Jonathan Roy au LHC, une évidence

L’annonce du transfert de Jonathan Roy du HCC au LHC en a surpris plus d’un. Et pourtant, c’était cousu de fil blanc pour qui connaît la propension des dirigeants lausannois à engager des joueurs détestés, moqués ou craints par le public de Malley. Petit florilège non exhaustif.

On ne va pas revenir sur le comportement de Jonathan Roy lors de la sinistre demi-finale de play-off entre le Lausanne Hockey Club et le HC La Chaux-de-Fonds, chacun a sa propre opinion sur le sujet. Le fait est qu’en devenant la bête noire du public lausannois, puis en signant à Malley quelques mois plus tard, le Canadien est venu s’ajouter à la longue liste des joueurs et entraîneurs qui ont été dans le collimateur de Malley, pour leur comportement détestable, leurs performances brillantes ou ridicules contre le LHC ou toutes autres raisons, avant de débarquer dans le temple du hockey romand. Jean Gagnon : Il fut un temps où l’ambiance était beaucoup moins policée dans nos patinoires, les oreilles moins prudes et où les insultes fleurissaient beaucoup plus allégrement qu’aujourd’hui. Jean Gagnon peut en témoigner, lui à qui, à son époque octodurienne, le public de Malley avait dédié une bonne demi-douzaine de chansons assez peu amènes, que je m’interdirai de répéter ici. Quel ne fut pas la stupeur des fans lausannois lorsque P’tit Jean fut transféré au LHC. Sceptique au départ, le public de Malley s’est rapidement laissé conquérir par son numéro 3, devenu l’âme de l’équipe et l’un des héros de la mythique promotion de 1995, même si, hospitalisé, il avait raté le non moins mythique match du 4 avril 1995.
Hans Kossmann : 1994, 5e match décisif de la finale des play-off de LNB entre Rapperswil-Jona et le LHC, un absent de marque : le Saint-Gallois Hans Kossmann, suspendu. Je ne me souviens plus ce qu’il avait fait, ce devait être une agression inqualifiable. 4 avril 1995, 5e match décisif de la finale des play-off de LNB entre LHC et GC, un absent de marque (outre Jean Gagnon) : Hans Kossmann, désormais lausannois, suspendu. Je ne sais plus ce qu’il avait fait, sans doute une broutille injustement sanctionnée.
Andy Krapf : à l’automne 1992, le joueur d’Herisau Andy Krapf se révèle au public vaudois avec un vilain coup de canne au visage du Lausannois Jean-Marc Gaulin et quitte la glace sous la bronca de Malley. Le Canadien ne retrouvera jamais une totale acuité visuelle et ne rejouera plus au hockey sur glace. Andy Krapf débarquera lui en 1998-1999 au LHC où il se distinguera par un état d’esprit et un fair-play remarquables.
Marcel Wick : La finale des play-off 1994-1995 entre Lausanne et les millionnaires de GC a été extrêmement houleuse. Avec son jeu très physique et ses incessantes tentatives d’influencer les arbitres par sa longue expérience, Marcel Wick devient rapidement le Zurichois le plus détesté du public lausannois. Je me souviens du 4e match de la série, gagné par GC dans une ambiance délétère, avec Marcel Wick, juché sur ses patins, dépassant tout le monde de deux têtes, toisant les supporters lausannois avec mépris lorsqu’il traversait la route pour rejoindre les vestiaires du hangar du Neudorf. Trois jours plus, Wick et GC exploseront dans le chaudron de Malley, que le vétéran zurichois rejoindra la saison suivante. Il n’y jouera que très peu, handicapé par des problèmes dorsaux.
Rolf Ziegler : Autre joueur particulièrement détesté pour son jeu physique, voir brutal, lors de cette mythique finale LHC-GC, Rolf Ziegler. Le futur international (si,si…) a également rejoint Malley en 1995-1996, mais son coup de patin n’y a pas laissé les mêmes souvenirs que celui de Paul Lawless.
Slava Bykov : En 1996, l’ère russe touche à sa fin à Saint-Léonard, Gottéron a pour l’éternité laissé passer sa chance de devenir un jour champion suisse et l’épaule de Slava Bykov est en compote. Gabriel Taccoz précipite Fribourg en play-out contre le LHC. L’entraîneur lausannois d’alors, l’imbuvable Doug McKay, ne trouve rien de plus intelligent que d’envoyer ses joueurs s’acharner sur l’épaule meurtrie de Slava Bykov. Cette tactique ne paiera pas et, peu rancunier, le tsar est venu finir sa formidable carrière au Lausanne Hockey Club.
Philippe Bozon et Laurent Stehlin : On est toujours en 1996 et c’est une poule à 3 entre le LHC, GC et le HCC qui doit déterminer l’ultime pensionnaire de LNA. Battu d’entrée à Zurich, le LHC réagit en atomisant la Chaux-de-Fonds, dont les deux joueurs vedettes, Laurent Stehlin et Philippe Bozon, ont d’ores et déjà signé à Lausanne pour la saison suivante. Le lendemain, les dirigeants neuchâtelois d’alors, Daniel Monnat et Jean-Claude Wyssmüller, dans une émission qui devait s’appeler Fans de Sports, fustigent leurs deux joueurs et surtout le grand méchant riche LHC qui cherche à déstabiliser le pauvre petit HCC sans défense et sans ressource. Comme quoi, on n’a pas beaucoup évolué dans les Montagnes depuis lors. Une semaine plus tard, Stehlin et Bozon démontreront l’innocuité des théories de leurs dirigeants en précipitant le relégation de leur futur club dans une soirée où presque chaque attaque neuchâteloise finissait au fond des filets d’un LHC démobilisé. Et il n’y avait même plus de bière aux Mélèzes pour tenter d’oublier ce fiasco… Stehlin et Bozon ne feront qu’un court passage au LHC, en proie à de graves problèmes de liquidités peu après leur arrivée.
Paul-André Cadieux : A deux reprises, la trajectoire du LHC s’arrêtera en ¼ de finale des play-off de LNB contre Paul-André Cadieux, à la tête de Bienne en 1999 et Genève en 2000. A chaque fois au terme de séries à couteaux tirés, au cours desquelles le coach Canado –Suisse ne s’est pas fait que des amis du côté de Lausanne. Il y passera pourtant deux saisons, avec diverses casquettes : entraîneur, directeur sportif, chef de la formation. Sans grand succès.
Michel Wicky : En 2000, c’est un quart de finale explosif qui oppose les millionnaires de Genève-Servette et le LHC, qui vient de s’attacher les services de l’ex-star du SCB Daniel Marois. Fidèle à ses méthodes, Paul-André Cadieux commet l’un de ses soldats anonymes, Michel Wicky, à la provocation et aux coups fourrés sur le Canadien. La stratégie réussit au-delà de toute espérance, Marois sort de ses gonds et passe complètement à côté de la série. Michel Wicky s’est lui pris une sacrée volée mais, survolté, finira même par marquer lors du 4e match consacrant le succès genevois. Il sera rappelé par les adolescents remplissant le kop genevois qui vivaient là leurs premiers émois de hockey, sous les huées de Malley. Qu’il rejoindra après la promotion du LHC en LNA en 2001 ; il s’y fera beaucoup plus discret.
Dmitri Shamolin : Ce devait être un match ordinaire de LNB un mardi soir, si tant est qu’il puisse y avoir un match ordinaire entre Martigny et le LHC. Mais le match dégénère, l’arbitre M. Eichmann disjoncte, multiplie les pénalités contre le LHC et expulse cinq Lausannois dont l’entraîneur Benoît Laporte (qui avait cassé le nez de René Grand), Slava Bykov et Serge Poudrier. A l’origine de maintes fautes sifflées contre le LHC, Dmitri Shamolin, lequel se laissait tomber à chacune de ses apparitions sur la glace de la Grange d’Octodure, abusant l’arbitre comme un Luca Toni des grands soirs. Dmitri Shamolin arrivera au LHC en 2000-2001 et sera l’un des grands artisan de la promotion en fin de saison. Le Russe restera à tout jamais comme l’un des enfants chéris de Malley, de ceux dont la simple évocation du nom suffit à provoquer des frissons pour tout supporter lausannois qui se respecte.
Reto Schürch : En 2001, moins de quarante-huit heures après un 5e match de demi-finale de folie contre Viège, le LHC débute sa finale contre Bienne à Malley. Les jambes lourdes, les Lausannois sont à la peine et les prolongations s’éternisent. Jusqu’à ce qu’Oliver Tschanz n’abuse Reto Schürch depuis la ligne rouge en voulant mettre le puck au fond de la patinoire. Trois jours plus tard au Stade de Glace, Reto Schürch anéantira les frêles illusions biennoises avec plusieurs nouveaux cadeaux au LHC. Il sortira rapidement sous les « Merci Reto » des fans vaudois. Quelques semaines plus tard, il avait signé à Lausanne, où personne n’a oublié ses Schürcheries.
Misko Antisin : Catalogué affreux parmi les affreux lorsqu’il évoluait avec les cogneurs zougois et genevois, Misko Antisin n’a pu se réhabiliter lors de son très bref passage (1 match) sous le chandail lausannois.
Bernie Sigrist : En avril 2005, le LHC sombre lamentablement et presque sans combattre contre le modeste Bâle. Au côté des mercenaires Legwand et Domenichelli, Bernie Sigrist a été l’un des principaux bourreaux du LHC en étant décisif lors des victoires bâloises des matchs 1 et 4 de la série. Après un passage à Ajoie, il débarquera à Malley au début de la saison 2007-2008. Ses débuts seront peu convaincants mais il s’est ensuite peu à peu imposé comme l’un des meilleurs éléments lausannois{et, juste retour des choses, sera l’un des principaux artisans de la prochaine ascension du LHC en LNA, au détriment du EHC Biel, mais chut…}
Tomas Dolana : Le 29 novembre 2005, la faillite du Forward Morges est consommée et la plupart des joueurs morgiens se sont déjà engagés avec d’autres clubs, à l’instar de Tomas Dolana au LHC. Les Bulldogs s’offrent cependant un dernier baroud d’honneur en battant le grand voisin LHC 6-4. Le grand bonhomme du match a été Tomas Dolana qui a tourné autour de ses futurs coéquipiers lausannois pendant 60 minutes. Quelques jours plus tard, il rejoindra Malley où on ne le verra jamais aussi bon qu’il ne l’avait été ce soir-là aux Eaux Minérales.
Patrice Lefèbvre et Jesse Bélanger : A la fin de la saison 2005-2006, le LHC est assez nettement battu en ½ finale des plays-offs par le EHC Biel du duo Lefèbvre-Bélanger. Les deux Canadiens s’engageront avec les Lions la saison suivants mais n’ont laissé qu’une impression mitigée, ne parvenant pas à éviter une nouvelle défaite en demi-finale contre Bienne.
Chris McSorley : Lors des trois saisons où les deux clubs se sont côtoyés en LNA, entre 2002 et 2005, la tension était à son comble lors des derbies entre le Lausanne Hockey Club et Genève-Servette. On a même vu des matchs amicaux en plein mois d’août dégénérer et Chris McSorley pleurnicher que les joueurs lausannois étaient trop agressifs pour ses danseuses. Mais, depuis la relégation du LHC, le satrape des Vernets ne cesse de clamer son amour pour le LHC, à tel point qu’il est devenu le…, le quoi, au fait, du LHC ? président, parasite, actionnaire, entraîneur, mécène, partenaire, bienfaiteur, fossoyeur, directeur sportif, je te laisse souligner ce qui convient.
René Grand : On termine avec une légende urbaine, impliquant l’homme le plus haï des supporters lausannois ces vingt dernières années, l’inénarrable président-entraîneur du grotesque HC Martigny, René Grand. Je te rassure, le précurseur de Christian Constantin n’a jamais occupé la moindre fonction au LHC. Mais, en 1991, le LHC de Billy Flynn, Paul Lawless, Peter Martin, Mike Kaszicky, Rick Mettler, Adrian Bachnofner et consorts est un fringant leader de LNB. C’est alors que surviennent des graves difficultés financières. Les stars quittent le navire et c’est une équipe exsangue, sans étranger, qui dégringole au classement et se retrouve en grand danger de relégation. C’est alors qu’un mystérieux et généreux mécène offre gracieusement deux étrangers, Jan Alston et Bill Terry, qui permettront au LHC d’assurer son maintien, au détriment du HC Sierre. Une rumeur insistante, jamais confirmée ni infirmée, prétend que le généreux mécène n’était autre que René Grand, qui préférait voir couler le rival cantonal plutôt que ce LHC qui le haïssait tant. Si la rumeur s’avérait fondée, René Grand a dû s’en mordre les doigts, en 1994, lorsque les rêves de LNA du HC Martigny ont été à jamais anéantis dans le chaudron de Malley au terme d’une demi-finale d’anthologie.
Ceux qui ne sont pas venus : J’en ai sans doute oublié quelques-uns mais, après avoir lu ce qui précède, tu conviendras que l’arrivée de Jonathan Roy n’a rien d’exceptionnel dans l’invraisemblable Histoire du Lausanne Hockey Club. Et encore, on peut s’estimer heureux qu’il y ait quelques unes des têtes de Turc de Malley qui n’ont jamais porté le maillot lausannois : Didier Schafer, Walter Gerber, David Bochy, Shawn Heaphy, Todd Elik, Yves Sarrault, Pierre-Alain Ançay (spéciale dédicace à quelqu’un qui se reconnaîtra), Kelly Glowa, Sven Schmid, Jeff Shantz…
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Julien Mouquin

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20 Commentaires

  1. Magnifique!!! Et tellement vrai…

    Quelles souvenirs (des bons comme des moins bons) en relisant tous ces noms… On comprend mieux pourquoi on est tellement attaché à ce club et à ces fantasques péripéties… On a vraiment jamais le temps de s’ennuyer avec ce club que l’on aime…

  2. Très bon article que de souvenir ! bon rien à voir avec l’article mais une péripétie qui m’a marqué dans ce club c’était l’arivée de l’incroyable « Jimmy Carson » ou de son fantôme c’est selon !

  3. L’ami René aurait-il trempé par Lausanne…là tu déconnes vraiment…on a beau pas aimé le rival cantonal, mais de là à aller supporter le LHC…! ..je crois qu’il aurait encore préféré boire de l’Henniez pour une année plutot que de faire ca !
    ….moquez-vous de Kelly Glowa…en attendant, il vaut mieux que cet espèce de bout de bois de Mikkola qui se traine cette saison..une chose est sure, ce bon René lui aurait planté son pied ou je pense depuis bien longtemps…

  4. moi je serais cotche à la tcho, bin le Roy je l’utiliserais à la bande pour la fermeture des portes…
    vous aurez compris que je trouve ces décisions anticipées assez abracadabrantesques (et pas seulement à l’encontre du LHC)
    Au mois de janvier on annoncera qui viendra pour la saison 2014-2015…..

  5. La Bundesliga et maintenant le hockey…

    Je me pose la question : Comment trouver le temps pour pondre autant d’articles de qualite ? Car ca prend du temps quand meme ?

    Votre avis ? :

    a) Julien Mouquin ne dors jamais.

    b) Julien Mouquin est prof et a donc beaucoup de temps libre

    c) Julien Mouquin a un frere jumeau.

    d) Julien Mouquin est le pseudo utilise par tous les membres de CR qui veulent redorer leur blason.

  6. Salut Sathip,

    Je connais bien Julien, je te donne la réponse:

    e) Julien Mouquin n’a pas de frère jumeau, n’est pas prof, ne dort pas beaucoup, aime la bière et surtout est passionné par le sport et par la ferveur populaire qu’il peut y avoir dans et autour des stades et patinoires.

    D’ailleurs, et malgré qu’il n’aime pas le Bayern, il est à Münich ce week-end. C’est le dernier stade allemand dans lequel il n’avait pas encore assisté à un match de Bundesliga. Donc, et pour cette raison là, il est allé à Münich ce week-end. Et peut-être que le week-end prochain, il sera à Thierrens, à Champvent ou à Bavois car il aime aussi passionnément le foot des talus. Ah, non attends, c’est la pause d’hiver en ligue inférieure. Bon ça fait rien, il ira peut-être voir le LHC, ou le LS, ou les deux tant qu’à faire, ou le FC Echallens, ou bien il retournera en allemagne, ou peut-être à Old Trafford, il adore ManU. Bon ben, il nous le dira lui-même. Il suffira de lire ses prochains articles.

  7. Je m’attendais à autre chose qu’une longue retrospective…
    Ce qu’il manque ces temps, c’est une analyse complète et objective du pourquoi Roy quitte le HCC.
    Sinon l’article est rès bon! Avec moultes infos et anecdotes oubliées dans les tréfonds de l’histoire ^^

  8. @Julien Mouquin : Erreur dans ton article : Yves Sarrault peut être rajouté à ta liste! Il a bel et bien fait une pige du côté de Malley!!! Je suis d’ailleurs étoné que personne ne l’ai relevé avant moi!

  9. @jack : la remarque se voulait un brin humoristique si jamais…..

    Bravo pour la bonne saison de Bienne, mais attention aux fausses joies! La première saison n’est en général pas la plus difficile…

  10. Très bons souvenirs… En remontant un peu plus dans le temps, on peut ajouter Real Vincent dans la liste : d’abord défenseur dur et intransigeant, hué à Montchoisi puis nommé entraîneur (avec quel succès!) au LHC…

  11. @Julien Mouquin : en fait, je dois me tromper… Avec tous ces étrangers qui se sont succédés. J’était sur qu’il avait fait quelques matchs, mais je ne retrouve effectivement rien. Autant pour moi! Je me disait aussi, au vu de l’article et de tes connaissances du LHC qui remontent apparemment a pas mal d’année que c’était un oubli étonant! Etonant également que les internautes n’aient pas réagi à mon affirmation erronée!

    Entres canadiens chercheur de m…., j’ai du le confondre avec Marois! Je croyait qu’on les avait eux les 2!

    Faudra que j’arrête la bière à Malley!

    A part ça, je ne connaissais pas cette histoire de René Grand qui aurait offert Terry et Alston au LHC, pourtant j’allais déjà à Malley à l’époque! Le mistérieux donnateur n’était-il pas plutôt déjà le célèbre Pierre « Monsieur X » Hegg?

  12. Bravo pour votre article. Que de bons et mauvais souvenirs. Est-ce que l’on retrouvera une nouvelle fois une ligne mitique au LHC comme la GDF de Montchoisi ?
    Et l’ambiance de Montchoisi où les gradins vibraient sous nos pieds…
    Les supporters du LHC

  13. De cette ambiance, les supporters actuels du LHC en rêvent certainement de cette période passée qui a marqué à jamais l’histoire du LHC,
    Espèrons que les joueurs de cette équipe y songent aussi… Car, il suffirait de quelques belles victoires pour faire revenir les spectateurs en masse à Malley.

  14. Héhé …. Julien !

    On en a assez causé de ces joueurs d’abord hués puis adorés. Et c’est vrai, t’étais le premier à me dire « t’façon il signera l’année prochaine chez nous, Roy ». C’était la saison dernière. Comme quoi, j’ai encore beaucoup à apprendre avant d’être si brillant dans l’analyse…

    A vendredi (on boit on a dit ! La dernière 1664 avant les litres de Brinkhofs)

    ÉconomieSuisse

    P.S: Il m’a fallu attendre la toute fin de l’article pour voir apparaître le nom du pire de tous ! Heureusement pour lui, il n’a jamais signé à Lausanne

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