Fortunes diverses pour les grands

Les ténors de la Zone Europe connaissent des fortunes diverses en ce début de qualifications pour la Coupe du Monde 2010 : l’Angleterre, la Hollande et l’Espagne déroulent, l’Italie et l’Allemagne assurent l’essentiel, alors que la France, la République tchèque et le Portugal sont en ballottage défavorable.

Groupe 1 : La Hongrie devant le Portugal !

Ces dernières années, la qualification du Portugal pour les grands tournois sonnait comme une évidence. C’était oublier que les Lusitaniens ne disposent pas d’un réservoir de joueurs illimité et ont par le passé été durablement écartés de la Coupe du Monde (aucune participation entre 1986 et 2002). La perspective de voir les Portugais renouer avec ce peu glorieux passé s’est renforcée après les deux matchs de la semaine : si le 0-0 en Suède n’était pas une mauvaise opération, le 0-0 à domicile contre l’Albanie a des allures de camouflet retentissant. Bien sûr le Portugal a dominé, a touché du bois, avant que la TV portugaise ne tombe en panne, à l’image de ses attaquants. Du coup, j’ai manqué les 20 dernières minutes… Mais cela ne change rien au fait qu’avec deux points de retard sur le leader danois et un match en plus, Cristiano Ronaldo et consorts ne sont plus maîtres de leur destin pour la 1ère place et devront aller chercher des points au Danemark, en Albanie ou en Hongrie pour venir se replacer. Si le Danemark et la Suède sont les mieux partis dans ce groupe, je pense que mon collègue Timothée Guillemin m’en voudrait éternellement si je ne mentionnais pas l’esquisse de renouveau du football hongrois. Bon, d’accord, les Magyars n’ont gagné «que» contre l’Albanie (2-0) et à Malte (1-0) mais, depuis leur dernière participation à un grand tournoi (1986), cela ne leur est pas arrivé souvent d’enchaîner deux victoires de suite en éliminatoires. Même si une qualification hongroise paraît difficile dans un groupe aussi relevé, qui eût imaginé que les hommes d’Erwin Koeman compteraient deux points d’avance sur le Portugal après quatre journées ?

Groupe 2 : La Suisse se relance

Pour plagier l’immense Pierre-Alain Dupuis, «tout va très vite en football». Au bord du gouffre après l’égalisation lettone, la Suisse se retrouve en ballottage favorable cent dix minutes de jeu plus tard suite à sa victoire au Pirée (2-1). La perspective du double affrontement entre la Grèce et Israël, ainsi que l’avantage de devoir encore recevoir ces deux équipes, placent la Suisse en position de favorite du groupe. Bon, on ne va pas fanfaronner, on sait que la Nati, si elle n’est pas à 100%, est capable de tout, y compris de perdre contre la Moldavie. Et n’oublions pas Grecs et Israéliens sont plus à l’aise lorsqu’ils doivent défendre à l’extérieur que quand ils doivent faire le jeu à domicile. Ceci dit, vu ce qui se passe dans les autres groupes, on se dit qu’il serait sans doute assez opportun de se qualifier pour l’Afrique du Sud en terminant 1er du groupe devant la Grèce, dont la vedette est Charisteas, à la ramasse dans les profondeurs de la Zweite Liga avec Nuremberg, plutôt qu’en passant par un barrage face au Portugal de Ronaldo, à l’Allemagne de Ballack, à la Russie d’Arshavin ou à la France de Domenech (bon, ça, ça n’a jamais posé trop de problème…). Ne laissons pas passer l’occasion.


N’Kufo, le héros d’Athènes

Groupe 3 : Et si la Slovaquie… ?

C’est toujours la bouteille à encre dans ce groupe 3, même si le cercle des prétendants à la qualification semble être passé de cinq à quatre équipes : battue en Slovénie (2-0), l’Irlande du Nord paraît décrochée. Depuis la partition de la Tchécoslovaquie fin 1992, la République tchèque s’est qualifiée, souvent facilement, pour toutes les phases finales de l’Euro mais n’a participé qu’à une seule Coupe du Monde (2006). La malédiction a semblé se poursuivre avec la défaite concédée en Pologne (1-2). Du coup, samedi, Polonais et Slovènes paraissaient se détacher. Mais, dans ce groupe, la vérité d’un jour est rarement celle du lendemain. Et mercredi, la Tchéquie se relançait en battant la Slovénie grâce à un but de Sionko (1-0). Dans le même temps, la Pologne ratait une superbe occasion de faire le break en s’inclinant 2-1 à Bratislava face à la Slovaquie. Les hommes de Leo Beenhakker ont pourtant largement dominé et ouvert le score par Smolarek. Mais deux buts du magicien du VfL Bochum Stanislav Sestak aux 85e et 86e minutes, grâce à une grosse bourde du gardien Boruc, pourtant si bon à l’Euro, et à une partie de billard dans la défense polonaise, ont permis aux Slovaques de l’emporter. Et si c’était le tournant dans ce groupe ? Déjà vainqueur à Saint Marin quatre jours plus tôt, la Slovaquie prenait ainsi la tête du groupe, malgré l’absence du patron de sa défense, Skrtel (Liverpool), blessé. S’il devait y avoir un invité surprise dans le contingent européen en Afrique du Sud, j’aurai tendance à miser sur les champions du monde 2002… de hockey sur glace.


Boruc en mode passoire

Groupe 4 : Un somptueux Allemagne – Russie

Après les trois buts encaissés contre la modeste Finlande en septembre, l’Allemagne doutait de sa défense avant la venue de la Russie à Dortmund. Mais, malgré la réglementation archaïque FIFA/UEFA interdisant les places debout, qui a contraint les organisateurs à installer des sièges dans la Südtribüne (sacrilège !), la magie du Westfalenstadion a opéré. L’Allemagne a battu la Russie 2-1 au terme d’un match somptueux avec des buts, du jeu, du rythme, de l’ambiance et des occasions en veux-tu en voilà. Dans un premier temps, le rouleau compresseur germanique a étouffé les Slaves qui n’ont dû qu’au talent du gardien Igor Akinfeev de n’encaisser que deux buts (et aussi à un peu de chance, tir sur la latte de Trochowski). Mais, ensuite, après la réduction du score d’Arshavin, la virtuosité russe a mis la défense allemande dans ses petits souliers. C’est alors un autre jeune gardien, René Adler, qui s’est mis en évidence, préservant la victoire des siens, avec l’aide de son poteau (Arshavin, 88e). Titularisé pour la première fois en équipe nationale, en lieu et place d’Enke, blessé, ce jeune homme de 23 ans a peut-être bien débuté là un très long bail dans les buts de la Nationalmannschaft. Quatre jours plus tard à Mönchengladbach, il fêtait son premier blanchissage avec la sélection lors de la victoire laborieuse contre le Pays de Galles (1-0) grâce à un double gri-gri de Piotr Trochowski, suivi d’une frappe limpide dans la lucarne.
 
Dans le même temps, la Russie battait la Finlande 3-0 à Moscou. Les deux premiers buts russes, des autogoals du Brêmois Pasanen et du Zurichois Lampi, figureront en bonne place dans les bêtisiers, le troisième, un petit bijou, à la Messi, d’Arshavin, dans l’anthologie des buts de l’année. Ce groupe 4 se résumera bien à un duel Allemagne-Russie ; pour le spectacle, il est à souhaiter que toutes deux parviendront à se qualifier pour l’Afrique du Sud. Pour terminer, on relèvera que le Pays de Galles marche sur les traces de la Suisse. Non, les Gallois n’ont pas perdu contre le Liechtenstein, ils ont gagné 2-0. Mais sur leurs trois premiers matchs de qualifs, les hommes de John  Toshak ont obtenu trois penaltys, qu’ils ont tous ratés. Pourtant, contrairement aux Croates, les trois joueurs incriminés, Koumas, Bale et Bellamy n’ont pas été formés en Suisse.


Arshavin n’a rien perdu de sa classe

Groupe 5 : Rien à faire contre l’Espagne en 2008

L’année 2008 restera comme celle de l’Espagne avec un titre de champion d’Europe et une qualification presque assurée pour la Coupe du Monde 2010. En Estonie et en Belgique, la Roja n’a pas livré ses deux meilleurs matchs. A Talinn, elle peut remercier Iker Casillas, trois fois vainqueur de ses duels avec les attaquants baltes, et son efficacité sur balles arrêtées, d’où sont venus les trois buts (0-3). A Bruxelles, les Ibères ont été bousculés par des Diables Rouges renaissants après l’ouverture du score de Sonck. Mais, si elle est prometteuse, cette équipe de Belgique est encore un peu tendre : une passe trop nonchalante de Fellaini, couplée au talent de Fabregas et Iniesta, a remis en selle l’Espagne. Qui s’est adjugée un succès flatteur grâce à l’inévitable Villa à la 88e. Même s’ils doivent encore affronter deux fois la Turquie, les Espagnols ne devraient plus être rejoints dans ce groupe. Car les Ottomans sont à la peine avec un succès poussif contre la Bosnie (2-1) et un pâle match nul en Estonie (0-0). Du coup, les Belges et les Bosniaques peuvent rêver à la 2e place. Et une grosse surprise n’est pas à exclure car, si elle a déjà perdu deux fois, la Bosnie-Herzégovine a déjà effectué les deux déplacements les plus difficiles (Espagne et Turquie), et bénéficie d’un calendrier a priori plus favorable que ses adversaires. Et comme Ciro Blazevic a plus d’un tour dans son sac… Qualifier la Bosnie pour la Coupe du Monde, cela représente tout de même un défi moins ardu que de maintenir Neuchâtel Xamax en LNA.

Groupe 6 : 2010 ne ressemblera pas à 2008

L’Angleterre ne revivra pas en 2010 la mésaventure subie en 2008. Les Three Lions poursuivent leur parcours sans faute, même s’ils ont dû attendre plus d’une mi-temps avant de trouver la faille contre le Kazakhstan, sur balle arrêtée. Et une grosse boulette d’Ashley Cole (ferait mieux de les commettre avec Chelsea…) a même offert au dénommé Zhambyl Kukeyev l’honneur de marquer à Wembley. Ce n’est que dans le dernier quart d’heure que l’Angleterre a assuré son succès, grâce notamment à Wayne Rooney (5-1). Déjà époustouflant en Croatie, l’attaquant mancunien a à nouveau été le match-winner en Biélorussie, avec un coup du sombrero pour amener le 0-1 de Gerrard, puis deux buts magnifiques pour assurer le succès anglais (1-3). Quantitativement parlant, l’attaque anglaise n’est peut-être pas trop fournie (Heskey joue toujours !), qualitativement elle n’est pas loin de disposer, avec Rooney, de ce qui se fait de mieux au monde actuellement. Comme la Croatie et l’Ukraine se sont neutralisées (0-0), l’Angleterre fait la course en tête et une victoire à Wembley le 1er avril prochain contre Shevchenko et compagnie pourrait lui ouvrir grand les portes de la qualification.


Rooney : 4 buts en 2 matches !

Groupe 7 : La Serbie rigole

En Roumanie, la France a obtenu le pire résultat possible, un match nul. Avec une victoire, elle se serait comptablement relancée ; avec une défaite, elle aurait réglé le problème Domenech et aurait pu repartir en 2009 sur une nouvelle dynamique. Tandis que là, Domenech est toujours là et les Bleus restent dans une situation précaire, cinq points derrière la Serbie, avec certes un match en moins mais aussi un déplacement vénéneux à Belgrade à négocier. En revanche, nos amis tricolores devraient au pire, même avec Raymond la Science, pouvoir assurer la 2e place. Car la Roumanie n’apparaît pas trop fringante et le renouveau du foot autrichien n’aura duré que l’espace d’une victoire contre la France. L’Autriche n’a pu faire mieux qu’1-1 aux Iles Féroé ; c’est mieux que la défaite historique 1-0 en 1990 mais insuffisant pour un prétendant à la Coupe du Monde. On ne sait pas si le gardien féringien portait à nouveau un bonnet, faute d’image, la société chargée de la retransmission n’ayant pu acheminer son matériel à temps à Torshavn. Pourtant, la TSR n’était pas dans le coup… Les dernières illusions autrichiennes se sont envolées quatre jours plus tard à Vienne. Emmenée par un Pantelic de gala, la Serbie a fait la différence en marquant trois fois entre la 15e et la 24e pour assurer un succès sans histoire (3-1), qui faisait suite à une victoire 3-0 obtenue contre l’éphémère leader lituanien. Du coup, ce sont bien les Serbes qui tiennent le couteau par le manche dans ce groupe.

Groupe 8 : L’Italie sans panache

On aurait pu souhaiter que l’Italie, au bénéfice d’un tirage au sort favorable, mette un peu de panache pour obtenir le droit d’aller défendre son titre en Afrique du Sud. Mais ce n’est pas le genre de la maison. A Sofia, Bulgares et Italiens ont présenté un spectacle d’une affligeante pauvreté dans un match cadenassé à triple tour, où les occasions de but, essentiellement des tirs lointains, se sont comptées sur les doigts d’une main. Et qu’on ne vienne pas invoquer les quelques absents côté transalpins pour expliquer ce non match car une équipe qui se paie le luxe de laisser Luca Toni sur le banc pendant 73 minutes devrait quand même avoir les moyens de présenter autre chose. Pour couronner cette grande soirée de football, certains «supporters» italiens se sont distingués par des saluts fascistes, jets d’objet et combustion du drapeau adverse. Comme les Bulgares ne sont ni Genevois ni Turcs, ils n’ont pas quitté le terrain en pleurnichant et ont laissé les «supporters» transalpins repartir sains et saufs mais c’est une soirée à oublier au plus vite. L’Italie n’a pas non plus déclenché l’enthousiasme contre le Monténégro qui ne jouait que le 3e match officiel de son histoire : victoire 2-1 grâce à deux buts de raccroc d’Aquilani et quelques sauvetages du gardien Amelia (en revanche, pas à son avantage sur l’égalisation de Vucinic). Mais l’essentiel est acquis : la Bulgarie ayant perdu deux nouveaux points en Géorgie, l’Italie et l’Irlande devraient se partager les deux premières places du classement. Reste à savoir dans quel ordre…


Gattuso et l’Italie ont gagné chichement

Groupe 9 : La Hollande sans panache

C’est un peu plus surprenant mais la Hollande ne brille pas particulièrement en ce début de qualifications (enfin, si l’on se souvient des dernières expériences de l’entraîneur Bert Van Marwijk, c’est un peu moins étonnant). On est assez loin des Oranje qui nous ont tant fait rêver en juin dernier. Face à l’Islande, deux coups de patte géniaux du non moins génial Rafael Van der Vaart ont offert les deux buts de la victoire à Mathijsen et Huntelaar (2-0). En Norvège, les Néerlandais ont, une fois n’est pas coutume, laissé l’initiative du jeu à l’adversaire. Et obtenu la victoire sur un corner de Van der Vaart renvoyé sur Mark Van Bommel pour une volée victorieuse (1-0). Le capitaine du Bayern Munich (lorsqu’il n’est ni suspendu ni remplaçant…) avait claqué la porte de la sélection pour cause de désaccord avec Marco Van Basten, il y est revenu depuis qu’elle est entraînée par son beau-père. Comme l’Ecosse et la Norvège s’étaient préalablement annihilées à Hampden Park (0-0), la Hollande se retrouve déjà nantie de cinq points d’avance. Un gouffre dans un groupe qui ne comptera que huit matchs par équipe. Bref, à part une invasion de criquets pèlerins chers à Yves Martin, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher les Bataves de se rendre au pays des Boers à l’été 2010.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch 

Écrit par Julien Mouquin

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23 Commentaires

  1. Domenech comparé à Raymond-la-science ! Cest linoubliable Goethals, le sorcier belge, le magicien, champion dEurope avec lOM en 1993 qui doit se retourner dans sa tombe…

  2. @Henri Leconte : le vainqueur nest plus qualifié doffice pour la coupe du monde suivante depuis celle de 2006. Le Brésil, vainqueur 2002, avait du passer par les qualifications.

  3. Merci Kalsonlon!!!
    Je suis pas le seul à trouver incroyable lutilisation du surnom du demi dieu des Marseillais pour ce mastre de Domenech!!!

  4. Excellent papier, très complet !
    Cest juste pour les Français, ils ont fait une très mauvaise affaire pour le coup. Ça ne métonnerait pas de les voir terminer 3èmes…

  5. @ petit v.
    Si tu es daccord, on envoie chacun un carton « jaune » à Julien Mouquin en le priant de revoir sa copie lors dun futur pamphlet consacré au…. sacré con !!! Quant au reste de larticle absolument rien à redire.

  6. Sur Domenech – je ne sais pas si cest mes yeux, mais javoue avoir pris beaucoup de plaisir à regarder la France jouer contre la Serbie, la Roumanie ou la Tunisie. La défense est en perdition, mais offensivement, cest un vrai plaisir (vitesse, technique).

  7. Mouais, les oranjes qui ont fait rêver tout le monde en juin bof bof comme même. Ils ont plutôt rouler tout le monde en faisant croire à une armada offensive irresistible, alors que les 3/4 de leurs buts contre les finalistes 2008 sont des contres, avec un max de réussite, et quand cette dernière nest pas là cest du cadennassage digne des plus grandes heures du cartenaccio pour finir 1-3 contre la Russie, mouais…

  8. @ Julien M.
    Donc aujourdhui un double carton « jaune » (sans aller jusquau Rouge naturellement) pour avoir « osé » usurper le sobriquet du fabuleux et merveilleux Raymond Goethals en faveur dun certain Raymond D. lamentable et minable coach qui aurait déjà dû passer à la trappe. Nous avions Köbi et nos voisins ont malheureusement encore le même. Jusquà quand ? Pour le reste de larticle, chapeau bas car très complet donc excellent.

  9. Pour ma part, je ne met aucun Carton jaune à Julien, car je trouve son article excellent.
    Jai particulièrement apprécié son analyse du pire résultat pour la France en faisant match nul, je ny avait pas pensé. Cest tout à fait ça.

    Et daccord aussi sur Rooney, quel joueur !

  10. litalie se qualifie toujours sans panache, cest un football avec une philosophie calculatrice et minimaliste, alors que ce soit bulgarie et montenegro…ou espagne et brésil, les italiens joueront le 0-0 à lextérieur et le 1-0 à domicile…cest cela le foot italien.

    un grand bravo à la suisse qui a su retourner une situation fortement compromise après le désastre luxembourgeois. je suis aussi daccord pour affirmer que la 1ère place est souhaitable, afin déviter le portugal, la france ou la russie en barrage.

    à noter aussi que lespagne na plus perdu depuis 28 matchs…ce qui représente 2 années¨. cest un fait assez rare dans lhistoire du foot. ce qui la place déjà comme lune des 3 favorites pour le titre mondial en 2010.

  11. Et voilà les grandes théories sur le foot italien minimaliste qui ressortent encore et toujours. Pfff…cest usant à la fin.Ceux qui naiment pas la Squadra Azzura, Ok cest votre droit, mais pitié, changez de disque, la théorie du catenaccio, on la connait par coeur, elle ne vaut pas un clou. Trouvez sil vous plaît de meilleurs arguments. Julien Mouquin (qui fait partie de ceux qui naiment pas léquipe dItalie) le fait très bien dans son article ci-dessus, dailleurs ça na soulevé aucune polémique des pro-italiens, la preuve que quand cest bien argumenté…

  12. @ch. logoz

    décidément tu ne comprendras jamais rien à ce que je dis…et en plus tu déformes mes propos.

    est-ce que jai parlé de catenaccio dans mon analyse…NON.

    je nai absolument rien contre les italiens, au contraire je les adore…de plus, ma femme est italienne.

    jai juste dit que la squadra azzura en fait toujours le minimum pour se qualifier, même les fans italiens le reconnaissent.

    tu dis que cest de la théorie, mais moi je te dis que cest un fait moult fois avéré :
    2-1 contre chypre, 2-1 contre monténégro, 0-0 contre bulgarie. ceci en jouant mal, en créant peu doccases et sans aucun panache. et ceci contre des adversaires dun niveau très inférieur à litalie.

    donc, si pour toi ce ne sont pas des arguments valables qui me permettent daffirmer que litalie est minimaliste, alors cest que tu as une conception du foot très « bizzare ».

    stp christophe, réfléchit un peu avant de contrer mes dires, car tu es incohérent et peu crédible.

    ciao…et sans rancune.

  13. Incohérent et peu crédible? ce nest que ton avis Ramon, les lecteurs de notre site favori se feront leur propre opinion à ce sujet, et puis il en faut plus pour me vexer.

    En lisant le premier paragraphe de ton intervention consacré à léquipe dItalie, jai juste eu limpression de réentendre pour la millième fois la même théorie sur le prétendu minimalisme à litalienne. Personnellement, je suis supporter de la Squadra depuis 1982, ça ne date donc pas dhier. Comme dautres équipes, elle est brillante parfois, moyenne dautres fois, et à la peine de temps en temps comme lors des deux derniers matches qualificatifs cette semaine. Ce que je supporte difficilement, cest cette espèce de pensée unique quont beaucoup de gens à son sujet : Italie = Catenaccio. LItalie a toujours eu une grande défense cest vrai, mais pour moi ce nest pas une tare au contraire. Une grande équipe DOIT avoir une grande défense. Et la Squadra Azzura a toujours été également très forte tactiquement, ça aussi cest une belle qualité dans ce sport collectif quest le football. Et lorsque, comme en 2006, tout ça se coordonne parfaitement, avec également quelques individualités au top de leur forme…et bien lItalie finit championne du monde.

    Voilà, cétait mon petit plaidoyer pour cette équipe que je supporte depuis 26 ans et probablement encore pour les 26 prochaines années (bon, je ne crois pas que se serait au point dêtre capable comme Yves Martin de faire un aller-retour depuis une île paradisiaque pour ne pas rater un match ;-))

    Salutations à ta tendre épouse…italienne ( quelle chance tu as 🙂 )

    ciao…et sans rancune.

  14. @napoléon

    je ne calcule pas, cest de la pure logique.

    lorsquune nation est championne deurope en jouant un beau football, et quand cette même équipe reste invaincue durant 2 années et 27 matchs de suite….il est logique de la citer comme lune des grandes favorites pour le titre mondial dans 2 ans.
    néanmoins napoléon, avec ta mauvaise foi caractérisée, je sais que toi et la logique…ca fait deux.

    @ch. logoz
    je partage ton avis sur 2 points, litalie a souvent eu une excellente défense et aussi que les italiens sont les rois de la tactique.
    cependant, il est relativement rare de voire la squadra jouer un beau football offensif et spectaculaire.
    lors du mundial 2006, ils ont été champions en jouant vraiment bien quun seul match…cétait contre les allemands en demi-finale.

    a contrario, lespagne a gagné leuro en jouant bien 5 matchs sur 6…sauf contre litalie.

  15. @ Ramon
    « il est relativement rare de voire la squadra jouer un beau football offensif et spectaculaire.
    lors du mundial 2006, ils ont été champions en jouant vraiment bien quun seul match…cétait contre les allemands en demi-finale. »

    Italie – Ghana et Italie-Ukraine… Il se sont 2 fois promenés…

    Dautre part, ça sent la rancoeur espagnole qui ne supporte pas quune équipe puisse jouer différement quoffensivement…. LItalie est minimaliste, parfois très défensive mais cest pour cela quon la vénère (même moi qui est suisse pure souche). Ce quon aime en cette équipe, cest quelle est capable de se sortir (souvent avec beaucoup de chances et parfois avec un talent incroyable) de situations desastreuses dans lesquelles elle sy est mise toute seule….

    A+

  16. @futsal

    pour ta gouverne, contre lukraine litalie ne sest pas promenée. cétait même très serré…et le score de 3-0 est très très flateur pour les italiens et ca ne reflète pas la physionomie du match.
    car lorsquil y avait 1-0, lukraine a failli marquer 3 fois en 10 minutes…et cest grace à un buffon exceptionnel les ukrainiens nont pas égalisé.

  17. Julien, cest quand même gonflé de ta part de mettre dans la catégorie « ténors de la zone Europe » lAngleterre et de ne pas citer la Russie ou la Croatie, mais je suis peut-être de mauvaise foi ou aveuglé par une passion partisane 😉

    Merci pour lallusion à la Hongrie, allez je fais une promesse solennelle : si la Hongrie est en passe de se qualifier et joue un match décisif à la maison, je toffre le voyage à Budapest et on fait larticle de lannée (au moins) !

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