Des Français peuvent en cacher un autre !

On parle toujours du magnifique revers de Gasquet, du fait qu’il a presque autant de talent que Federer, on parle aussi de Monfils ou de Tsonga, meilleur joueur tricolore depuis des lustres, mais on en oublie un autre, qui est à deux doigts de remporter son billet pour le Masters de Shanghai. Si Cassius lui a été préféré par la FFT en tant que numéro un français, Gilles Simon est un joueur dont il faudra se méfier dans les prochains mois. Joueur discret, contrairement aux singeries de Monfils, sa progression impose désormais le respect.

Le Neuchâtelois d’adoption se retrouve effectivement à six petits points de Del Potro et à une unité supplémentaire de Ferrer. Sachant que le second nommé ne dépassera pas les quarts à Paris et qu’il ne joue en plus pas cette semaine, Simon a une excellente chance d’aller au Masters cette année. Voilà de quoi mettre du baume au cœur de nos chers voisins qui auront de quoi se réjouir malgré la saison catastrophique de Gasquet et les blessures à répétition de Tsonga, qui ne pourra décemment pas prétendre à la place de numéro un français tant qu’il passera plus de temps à se battre contre son physique que contre ses adversaires.

Stan creuse sa propre tombe…

En s’inclinant au premier tour du tournoi de Bâle, Stan a sérieusement hypothéqué ses chances de participer au Masters. Ses principaux rivaux ont d’ailleurs hérité d’un tirage qui devrait leur permettre d’accéder en quart voire demi-finale cette semaine. Ce ne serait donc plus une quarantaine de points qu’il faudrait remonter mais entre 60 et 70. Une victoire à Paris valant 100 points, autant dire que le rêve semble grandement terminé pour le Vaudois.

Stan : une fin de saison en queue de poisson

Mais pourrions-nous vraiment lui reprocher de ne pas se qualifier pour le tournoi de fin d’année ? Tout d’abord, ils sont nombreux à avoir un meilleur palmarès que lui cette année (on rappelle qu’il est toujours à la recherche de son premier «vrai» succès sur le circuit). Ensuite, avec une médaille d’or à Pékin et une première incursion dans le Top 10, il y a de quoi être satisfait. Ces bases posées, il ne tient qu’à lui de repousser ses limites durant la saison prochaine car cette saison a tout de même un petit goût d’inachevé…

Et un, et deux… et quatre joueurs à suivre désormais !

On parle, on parle, mais on en oublierait presque qu’il y en a un qui se retrouve en position très intéressante avant de partir en Chine. Auteur d’une fin de saison fantastique, Murray pourrait très bien se glisser une nouvelle fois sur la plus haute marche du podium dans les trois derniers tournois qu’il disputera. Le supporter suisse que je suis espérant juste que cela ne soit pas lors du dernier car ce qui a été présenté en demi-finale à Madrid – à des lieues de la finale de l’US Open – a de quoi faire peur.
Le circuit peut être heureux. Après le début de règne de Federer où il était intouchable, l’arrivée de Nadal puis celle de Djoko, il a trouvé en Murray une quatrième personne capable de jouer un rôle important tout au long de l’année, contrairement à des joueurs comme Davydenko et Ferrer qui ne seront jamais capables de remporter un Grand Chelem. Si Del Potro parvient lui aussi à confirmer son niveau de cet été, la fête n’en sera que plus belle.

Murray, l’homme en forme

L’autre joueur à des lieues de sa dernière finale de Grand Chelem, c’est Djokovic, mais dans le sens inverse cette fois. En effet, le «futur maître du monde tellement il joue mieux que Rodgeur» est passé à deux doigts de la défaite au premier tour avant de ne trouver aucune solution face à Karlovic. Serait-il déjà au bout du rouleau comme l’année passée ? En tennis, plus que dans n’importe quel autre sport, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours, on espère juste qu’il ne sera pas un simple figurant en Chine.
Pour ce qui est du sommet de la hiérarchie, Federer a prouvé lors de ses matches contre Del Potro et Tsonga qu’il était en mesure de se battre durant cette fin de saison. Une victoire à Bâle et il serait parfaitement lancé pour Paris et Shanghai. Nadal quant à lui ne remportera pas deux fois ce Masters sur dur, malgré un tirage au sort plus que favorable. Rien de grave puisqu’il y a de grandes chances qu’il le remporte dans quelques mois sur terre et qu’il est assuré de terminer l’année en tant que numéro un mondial.

Écrit par Nicolas Jayet

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