au terrain détrempé de Bâle, à larbitre,aux gardiens adverses trop en forme,au temps de préparation pas suffisant 2ans….ah oui joubliais et quand les adversaires frappent le poteau cest par hasard aussi surtout ne pas avouer quils étaient simplement plus fort.
    Ne vous remettez jamais en question surtout, vous êtes les plus fort. MDR

  18. Superbe article. Tout a fait daccord avec toi! Quand je pense quil y a 2-3 ans on parlait de cet euro en disant que la Coupe du Monde servirait à préparer le futur et lEuro 2008, jsuis un peu dégouté par le résultat mais jsuis sûr que tout va repartir du bon pied avec Hitzfeld. On a de beaux jours devant nous et il reste encore un match. La Suisse mérite de partir sur une note positive de ce tournoi et de faire un peu la fête dans les rues avec nos amigos portugais. Le foot tient à peu de choses et surtout dans ce genre de compétitions. Pour moi, on sest trop posé de question sur léquipe avant lEuro au lieu de la supporter à 100%. Ca aussi ça fait partie des détails qui font la différence.

  19. Le scandale persiste surtout dans le choix des joueurs…Benaglio (qui reste néanmoins un futur grand gardien) na pour linstant pas fait le moindre arrêt de la compétition. Müller était aux fraises sur absolument toutes les actions (pk ne pas mettre Djourou?). Tout le monde a pu passer du coté à Magnin sans trop de problèmes (On est moins bon, mettons un gars qui sait défendre, Spycher). Gelson Fernandes doit être à 50 fautes et 2 passes réussies ( Pour ce poste on est nul en Suisse alors y a pas mieux…). Barnetta a été nullissime durant les deux matchs ( Vonlanthen a apporté beaucoup plus que le chouchou du patron). Je passerai sur le niveau de Streller parce que jai décidé de rester poli aujourdhui (Dieu bénisse la pubalgie)!
    Seul Lichtsteiner et Beharami ont réellement tiré leur épingle du jeu…Et seul ce dernier sest battu comme un beau diable! Cest pourquoi je le remercie….Les autres…vous pouvez avoir honte de vous…car Kuhn ne contrôle pas le niveau dengagement mis sur le terrian…et pour la plupart il a été insuffisant!

  20. Tes un bon toi, continue tes analyses. Il manque juste un commentaire sur Michel Pont qui commence à me gonfler.
    Rester tranquillement assis à la chotte. et quen plus à ses côtés des remplaçants se marrent sur le bain comme sil sagissait dun entraînement.

  21. Un conseil le foot et un sport de pauvres a la base normal que les suisses ne possede aucun crack pck les gamins ne joue pas au quartier entre eu au foot mais papa et maman les emmenent au golf ou bien faire de l equitation moi je vous dis attender devenez pauvre et vous verrez il y aura des champions sinon ben essayer de naturaliser le maximum de joueur etranger un peu de bosniacs de francais d italiens et bresiliens et peut etre que la vous pourrer pretendre a quelquechose mais tant que cela ne se produit pas faut pas vous faire d illusions mes amis la suisse sera seulement la pour le decor mais pas pour gagner quoi que ce soi

  22. Ben toi, plutôt que de daller « au golf », taurais pu aller potasser un peu lorthographe française..
    Non mais cest quoi ces préjugés à 2balles?
    Un gamin tape dans le ballon, quil soit suisse, soudanais ou islandais.

  23. Pour notre ami l analphabète « multinational »: merci pour toute cette science sociologique hyper poussée. Cest brillant. (Dailleurs il est de notoriété publique quun pays comme la Suède est très pauvre et les gens qui y crèvent la dalle n ont que le foot pour espérer avoir un statut social)

    Géspaire ke tu ah réhuçi a meuh lyr…

  24. Fighting spirit…. cest tout ce que lon voulait voir…
    KK, les joueurs et les dirigeants du foot Suisse nous ont bassinés pendant des mois avec des : on sera prêt le jour J et jouer devant notre public va nous transcender. Cest le rêve de notre vie, et blablabla..

    Alors au lieu de se moquer de nos voisins Autrichiens si nuls… Ils peut-être nul (sûrement même..) mais au moins ils ont la rage…

    Messieurs les joueurs de la NATI, vous nous avez gâché la fête… je nattendais pas de vous que vous gagniez cette Euro, mais simplement que vous nous rendiez fier. Si vous avez limpression de ne pas être soutenus en ces moments que jimagine difficiles, vous ne pouvez vous en prendre quà vous… Parce que lon pourra toujours en faire plus pour vous supporter (ya qua voir les Portugais), mais il y a une chose quon ne peut pas faire à votre place, cest tout donner sur le terrain.

    Cela fais plusieurs années que toute la Suisse vit au rythme des débats pour ou contre lEuro. Moi jai défendu corps et âme lorganisation de cette manifestation, pour vous permettre de nous faire rêver… Par votre absence de révolte sur le terrain vous mavez trahis. Perdre cest une chose, ne pas se donner à 100% sen est une autre.

  25. ..cest bien lanalyse que je me faisais. Je pense que les joueurs nont pas démérités. Je pourrais leur reprocher leur 1ère mi-temps contre les Tchèques en me disant que la pression a engendré une certaine prudence. Concernant Huggel, je suis davis que si Inler et Fernandes sétaient blessés à la 42ème tout le monde aurait gueulé sur le staff pour ne pas lavoir sélectionné.
    Perso jai dit ce que je pensais de KK hier. Par contre qui parle du public lors du 1er match ? Lambiance était vraiment différente lors du match du même jour entre Portugais et Turques..

  26. La Suise na pas pu car il a plu. Les Autrichiens ont plus pu car il na pas plut .Non soyons sérieux! Nous avons perdu et en même temps volé. Lexcuse est facile, je sais, mais si larbitre avait appliqué la même règle dns les 16 que pour les autrichiens, nous serions encore dans la course avec 2 points (puisque volé sur 2 matchs)

  27. Très bonne analyse, très clairvoyant !
    Malgré la déception, je pense quHizfeld nous fera prochainement rêver.
    Et pour les docteurs qui descendent la Nati, ne rêvez pas, avec son bassin de population, la Suisse ne sera jamais dans le top 10 footballistique.

  28. @no limits : « les joueurs suisse à létranger sont sur le banc…. »

    Lichteiner : membre du 11 ideal de toute la saison
    Inler : élu meilleur transfert étranger de la saison
    Barnetta : titulaire indiscutable
    Frei : titulaire indiscutable
    Benaglio : titulaire indiscutable
    Magnin : titulaire indiscutable

    A bon entendeur…..

  29. Bravo pour cet article très objectif. Le football est sans doute le sport collectif où la chance a le plus grand rôle à jouer. Ca a le charme de permettre à des petits de briller parfois, comme la Grèce il y a 4 ans. Plus une équipe est talentueuse, plus elle peut conjurer le mauvais sort. La Suisse peut compter sur dexcellents joueurs. Malheureusement pas 50. Ni 23. Même pas 11. Elle ne peut pas se payer le luxe dêtre malchanceuse.

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