Retour sur terre

Voilà, la Suisse a terminé l’année 2008 par une extraordinaire victoire face à l’ogre finlandais. Encore un de ces succès historiques qui marquera toute une génération, tout comme l’a été celui contre le Portugal à l’Euro. Et si nous dressions un petit bilan de l’exercice ?

Ne l’oublions pas, cette année 2008 devait être la plus grande de l’histoire du football suisse, avec un Euro organisé à la maison, avec des ambitions, avec des joueurs s’imposant – nous a-t-on dit – sur la scène internationale, avec un sélectionneur considéré comme le héros de la patrie et son successeur comme l’un des meilleurs au monde. Passons rapidement au bilan chiffré : 13 matches, 7 victoires, 1 nul et 5 défaites, pour un goal-average de 21-16.

La crise

Dirigée par un vieux monsieur fatigué, laxiste et dépassé par l’ampleur de sa tâche, la Suisse a commencé son pensum comme elle avait terminé le précédant : par des défaites. Bon, rien à voir avec les déconfitures contre les Etats-Unis et le Nigéria de fin 2007. Là, la Nati se frottait à l’Angleterre et à l’Allemagne. Revers logiques, rappelait le monde entier. Oui, si ce n’est que pour un candidat autoproclamé au sacre continental quatre mois plus tard, l’impuissance affichée sur le terrain avait de quoi inquiéter.
Non, la Suisse n’allait pas bien. Elle traînait son vague à l’âme depuis la fin de la Coupe du monde 2006 et voguait avec à sa tête un capitaine absent. Non, je ne parle pas de Frei, mais bien de Köbi Kluhn. Entre errements tactiques, aberrations dans le coaching et fainéantise notoire, le Papy a réussi à casser le jouet qui avait diverti le peuple suisse jusqu’à le faire rêver. Et la performance n’était pas moindre !
Continuant à se voiler la face, l’ASF et Kluhn firent comme les grands, en programmant des matches amicaux avant l’Euro contre des brêles. Oh, qu’elles furent rassurantes ses victoires contre la Slovaquie et le Liechtenstein ! Elles permirent tout au plus au Papy et aux dinosaures des instances du football helvétique de retarder l’échéance inévitable, celle de la vérité du terrain. « Nous devons être prêts le 7 juin ! » Oui, merci, on a vu le résultat…

La confirmation

Un Euro totalement raté. Jamais un pays organisateur n’avait été, dans toute l’histoire de la compétition, éliminé après deux matches seulement. Bon, certains diront que sans le but d’Arda à la 93ème contre la Turquie, la troupe au Papy aurait été qualifiée. Que sans la blessure de Frei, tout aurait été différent. Que cela n’a tenu à rien. Libre à eux de se mentir sur la réelle valeur de notre équipe nationale.
La vérité est que la Suisse est une formation moyenne, qui doit faire avec ses moyens souvent limités, qu’elle peut créer l’exploit en étant préparée au mieux, mais qu’au milieu de l’année 2008, elle était certainement l’équipe la plus faible de l’Euro du fait notamment de l’incompétence de son sélectionneur. Et qu’il n’est quand même pas normal que les internationaux suisses soient aussi fragiles physiquement. Mais c’est un autre (très vaste) débat.

La déception

On attendait, après cet Euro catastrophique, Ottmar Hitzfeld comme le Messie, comme Gottmar Hitzfeld. Eh bien on s’est bien marré… Une victoire de principe contre Chypre, qui a permis aux malades mentaux qui militaient pour une sélection de Stocker (et de Fabian Frei !!!) à l’Euro de se laisser aller au « je vous l’avais dit ». Mais la suite a rapidement replacé l’église au milieu du village.
Un inquiétant match nul à Tel Aviv – non pas que le résultat n’a pas été bon, mais la manière… -, une branlée honteusement historique et mondialement célèbre contre le Luxembourg – qui a une équipe de football, pour ceux qui ne le savait pas – et la prise en pleine figure d’une autre réalité si cruelle : nos joueurs n’ont rien de ballons d’or ! Oh que ça fait mal.

Le réveil

Hitzfeld a, contrairement à son prédécesseur, eu l’honnêteté d’avouer ses fautes. Il ne connaissait pas bien son équipe, il avait mal évalué le potentiel de certains joueurs, il a besoin de plus de temps pour imposer sa philosophie et apprendre aux bourrins helvétiques quelques rudiments footballistiques.
A ce titre, la victoire contre la Lettonie m’a beaucoup plu. Pas en terme de qualité de jeu, mais pour tout ce qu’elle représente. Une équipe moyenne, nouvellement formée par un sélectionneur un peu surpris, tendue et crispée après l’épisode luxembourgeois, qui va s’arracher pour battre les modestes mais rugueux Lettons. Ce que nos amis entraîneurs de Ligue 1 appellent souvent "match référence" pour construire la suite.
La suite ? Une victoire inespérée en Grèce, en pratiquant un football fort convenable. Puis une autre – avec beaucoup moins de panache – en amical face à la Finlande. La machine est lancée. La Suisse devrait logiquement taper les Bulgares en février, avant de faire six points contre la Moldavie en mars/avril. De quoi aborder le sprint final pour la Coupe du monde 2010 dans la peau du leader et non pas du poursuivant.

Bilan

Mais il faut savoir raison garder. Je pense que la Suisse sera de la partie en Afrique du Sud. Elle en a en tout cas les moyens et milite dans un groupe franchement aussi compliqué que l’organigramme de la Corée du Nord. D’ailleurs, Gottmar ne serait pas venu en cas de mission impossible. C’est qu’il a une réputation à défendre. Ainsi a-t-il attendu le tirage au sort avant de donner son accord. Sûr qu’il aurait eu un empêchement au moment de signer son contrat si, en lieu et place de la Grèce et d’Israël, c’eût été l’Italie et la Russie.
Sur le terrain, les derniers mois ont été riches en enseignements Magnin doit sérieusement se remettre en question s’il entend continuer avec l’équipe nationale et en club car Spycher ne craque jamais et Ziegler – que j’apprécie particulièrement depuis longtemps – pointe son nez. Il existe aussi une vie sans Patrick Müller. Un attaquant comme Nkufo a besoin de se sentir en confiance pour bien tourner. La Suisse n’est pas la même sans Behrami. Entre Lichtsteiner et Degen, il n’y a pas photo.
Enfin, tout un tas de considérations qui demandent encore confirmation. Mais qui nous permet d’envisager des vacances sportives en Afrique du Sud à l’été 2010.

Écrit par Psyko Franco

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24 Commentaires

  1. Très bon constat de la situation. Rien à dire. La fin d’année me rassure un peu. Le match contre la Finlande était, certes, brouillon, mais on avait un mi-équipe voire un quart d’équipe à chaque mi-temps. Un constat est clair : Un Lichtsteiner sans Behrami n’a rien à voir avec un Lichtsteiner-Fernandes ou quelconque autre joueur, un Degen-Behrami est encore pire. Lichtsteiner-Behrami est sans doute le plus beau duo sur les côtés qu’on ait eu depuis des années. Ils défendent et attaquent ensemble. Ziegler a été bon à gauche mais je reste persuadé qu’il peut apporter beaucoup plus dans un poste de milieu gauche ou même milieu offensif. Malheureusement ou pas, il y a Barnetta, très prometteur mercredi mais, une fois n’est pas coutume, trop collectif. Il doit tenter comme au Bayer.

    Valentin

    PS: Vous avez eu une petite pub sur l’Afterfoot de RMC hier soir où les Cahiers du Football ont parlé de vous. Par ailleurs, je suis passé à l’antenne en 2e partie.

  2. Bon article de Psyko. Bon, on connaissait déjà son avis sur Kuhn, il en a remis une couche mais comme j’ai le même avis que lui sur la question, je ne peux qu’opiner.

    Par contre, je ne pense pas qu’Hitzfeld a accepté le poste de sélectionneur uniquement après avoir découvert le tirage des groupes qui mettait en effet la Suisse dans un groupe très abordable et qu’il l’aurait refusé si le groupe avait été plus ardu. Là franchement, c’est un peu gratuit d’affirmer ça.

    Pour terminer, et tout comme Psyko, essayons d’être optimiste pour la suite, il y en effet un certain nombres de signes positifs qu’on peut aperçevoir, en tout cas à ce stade, moi j’ai envie de faire confiance à Ottmar, il me plaît infiniment mieux que son prédécesseur dans son choix des joueurs et son coaching. J’ai également l’impression qu’il doit être un motivateur d’une autre trempe que le Papy (pour reprendre un terme cher à l’ami Psyko)

    Allez, Hop Suisse ! Et vivement 2009, qu’on sache définitivement si cette équipe a des c…dans le pantalon.

  3. @ Valentin.
    J’ai aussi écouté l’after foot hier soir. D’ailleurs j’écoute souvent cette émission et je t’ai entendu plusieurs fois.
    Dans cette émission, ils ont parlé de carton rouge, car ils s’interrogeaient de savoir si on peur se moquer de tout dans le foot. Daniel Riolo, un Pysko Franco français, qui critique toujours à sorti cette phrase quand l’animateur a parlé de CR :  » Ils savent jouer au foot en Suisse ? » et après il a dit un truc sur le servette mais je m’en souvient plus trop ce qu’il a dit.
    Voila

  4. Merci Psyko.

    Mais bon, si même toi tu commences à être optimiste et enthousiaste avec les prestations de la Nati, ça me promet de bons rires en 2010 (si la Suisse se qualifie pour la Coupe du monde s’entend…). Je vous vois déjà tous vous enflammer avant le tournoi… comme avant ce mémorable Euro.

    Ceci dit, je n’ai vu aucun match de l’équipe de suisse dernièrement… Mais pour avoir lu les compte-rendus et avoir vu ne serait-ce que Degen à l’oeuvre avec Arsenal en coupe (quel désastre, spectaculaire!), je crains qu’il est encore loin d’être sûr que la Suisse aille en Afrique du Sud et encore moins qu’elle y fasse bonne impression une fois sur place.

    Et l’Espagne me direz-vous? J’y arrive… et je serai bref: L’Espagne a gagné son match amical contre un Chili surexcité par 3-0 portant ainsi sa série à 28 matchs sans défaite (dont 25 victoires), la dernière défaite date du 15 novembre 2006.

    Le bilan de notre nouveau sélectionneur, Del Bosque: 6 victoires en autant de rencontres (en présentant toujours un jeu aussi plaisant à regarder). Mais avec cette équipe, ce n’est pas vraiment un exploit…

    Même avec ton cher Köbi à sa tête et avec Brélaz comme préparateur physique, je suis persuadé que l’Espagne se qualifierait pour la Coupe du monde les doigts dans le nez, c’est dire le potentiel de notre groupe. C’est certainement la meilleure séléction du monde à l’heure actuelle, et pratiquant le meilleur football.

    VIVA ESPAÑA!

  5. @ Jojo :

    C’est la première fois que je passais à l’After. Mais je suis passé deux fois chez Coach Courbis. Les cons, ils pensaient que le SFC n’existait plus…

  6. @crevette à l’ail

    en effet, l’équipe d’Espagne est très très forte et elle est aussi imbattable depuis plus de 2 ans. a cet effet, notre équipe nationale montre un tout autre visage que le pitoyable et ridicule Real Madrid.

  7. Pourquoi es-tu toujours si négatif Ramon?

    Tu pourrais dire plutôt que l’Espagne a non seulement la plus belle équipe nationale, mais que son championnat possède aussi indiscutablement la meilleure équipe de club, le FC Barcelone.

    Les deux équipes de la péninsule Ibérique allient à merveille l’efficacité au spectacle pour le plaisir de TOUS les amoureux du ballon rond, à l’exception d’un certain Marc…

    Pour ce qui est des petits déboires que le Real connaît momentanément (et que tu ne manque pas de mentionner si inopportunément), il ne s’agit là que d’un épiphénomène dans la vie du club le plus titré de l’histoire de ce sport. Et il ne fait AUCUN doute, ne t’en déplaise Ramon, que le Real Madrid continuera à noircir les livres d’histoire à l’avenir.

  8. @Crevette

    Sache que je ne suis pas négatif, je suis juste réaliste !

    Et la réalité actuelle est que mon Barça pratique un beau football tout comme l’équipe d’Espagne…et que ton Real est la risée de tout le pays, surtout depuis sa mémorable élimination contre le R. Union :o)

  9. Moi aussi, je suis Réaliste.

    C’est bien pour ça que j’ai dit que « ton » Barça pratiquait effectivement le plus beau football et que je fais partie de ceux qui prennent du plaisir à les voir jouer…

    Le Real (qui n’est qu’à 5 points, calme ta joie!) se relèvera tôt ou tard… Exactement comme Barcelone a su le faire après ses deux longues années de traversée du désert…

  10. En effet, mon Barça n’a que 5 pts d’avance et je me réjouis d’ores et déjà de compter les points d’écart après le prochain classico.

    Concernant la traversée de 2 ans du désert de mon Barça…n’oublie pas qu’ auparavant ton Real a traversé 4 ans de désert !…et c’est sans compter les nombreuses années que ton Real n’a pas dépassé les 1/8 en Champions League !

  11. @ la crevette à l’ail
    dis donc, chais pas si tu as une poutre dans l’oeil, mais la perf de ton équipe en Belgique fut vraiment à la limite et vous avez eu le cul des Champions d’Europe de gagner. Très bien pour l’instant …
    On attend de voir la suite pour une trajectoire digne de celle de votre Popeye en fin de cycle ??….
    On prend le pari ?

  12. @cc

    Nadal en fin de cycle……tu as bu quoi pour débiter ce genre d’âneries.
    Pour ton info, Nadal est blessé, mais certainement pas en fin de cycle.

    Tu ne connais pas grand chose en tennis…Nadal n’a que 22 ans, et il va rester au sommet encore longtemps.

    Et tu oses dire que l’Espagne a eu de la chance…rarement dans l’histoire une équipe nationale est parvenue à rester invaincue durant 28 matchs.

    Sache que tous les spécialistes s’accordent à dire que l’Espagne est l’une des 4 grandes favorites pour le titre mondial en 2010.

    Alors, stp, cesse donc de jalouser les nombreux succès sportifs espagnols. Tu devrais déjà commencer à penser au terrifiant match retour de la Nati face au redoutable Luxembourg.

  13. @ CC

    Quand tu veux ! Mais il va falloir parier gros…

    Après avoir gagné 23 bières, 11 pizza, 1 repas gastro, 1 scooter, et doublé mon salaire de juin à août, je ne pari plus des « shots » ou des chopes, je pari des laptops.

    Mais avant de parier quoi que ce soit, poses toi la question : est-ce que tu te sens véritablement prêt à défier le Nostradamus d’or en titre ?

    Les moules-frites ont une belle équipe. Ce fut un match difficile pour l’Espagne…. le fait qu’il a fait très moche (pour changer) n’a pas aidé… En plus, on encaisse le premier but… mais l’Espagne a haussé son niveau de jeu et s’est imposé 2-1 au final… Un match mémorable, surtout pour le fabuleux but d’Iniesta (oui Ramon, c’est TON Iniesta !) qui égalisa sous un déluge de façon majestueuse. J’espère, cher CC, que tu ne t’es pas pris de tronc dans l’œil et que tu puisses pleinement profiter de ce chef-d’oeuvre : http://www.youtube.com/watch?v=Tl403YYrh08&feature=related

  14. C’est pas le Nostradamus d’Or que CartonRouge.ch aurait dû décerner à la Crevette qui sent l’ail, mais le Cigare d’Or ou le Melon d’Or !

    I have a dream…on est en juin 2010 en Afrique du Sud…l’Espagne vient de se faire éliminer au premier tour de son groupe…Nadal est toujours en train de purger une suspension de deux ans pour dopage…

    C’est dommage parce j’aimais bien l’Espagne et j’aimais bien Nadal…avant…c’était avant que la bestiole à l’ail vienne à intervalle régulier ici pour nous chanter son cocorico pro-espagnol…j’sais pas si je suis le seul…ou bien si y en a d’autres qui comme moi ont developpé la même allergie? on pourrait se regrouper en une association, on l’appellerait : « des crevettes à l’ail pour dîner?plus jamais ça »

  15. @Ch. Logoz

    comme je te comprends…la crevette à l’ail me saoule également, et pourtant je suis espagnol.

    en revanche, concernant ton dream……je crois que tu peux d’ores et déjà l’oublier, car ton rêve manque cruellement de réalisme.

  16. Autant j’ai beaucoup, beaucoup de peine avec les « sales » et trop regulieres histoires aux relents fascisants du foot espagnol, autant je suis (depuis l’epoque de notre amigo Miguel Indurain) tres, tres dubitatif en ce qui concerne le cyclisme espagnol (le cyclisme suisse n’est pas bien meilleur d’ailleurs, salut Tony et autres…), autant lorsqu’il s’agit de Nadal, la je n’ai pas de doute sur le talent extraordinaire du garcon et sur le fait qu’il est – a mon avis- clean. Il est numero un a force de travail et de volonte, point final.

    Pour le spectacle, esperons qu’il soit epargne par les blessures en 2009, car il merite de defendre sa place de numero un mondial sur les courts.

    D’ou l’on reparle du calendrier debile de l’ATP Tour, ou les top players – s’ils veulent defendre leurs points – sont soumis a un calendrier surcharge et – on l’a malheureusement vu avec Nadal et Federer – les efforts se paient tres cher en fin d’annee. Bref, c’est un autre sujet, ici c’est la partie foot, desole pour cette parenthese.

  17. Pourquoi tu nous parles de l’Espagne Crevette à l’ail ! C’est un article sur l’équipe de Suisse… Va te la jouer ailleurs !!!

  18. 2008, année de l’Espagne…
    Curieusement l’Espagne, pays d’un certain docteur Fuentes….

    Mais non je lol
    Bravo à l’Espagne, c’est tjrs un plaisir à voir joueur l’équipe nationale…

  19. T’es rigolo, descend degen comme tu veux (il le mérite souvent d’ailleurs), encore que je vois pas comment tu peux vraiment juger de sa performance en Angleterre (à Liverpool et pas Arsenal, soit dit en passant, pour quelqu’un qui a trouvé ça spectaculaire, tu me fais décidément bien rire), il est tt le tps blessé… Révise tes notes stp ou alors dis rien

  20. L ‘Espagne est un bon exemple, meme privé de leurs « leaders » ils peuvent se surpasser et vaincre une équipe qui theoriquement est plus forte qu’elle !
    Chose que nous, Suisse, n arrivons pas toujours à faire.
    (Trop) Souvent cela se joue sur des détails, peut-être trop respecteux, trop calme, trop lent, trop Suisse kwa..
    Esperons que M.Hitzfeld saura trouver les justes mots afin de relancer cette équipe jusqu’à sa juste trajectoire:
    WC 2010 South Africa
    p.s. Venez nombreux mecredi 11 /02/ 2009 à Genf montrons qu en Romandie aussi on fait du bruit et on est derrière la Nati !

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