Le carnet de notes des joueurs du LHC

Chers fans ou détracteurs du Lausanne Hoquet Club, voici venue l’heure du carnet de notes ! Les acteurs du LHC sont ici jugés sans ménagement selon un barème allant de 1 à 6. Cloués au pilori, certains tire-au-flanc devront impérativement se remettre en question alors que les meilleurs élèves auront comme tâche de ne devoir en aucun cas se reposer sur leurs lauriers. Etant donné que la rédaction possède tout de même un soupçon d’humanité, un présent de Noël sera généreusement offert à tous les joueurs.

André Baumann: 4.5

Evoluant dans l’ombre de ses coéquipiers (sauf pour la gent féminine), le supertanker de la Zapoff se retrouve souvent dans le collimateur à cause de sa lenteur et sa technique loin d’être celle d’Ovechkin. Pas vraiment spectaculaire, il s’avère pourtant être une arme très efficace à condition d’être bien utilisé. Ayant marqué des buts dans des moments très importants, il mérite de passer le cut mais devrait davantage penser «hockey».
Cadeau: un collier émetteur qui administre une charge de 5000 volts à son propriétaire si ce dernier pénètre dans une discothèque lausannoise.

Jérôme Bonnet: 5


Relégué en quatrième ligne à l’entame de la saison, le Lausannois est petit à petit monté en puissance, jusqu’à se révéler comme étant un des meilleurs attaquants. Attaché au maillot lausannois, le futur Angus Young est l’un des rares de cette équipe à être prêt à cracher ses tripes sur la glace, quelle que soit la situation. Espérons que sa mésaventure n’aura pas eu de séquelles sur lui et son jeu.
Cadeau: un protège-cou en kevlar renforcé qui lui éviterait une autre pareille mésaventure.

Marco Charpentier: 4.5

Bridé par Revin Ryan chez les «Oberaargauer», Le Canadien s’est stabilisé à Lausanne après une pige effectuée à Viège. Après de timides débuts, Marco Charpentier est gentiment monté en puissance. Miné par les problèmes d’étrangers, le LHC espère cette fois-ci que le numéro 19 ne s’éteigne pas sitôt sa prolongation signée. Doté d’une bonne vitesse et d’une bonne technique, il devra cependant se montrer plus incisif et décisif en vue des play-offs.
Cadeau: un jeu de fléchettes avec le portrait de Kevin Ryan comme cible.

Benjamin Chavaillaz: 4.5

(Enfin) aligné par Gélinas suite aux blessures et départs d’autres arrières, le junior vaudois s’est bien intégré au collectif et a pour l’instant prouvé qu’on peut lui faire confiance, même sur la glace de Malley et contre les équipes de haut de tableau. Possédant une bonne première passe, Benjamin Chavaillaz réalise parfois des erreurs de jeunesse, mais il possède encore une bonne marge de progression. D’autant plus que le public de Malley saura se montrer plus patient et indulgent envers un jeune du cru.
Cadeau: trois pots de créatine pour lui permettre de prendre un peu de muscle.

Marvin Frunz: 3

Venu à Lausanne en compagnie de Zeller, Marvin Frunz est l’une des principales déceptions pour l’instant. le jeune Zougois avait pourtant montré de belles qualités lors de sa dernière venue au LHC il y a de cela deux saisons. Transparent, il est devenu le spécialiste ès navette entre le bout du banc des joueurs et celui des pénalités, lorsqu’il est appelé à purger les surnombres lausannois ainsi que les «2+10» de certains de ses petits copains. Peut-on décemment espérer voir du mieux chez le double 8 dans un futur relativement proche ? Cette question laisse perplexe.
Cadeau: un «sexual healing» pour le rendre plus gai.

Jérémy Gailland: 3.5

Persuadé d’avoir enfin eu sa chance dans l’élite avec la volaille du bout du lac, Jérémy Gailland a vite dû déchanter au vu du pléthorique effectif genevois. McSorley l’ayant expédié du côté de Malley, le talentueux Valaisan a pris un gros coup au moral. Magique la saison dernière, il n’est plus que l’ombre de lui-même en dépit d’une réelle volonté de bien faire. Enfin fixé sur son sort (il devrait terminer la saison avec le LHC), Gailland refait peu à peu surface, mais il est impératif qu’il progresse sur le plan mental afin de ne plus être affecté par ce genre de mésaventure.
Cadeau: un punching-ball à l’effigie de McSorley.

Marc Grieder: 4

Sa prolongation de contrat la saison dernière avait provoqué la stupeur. On s’était consolé en lui attribuant un rôle de 36e défenseur dans l’effectif lausannois. Malgré un début de saison où il a eu comme souvent beaucoup de peine, il faut avouer que ce bosseur a fortement limité sa consommation de boulettes par match (pas celles de la poudre d’ange, hein !). Rigoureux et plutôt bon en 1 contre 1, sa marge de progression plafonne néanmoins. Mais tant qu’il fait ce qu’on lui dit, il mérite sa place de titulaire ainsi que le demi-point de bonus qui lui permet d’atteindre la moyenne.
Cadeau: une augmentation de son quota de tirs cadrés par saison.

Federico Lardi: 2

La question demeure sans réponse: mais qu’est-il arrivé au Grison pour s’être métamorphosé à ce point, dans le mauvais sens du terme. Montrant une constance de métronome dans la médiocrité, Federico Lardi réalise des festivals de transversales dans l’axe, de montées suicidaires tout en laissant des autoroutes à 8 pistes pour les attaquants adverses. Point positif, le rendement du défenseur lausannois ne pourra aller qu’en s’améliorant. Enfin, quoique…
Cadeau: la remise de son ancienne poubelle à moteur; ses performances semblant être inversement proportionnelles à la qualité de son véhicule ou alors un aller simple pour Viège avec validité immédiate.

Larry Leeger: 5


Considéré comme un excellent renfort, le champion suisse de la saison dernière savait qu’il devait livrer la marchandise en signant au LHC. Devant prendre davantage de responsabilité en plus d’assumer un rôle de leader dans l’arrière-garde lausannoise, Larry Leeger s’en sort plutôt bien dans ce nouveau rôle qui lui est confié. Formant auparavant la meilleure paire défensive en compagnie de Grieder, il est pour l’instant le sûr et le plus régulier dans ce secteur. Toujours très sobre à la relance, il persiste – en ayant cette pointe de naïveté touchante – à penser qu’une promotion du LHC cette année est toujours réalisable.
Cadeau: un T-shirt «I love Lausanne». Sans aimer cette ville, il n’aurait probablement jamais prolongé au club.

Silvan Lüssy: 3.5

Capitaine ayant le charisme d’un Himelfarb en mode chien battu, il possède la rare propriété génétique d’être incapable de marquer dans une cage vide. Techniquement défaillant, il lui arrive d’avoir parfois des crises en marquant des pénaltys à la Aeschlimann. Grattant frénétiquement les bandes jusqu’à usure complète de ces dernières, il peut toutefois être  important en situations spéciales, mais il se doit d’apporter davantage.
Cadeau: un but de football à utiliser pour certains entraînements spécifiques.

Alain Miéville: 5

L’orphelin de Tremblay a montré qu’il avait l’envergure et les ressources pour pouvoir évoluer dans n’importe quelle ligne en ayant un rendement très honorable. Contrairement à des Barras, Lötscher ou autres Schaller, il possède la faculté d’engranger des points en étant nullement entouré de deux mercenaries qui performent à plein régime. Témoignant d’un bon état d’esprit, il devra néanmoins veiller à ne pas confondre entre «tir» et «drop» s’il entend octupler son bilan comptable.
Cadeau: une clause spéciale le libérant pour le HCC en cas de promotion du LHC.

Niko Mikkola: 3

N’ayant de finlandais que le nom, il lui aura fallu les trois quarts de sa période d’essai pour trouver ses marques (et signer une prolongation au passage) et un match pour les perdre à nouveau. Très souvent transparent et maladroit, sinon carrément incapable, il n’a en aucun cas les épaules pour supporter la responsabilité incombant à un étranger. Il est en outre devenu un expert pour viser le milieu du plastron des portiers adverses lorsqu’il est servi de caviars.
Cadeau: 17 bouteilles de Salmiakki pour l’aider à tuer le temps.

Thomas Rüfenacht: 5.5

Malgré un teint hâlé faisant croire que Monsieur se dort la pilule au soleil, l’Américano-Suisse se donne systématiquement à 100% et n’a rien à faire en LNB. Quittant vraisemblablement Lausanne à l’issue de cette saison, il aura pour but de se montrer plus clairvoyant dans les bagarres qu’il provoquera, car il a un peu trop tendance à taper indistinctement sur tout ce qui bouge.
Cadeau: une paire de ciseaux pour lui permettre de couper cette agaçante lanière qui pendouille à sa cuissette.

Oliver Schäublin: 3

Dépourvu de boîte à vitesses, il est contraint d’évoluer continuellement en surrégime. Autrefois important en power-paly et comptant beaucoup de buts et de pénalités, il a tout perdu en cours de route. On aurait du coup préféré garder le Schäublin version 1.0. Heureusement blessé pour le bien du «collectif» lausannois, ce dernier est revenu à la compétition égal à lui-même: une bonne action de perdue, dix bourdes de retrouvées.
Cadeau: un bloc de cristal pour pouvoir y immortaliser toute l’équipe dont le mental s’apparente au matériau précité.

Bernie Sigrist: 5.5


Dès le début du championnat, l’introverti Canado-Suisse s’est vite affirmé comme étant le meilleur joueur du LHC grâce à ses mains magiques. Poissard au possible en contractant justement une rocambolesque blessure à la main qui lui a presque valu une amputation face à l’équipe de l’infect Desmarais. Pièce maîtresse du jeu lausannois, il allie efficacité offensive, engagement physique et surtout, ce «fighting spirit» qui fait si souvent défaut à l’équipe.
Cadeau: un cours d’expression orale afin qu’il daigne enfin vaincre sa timidité maladive.

Julien Staudenmann: 4.5

Motivateur incontesté des troupes lausannoises, le capitaine de cœur du LHC milite activement pour une loi des 35 heures par jour. Jonglant sans relâche entre son job, sa famille, les entraînements et les matchs, il montre l’exemple et la 747 à nouveau reformée devrait lui permettre d’exprimer à nouveau son plein potentiel.
Cadeau: un contrat le liant à vie au LHC.

Michael Tobler: 4

Affectueusement surnommé «le gardien de cristal» par l’extraverti Ryan, Michael Tobler est capable du meilleur comme du pire. Mentalement friable, il se montre toutefois solidaire de ses petits copains en sombrant aussi lorsque toute l’équipe prend l’eau. Cela dit, le portier du LHC a également sauvé la baraque lors de démissions inopinées du secteur défensif.
Cadeau: des boules Quiès ultraperformantes, à mettre lors de l’éventuelle prochaine pige aux Vernets, ainsi qu’un rétroviseur pour les rebonds derrière son filet.

Adrian Trunz: 3.5

Attendu du côté de Malley comme étant LE blueliner tant recherché, l’ex-Ajoulot déçoit beaucoup malgré un bon début de saison. Présentant un bilan proche de -257, il faillit à la fois sur ses tâches défensives et offensives, en ayant de surcroît cette typique attitude désinvolte particulièrement agaçante. Doté d’un excellent tir, il ne l’utilise qu’avec parcimonie. En tout cas, on risque de bien rigoler la saison prochaine du côté de Bienne, ce grand plaisantin de Daniel Villard voyant en lui le futur Jörg Reber.
Cadeau: un permis de «tir de la bleue» officiel et reconnu par la Ligue suisse.

Nicolas Villa: 4.5

Dispersé entre le LHC, la sélection des moins de 20 ans et ses études la saison dernière, Nicolas Villa a bien repiqué cette saison où il fait mieux que se débrouiller en compagnie de son pote Chavaillaz. Manquant toujours cruellement de vitesse et d’explosivité malgré sa bonne première passe, il se trouve à un tournant de sa carrière où il devra choisir entre rester l’éternel espoir lausannois promis au destin d’un Loïc Merz, ou alors tenter de franchir un palier en allant voir ailleurs.
Cadeau: à choix entre une calculatrice scientifique pour ses futures études, ou un aller simple pour Zurich, l’adresse d’Urs Bärtschi en poche.

Raffael Walter: 4

Le deuxième gardien numéro 2 a certainement de grandes qualités, mais relâche malheureusement beaucoup trop de pucks. Le tournus des gardiens ne l’aide pas non plus à acquérir la confiance qui lui fait manifestement défaut. A réussi l’authentique exploit d’un «noircissage» (2 tirs reçus, aucun arrêt) à Malley, ce qui lui a valu de se faire sortir sous les acclamations du public après moins d’une minute de jeu. D’ores et déjà un haut fait d’armes dans la carrière de l’ancien Luganais.
Cadeau: un set de peinture pour qu’il puisse enfin faire personnaliser son masque.

Terry Yake: 3.5


«Du haut de ce monument de la NHL, 40 siècles nous contemplent» serait-on tenté d’affirmer en voyant que ce fringant espoir n’a plus les jambes de ses 20 ans. Très convaincant sur ses premières apparitions, ce spécialiste des tirs au but a désormais besoin de deux à trois semaines de repos entre chaque shift. S’étant entraîné à St-Louis cet été, il en a surtout conservé le blues. Mais son avenir dans le club n’est pas menacé, vu que l’ex-entraîneur-joueur pourrait cumuler les casquettes enviables de futur «entraîneur-assistant-ancien-joueur». Ne franchit hélas pas le cut du fait de son statut d’étranger.
Cadeau: une collection DVD de films X afin d’augmenter cette fois-ci naturellement son taux de testostérone.

Raphael Zeller: 5

Repéré par le regretté Koleff, il apparaît comme étant la meilleure surprise de la saison et devrait très logiquement trouver sa place en LNA. Une présence physique imposante, un opportunisme et une grande efficacité face au but, Zeller joue de manière simple et rationnelle tout en possédant déjà les gestes des attaquants de la ligue supérieure. Polyvalent, il a gravi les lignes de l’équipe pour, espérons-le, faire oublier cette étiquette de «Sprunger de deuxième catégorie».
Cadeau: là, on sèche… On laissera donc le chef de la rédac’ lui concocter un paquet surprise.
Les autres joueurs n’ayant que peu ou pas joué, ils n’ont donc pas subi les affres de la notation fatale. En revanche, ils méritent bien un cadeau eux aussi. Pour Tremblay, ce sera un poignet bionique créé à partir d’un modèle hybride Robocop-Terminator. Chabloz recevra une distinction honorifique de la meilleure moyenne de points par shifts et Weisskopf obtiendra une pompe pénienne afin qu’il s’affranchisse définitivement de son passé biennois. Pour terminer, ce sera un lot d’hormones de croissance pour Rémy Rimann.

Écrit par Mathieu Nicolet, Bernard Anturi et Yves de St-Aÿ

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12 Commentaires

  1. Je suis dans l’ensemble d’accord avec ton analyse et tes commentaires qui relatent les qualités et défauts de chaque joueur. Globalement, on constate que le tiers des joueurs est en dessous des exceptations voire décevant. C’est à la fois beaucoup et peu, car le LHC traverse la milliardième crise de son histoire.

    Cela démontre une chose : les déboires actuels du club ne se situent pas forcément dans la qualité de l’effectif. Les problèmes du LHC sont d’ordre purement identitaire ce qui, au-delà des résultats moyens (explicables en partie par le manque de rendement des joueurs étrangers), traduit la désaffection du public lausannois et le peu d’implications de certains joueurs aux premières difficultés rencontrées. Il s’agit d’une crise identitaire qui date de quelques saisons déjà, mais l’usure finit par se faire sentir à tous les niveaux.

    La preuve qu’engager des joueurs sous prétexte d’être un « templin idéal pour la LNA » ne nous permet pas forcément de tomber sur des gars surmotivés et prêts à mouiller le maillot au premier obstacle venu. Le cas d’un Trunz en est le parfait exemple : un homme qui est engagé par Bienne sur la base de ses statistiques et non sur ses performances de la saison (qui sont indignes d’un joueur de LNA à l’heure actuelle).

    Il s’agit d’une crise identitaire qui ne pourra que difficilement être résolue cette saison. Il faudra que les moins motivés prennent la poudre d’escampette et que les plus concernés puissent former un groupe solidaire et attaché aux couleurs lausannoises. Ce qui aujourd’hui ne semble pas le cas.

    Il est impératif que de faire signer des contrats à long terme à nos joueurs les plus concernés et motivés, les plus jeunes et talentueux (Zeller ou Villa). Il faudra prévoir du temps de glace en vue de la saison prochaine pour d’autres joueurs qui trépignent en Junior Elites. Cela signifie le départ de certains joueurs en mode « sénateur » et l’abandon partiel ou total des apports genevois. Autre point crucial : il faudra impérativement changer notre politique de recrutement. Nous avons peut-être engagés trop de joueurs au détriment de nos jeunes. Bernaconi, Mano, Orlandi et Morandi étaient prévus dans l’effectif au début de la saison : quel temps de jeu auraient eu des Chavaillaz ou Zeller si ces joueurs étaient restés ? Je pense que tout cet argent devrait plutôt être investi pour une ou deux valeurs sûres de LNA qui acceptent d’être les leaders d’un club de LNB (comme Steinegger l’avait décidé en venant à Bienne). Il est temps que Lüssy remettre son « C » de capitaine à un autre joueur plus charismatique car son manque de leadership est aussi inéluctable sur la glace que dans les vestiaires au vu des récents évènements. La situation des gardiens devra être également étudiée.

    Quant à la situation de l’entraineur, il faut qu’une décision soit prise au plus vite, car les tractations pour la saison prochaine sont en cours. Si Gelinas n’arrive pas à asseoir son autorité, il faut qu’une décision définitive soit prise avant Noël. Et une fois la décision prise, il faudra s’y tenir indépendamment des résultats.

  2. Ah oui, petit complément : je considère que le début de cette crise identitaire a débuté avec le départ de nos joueurs les plus emblématiques : Shamolin, O. Kamber, Beat Kindler et celui qui était le leader incontesté voire le plus charismatique : Serge Poudrier.

    C’est un noyau de ce type qu’il faut reconstituer.

  3. Merci pour ton analyse.

    Sans aller aussi loin dans la crise identitaire, on peut remarquer qu’elle a commencé simplement depuis que nous jouons avec des étrangers pas stables et attachés au club: on a giclé Shamo, Bash puis Landry a été blessé, et depuis on a eu que Pecker qui y fut attaché mais sans le professionnalisme nécessaire.

    C’est pourquoi j’ai toujours maintenu que l’absence de Tremblay fait tres mal, car ce gars ne se moque pas du club dans lequel il joue. Et voilà aussi pourquoi l’arrivée de Roy est un meilleur signe que l’engagement d’un inconnu nord-américain qui performera 2 mois avant de chercher à signer en LNA.

    Il faut à Lausanne des étrangers bons mais surtout stables dans leur vie, donc assez matures, comme les peres de famille que sont Tremblay et Roy.

    Et rien que cette saison, on pourrait bien être surpris de comment les choses vont tourner. Sigrist a fait un sacré retour et Tremblay n’a pas encore joué, malgré cela il nous manque 1 point sur le 2e, donc…

    D’accord avec toi sur Gelinas, j’ai de la peine à me faire mon avis. Un rassembleur pourrait donner un coup de fouet à l’équipe, et d’un autre côté on veut de la stabilité. Choix cornélien. Disons en tout cas que Gelinas a épuisé plus de jokers que tous ses prédécesseurs réunis…

  4. Le LHC s’étant présenté comme le tremplin idéal pour la LNA (sous entendu en montant averc le LHC) et que cette équipe a de quoi faire douter le plus aveugle des supporters quant à une promotion cette année, il est normal que les joueurs les plus concernés partent pour d’autres cieux plus radieux comme Rüffenacht (M. 120%) à Zoug et ça, c’est pas une bonne nouvelle pour le club.
    Trunz a signé à Bienne et maintenant que son avenir est assuré en LNA (?), il aura coeur à continuer à oeuvrer pour que Lausanne reste en LNB, car c’est la condition pour que son contrat soit résilié (clause libératoire pour la LNA)
    J’ai bien l’impresion que cette année restera une année de transition et qu’il va falloir remonter une équipe de A à Z

  5. @LHC55

    Quid « J’ai bien l’impresion que cette année restera une année de transition et qu’il va falloir remonter une équipe de A à Z  »

    Et avec qui bande de looser, vous ne savez pas retenir les bons ou bien vous les éjecter comme des « poissons morts du bord du lac de Lausanne », pas étonnant que les joueurs actuels se braquent sur votre staff (plus précisément sur votre entraîneur aux mille références) et que plus personne ne veuille venir jouer au LHC (Looser Hockey CLub).

  6. Oui, vraiment nul ce LHC ! Ils sont parvenus à retenir cette bille de Leeger, champion suisse 2008, pour 2 ans, ainsi que ce nul de Chavaillaz. Sans compter Zeller, Miéville et Tremblay…

  7. Eh voilà encore un pôvre con de loz frustré par le départ de Trunz à Bienne. Le complexe biennois a de la peine à passer du côté de Lôôôôôsanne !

  8. @cooka,

    Heureusement que le LHC arrive encore à garder quelques individualités intéressantes(Leeger,Zeller;mieville et Tremblay…), quoi de plus normal avec le plus gros budget de la LNB?????
    Faut avoir un peu de recul sur ton équipe! Oui le LHC est nul! Ce club manque encore énormément de professionnalisme pour monter en LNA et y jouer un (petit) rôle!
    Le LHC est actuellement à sa place,c’est à dire dans les 4 premiers de LNB!

  9. Siberus a dit:
    Je pense que tout cet argent devrait plutôt être investi pour une ou deux valeurs sûres de LNA qui acceptent d’être les leaders d’un club de LNB (comme Steinegger l’avait décidé en venant à Bienne).

    Remarque:
    Il ne faut pas oublier que Steinegger a fait ses classes au HC Bienne. C’est un retour au source en quelque sorte. Son père est le chef de glace à la patinoire biennoise. Cela a dû grandement faciliter son retour au bercail.

  10. @Cartonjaunes

    Je ne vois pas en quoi l’un empêcherait l’autre ? Lorsque Genève a signé Fedulov, ce dernier n’était pas au bout du rouleau et sortait simplement d’une saison un peu mitigée avec Lugano. Et il n’avait pourtant aucun historique avec Genève, ce qu’il ne l’a pas empêché de rejoindre les Vernets.

    Il avait le choix entre accepter une grosse somme d’argent en LNB et devenir le fer de lance de Servette avec un challenge important ou accepter une grosse somme d’argent et être une star parmi les autres à Lugano en LNA et terminer sa carrière presque anonymement vu l’effectif pléthorique de ces derniers.

    Avec du recul, on peut dire qu’il a fait le bon choix. Surtout si tu compares avec la fin grisâtre connue par un certain Keith Fair.

    Le tout est de trouver un joueur qui ne navigue pas encore sur la voie de garage et qui a encore la grinta nécessaire pour relever ce type de défi (ce n’était pas le cas d’un certain JJA).

    Franchement, si tu arrives à connaître la promotion avec une équipe, tu lui permets de s’installer dans l’élite et après de viser le titre… cela vaut bien tous les titres de champion suisse « acquis quasi d’office » remportés avec Zürich, Lugano, Davos ou Berne qui gagnent deux à trois championnats par décennie au vu de leur budget.

    Il suffit de trouver les bons arguments en plus du côté financier…

  11. jaloux de quoi? quel complexe par rapport a vous? vous voulez Trunz? prenez le! on s en fout! bienne n est rien d autre qu une équipe de LNB en LNA…. d ici 3 ans au grand max vous etes de retour dans la ligue inférieur! d ailleurs sans un bale extremement faible vous y seriez encore, et maintena tvous seriez en train de faire des procès a la « ligua mafia »…. vous etes des loosers, avec une équipe de looser et ace niveau LHC n a rien a vous envier, au contraire!

  12. Lu:

    Federico Lardi: 2
    La question demeure sans réponse: mais qu’est-il arrivé au Grison pour s’être métamorphosé à ce point, dans le mauvais sens du terme. Montrant une constance de métronome dans la médiocrité, Federico Lardi réalise des festivals de transversales dans l’axe, de montées suicidaires tout en laissant des autoroutes à 8 pistes pour les attaquants adverses. Point positif, le rendement du défenseur lausannois ne pourra aller qu’en s’améliorant. Enfin, quoique…  »

    Il suit tout simplement les directives (contre son gré) de Gélinas.

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